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Nouveautés, solidarité et belles initiatives… retour sur les actus positives de Strasbourg en 2020

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Après douze mois riches en rebondissements, inquiétudes et nouvelles déprimantes, 2020 s’apprête enfin à tirer sa révérence. Rares sont ceux qui regretteront cette année marquée par le Covid. Pourtant, à y regarder de plus près, 2020 a aussi été témoin de nouvelles réjouissantes à Strasbourg. Retour sur les bons côtés de cette drôle d’année.

>> À lire ou relire : À Strasbourg et dans le monde : les conséquences inattendues du confinement

Janvier

En matière de bonnes nouvelles, l’année a commencé avec un baptême hautement symbolique. Trois rues de Strasbourg ont été renommées en hommage à autant de résistantes alsaciennes. Laure-Diebold-Mutschler, Margerite Plancherel et Alice Gillig ont désormais des plaques à leurs noms. Et pas de simples intitulés de rue : mais des panneaux informatifs sur lesquels figurent les dates clés de leur combat. Une initiative lancée dans le cadre du prolongement de la ligne de tram E qui participe au devoir de mémoire. En le conjuguant au féminin.

Crédit photo libramemoria.com

Fin janvier, le monde s’est inquiété des ravages provoqués par une vague d’incendies sans précédents en Australie. Plus d’un million d’hectares sont partis en fumée, ce dont la faune locale a particulièrement souffert. À Strasbourg, sept tricoteuses ont décidé de se mobiliser pour confectionner des poches en laine naturelle ou fibres végétales. Utilité ? Permettre aux koalas orphelins d’être soignés dans des conditions proches de celles de leur allaitement. Aux premiers jours de leur vie, les marsupiaux vivent en effet dans la poche ventrale de leur mère où ils sont nourris. Répondant à une opération d’envergure internationale, les tricoteuses strasbourgeoises ont envoyé le fruit de leur labeur à plus de 15 000 kilomètres grâce à un système logistique bien rodé. Une solidarité sans frontières.

Le groupe de fidèles tricoteuses strasbourgeoise.

Février

Le 1er février, les Potterheads strasbourgeois ont trouvé de quoi se réjouir avec la qualification de l’équipe de quidditch de Strasbourg pour la coupe de France de la discipline. Deux bonnes nouvelles en une : le Quidditch, jeu incontournable de la saga Harry Potter, existe, et l’équipe de Strasbourg se défend plutôt bien ! Cette version moldue se rapproche du handball, du rugby ou encore de la balle aux prisonniers, et se joue bien sûr avec un balais entre les jambes. Bon à savoir également : l’équipe strasbourgeoise recrute. Si Paris a finalement remporté la coupe cette année, de nouveaux talents pourraient lui permettre de se rapprocher du podium en 2021.

Document remis par Strasbourg Valkyries

Autre initiative positive et locale made in Strasbourg – mais dont on souhaiterait qu’elle ne soit plus nécessaire : la mise en place du “cocktail Mademoiselle” dans un certain nombre de bars de la ville. Lancée par quatre membres de l’association étudiante Mad’EMoiselle, cette opération permet aux femmes qui se sentent en danger de demander de l’aide au bar grâce à cette fausse commande. Elles sont ensuite mises à l’abri. La liste des bars participants est disponible sur le compte Instagram de l’association.

Mars

Mois de la crise Covid par excellence parce que mois du début du premier confinement : quelles actualités positives pourrait-il y avoir à tirer de mars 2020 ? Des initiatives solidaires en pagaille. L’hommage de Julien Voarick aux soignants pour commencer. Ce scénographe et artistes strasbourgeois à la tête de la société PIX 314 a choisi de projeter des portraits de médecins, d’infirmiers et d’aides soignants strasbourgeois sur la façade de l’immeuble en face du sien. La mobilisation du FabLab également, qui a mis ses imprimantes 3D au service de la fabrication de visières de protection pour le personnel soignant. Chez Pokaa, on a aussi lancé le groupe Facebook Tousse Ensemble, pour fédérer et divertir les Strasbourgeois pendant cette morne période.

© Julien Voarick

Le confinement a aussi donné lieu à des initiatives originales comme… le Confipoly ! Une version confinée du Monopoly, créée par un Strasbourgeois souhaitant rester anonyme et imprimable chez soi. On n’y construit plus des maisons ou des immeubles mais l’on y installe des chaises “sur terrain nus”. Pas de rue de la Paix ou de Place Pigalle, mais la possibilité de passer de la kitchenette aux toilettes ou à la cave à vin. Et plutôt que d’aller directement à la case prison sans passer par la case départ, on risque 135 euros d’amende pour être sorti sans attestation. À Strasbourg, les confinés n’ont pas manqué d’idées.

