Alors que ce lundi 26 juin marque le dernier conseil municipal de l’année, il marque aussi officiellement la période de mi-mandat pour Jeanne Barseghian et son équipe. L’occasion de revenir sur les moments chauds qui ont marqué l’hémicycle strasbourgeois depuis 2020. Et en 25 conseils municipaux, certains sont particulièrement sortis du lot.
Les conseils municipaux strasbourgeois sont toujours des moments particuliers. Comme des instants