Document remis

Avril

Alors que le confinement s’installait durablement, en avril, les confinés se sont organisés. Les initiatives, multipliées. La galerie strasbourgeoise Malagacha a par exemple organisé une vente aux enchères pour soutenir le personnel soignant. L’intégralité des sommes collectées grâce à la vente des trois œuvres a été reversé aux hôpitaux de Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Du côté de la solidarité, toujours, des Strasbourgeois.es se sont mobilisés pour venir en aide aux plus démunis. Issu d’un mouvement national, “Pour eux Strasbourg” a préparé des repas et les a distribués à vélo un peu partout en ville selon les besoins pendant une large partie du confinement. Certains d’entre eux ont ensuite continué leurs livraisons avec les Vélos du cœur, une association qui reste active sur le terrain.

© Facebook « Pour Eux Strasbourg »

Pour adoucir cette période difficile, Pierre le crieur s’est quant à lui constitué une brigade ! Lui et ses acolytes ont usé le pavé chaque jour, pendant une heure, dans leur rayon d’un kilomètre pour transmettre poèmes, mots doux et autres messages d’amour envoyés à l’équipe via un formulaire en ligne. Une manière de recréer du lien à un moment où chacun était enfermé chez soi, seul parfois.

© Facebook de Pierre le Crieur

Mai

La bonne nouvelle du mois de mai, attendue, relayée, disséquée, ce fut bien sûr le déconfinement. Adieu la vie entre quatre murs et bonjour les balades, les flâneries et les retrouvailles avec les amis, la famille, les proches.

Dans le flot d’articles dédiés à la surveillance de l’épidémie et à la levée de certaines mesures sanitaires, une nouvelle a pu passer inaperçue. Cette année, l’absence de présence humaine en forêt pendant le confinement, la baisse de l’activité agricole, l’amélioration de la qualité de l’air liée à la baisse de la pollution et les températures clémentes du printemps 2020 ont boosté la production de miel alsacien. Du jamais vu depuis près de 20 ans selon certains apiculteurs.

Fête du miel 2019.
© Nicolas Kaspar / Pokaa

Juin

L’été a débuté sous le signe des nouveaux aménagements à Strasbourg. Avec, pour commencer, la mise en service de la ligne F après deux années de travaux. Le tram arrive enfin à Koenigshoffen grâce à trois nouvelles stations. Côté mobilités, toujours, la Ville a mis en place des stations pour réparer soi-même son vélo fin juin. Des clés et autres outils en libre-service près de la Cité de la Musique et de la Danse au quartier Malraux, à côté de la piste qui longe le canal de la Marne au Rhin, et une dernière près de la Grenze, quartier gare.

© Nicolas Kaspar pour Pokaa

Juillet

Cette année, la forêt de la Robertsau est devenue la 10ème réserve naturelle d’Alsace. Un statut qui a pour but de protéger le patrimoine naturel – c’est à dire biologique et géologique – de la forêt située au nord de la ville, grâce à une règlementation adaptée au contexte local. « C’est l’aboutissement d’un long travail initié en 1992 et qui permettra de préserver l’écosystème et la biodiversité de cet espace naturel parmi les plus remarquables d’Europe“, s’est réjoui Bruno Studer, député de la troisième circonscription du Bas-Rhin au moment de cette annonce, fin juillet. La ville s’est quant à elle portée candidate à la gestion de cette forêt de 710 hectares.

© Mathilde Piaud pour Pokaa

Août

Des couleurs dans la ville. Le très industriel quartier du Port du Rhin s’est égayé au cœur de l’été grâce au talent du grapheur strasbourgeois Apaiz. Ce dernier a dessiné à l’acrylique une immense fresque fleurie de 50 mètres sur 4 le long de l’eau. On peut y lire “Retour à l’anormal”. Une phrase qui pourrait tout à fait rester comme le mantra de 2020.

L’été à Strasbourg, il peut faire très chaud. La nouvelle municipalité a réagi à la canicule en installant huit ilots de verdure sur des places strasbourgeoises particulièrement minérales, afin d’y faire baisser la température ressentie. Si cette opération était éphémère et avait pour but de répondre à l’urgence, devant la canicule, un plan de végétalisation à l’échelle de la ville a ensuite été adopté à la rentrée.

Septembre

Après un début d’année plutôt morose, une galerie un peu particulière est venue égayer la place Kleber, coeur du centre-ville strasbourgeois. Le photographe Christoph du Barry y a installé fin juin sa “Mosaïque de l’espoir“. Un immense damier composé de centaines de portraits de Strasbourgeois.es. Sur leurs masques, des messages divers et variés. Le photographe a mis un point d’honneur à photographier des personnes dans des lieux symboliques de l’action sociale, comme Les Petites Cantines, Emmaüs, ou encore l’Hôtel de la rue. Derrière cette œuvre, une idée: “Réunir les gens même s’ils ne pouvaient pas se réunir, et apporter un message d’avenir”.

De plus, alors qu’une seconde vague épidémique se dessinait déjà à l’horizon, une nouvelle insolite est venue faire sourire les passionnés d’Histoire. Ayant reçu pour ses 30 ans une carte postale centenaire représentant la cathédrale de Strasbourg, un twittos a lancé un appel pour retrouver les descendants du couple de destinataires, à Caen. Son appel a été entendu et a permis de reconstituer tout un arbre généalogique en Normandie.

La carte postale centenaire – Document remis

Dans la série des bonnes nouvelles – qu’on souhaiterait pourtant ne pas être nécessaires aujourd’hui : la mise en place de cleanwalks citoyennes à Strasbourg. Lancées par Marie Furlan pendant le confinement, elles ont pris de l’ampleur et se sont pérennisées, passant les rues de la ville au peigne fin pour ramasser les déchets jetés dans la rue par des indélicats. Faut-il se réjouir que de telles initiatives voient encore le jour aujourd’hui ? Question de verre d’eau à moitié vide ou à moitié plein. Si l’incivilité n’est certainement pas à saluer, l’esprit civique de Strasbourgeois motivés et engagés fait chaud au coeur.

Marie Furlan © Victoire Poirot

Octobre

En collaboration avec l’Amicale radicale des cafés Trans, l’Université de Strasbourg a mis en place un formulaire permettant aux étudiants de modifier leur prénom d’usage. Aucun justificatif n’est nécessaire. Une initiative qui fait suite à une lettre de la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, adressée aux présidents d’université et chefs d’établissement d’enseignement supérieur. “Le but de ce formulaire, c’est d’officialiser la démarche, de légitimer la demande de la personne, avec un document officiel et tampon de l’université. Mais aussi d’avoir du matériel pour recommuniquer auprès de nos services de scolarité, qui ne sont pas toujours au courant de cette injonction ministérielle, donc c’est l’occasion de leur rappeler”, a expliqué Ève Ballorain, chargée de projet à la Mission égalité-parité de l’université de Strasbourg.

© Samuel Compion / Pokaa

Novembre

Autre document retrouvé longtemps après son envoi: un message militaire allemand a été redécouvert en Alsace cette année. Égaré par son pigeon voyageur il y a près de cent ans, ce courrier a été découvert par un couple dans un champ situé entre Ingersheim et Sigolsheim, dans le Haut-Rhin, bien préservé dans sa petite capsule en aluminium. Il a été transmis au conservateur du musée, lequel l’a montré à un ami allemand. Après examen et recherches approfondies, il semblerait qu’il ait été envoyé par un officier du régiment d’infanterie prussien stationné à Colmar dans les années 1910, à un supérieur du même régiment.

Fin novembre, les regards se sont tournés vers le marché de Noël de Strasbourg. Après une année placée sous le signe de l’épidémie, les étals n’ont pas pu ouvrir dans les rues du centre-ville. Trop risqué sur le plan sanitaire. Mais pas de chalets sur la Grande-Île ne veut pas dire pas de chalets du tout! Les étals ont bel et bien ouvert… en ligne. Avec une carte des différents exposants et de leur emplacement en temps normal. Une manière de maintenir la tradition, même en des temps difficiles.

© Capture d’écran du site noel.strasbourg.eu

Décembre

L’Alsace et Noël, c’est une grande histoire d’amour. Si le marché de Strasbourg, trop grand, trop touristique pour respecter les mesures sanitaires, n’a pas pu ouvrir, deux villes d’Alsace du Nord ont choisi d’organiser des marchés de l’Avent en version réduite. À Haguenau et Wissembourg, pas de vin de chaud, pas de nourriture à consommer sur place, mais des chalets réservés aux artisans et petits commerces tout de même, pour mettre un peu de Noël dans les rues.

Seize chalets ont cette année été disposés dans les rues de Haguenau.
Document remis / ville de Haguenau

Et parce que Noël est aussi un moment d’entraide, de soutien, de création de lien entre les gens, les Strasbourgeois.es se sont mobilisés pour soutenir les plus précaires et les plus fragiles. L’année s’est terminée avec une belle mobilisation de différents acteurs. Des Bredele pour le Secours populaire, des cafés et des repas pour les soignants, des cadeaux pour ceux qui n’auraient pas pu en recevoir autrement… 2020 aura décidément été marquée par la solidarité. Et ça, c’est sans doute la meilleure des nouvelle à retenir de cette drôle d’année.

En tout cas, c’est désormais le clap de fin, et on se donne rdv en 2021 🙂

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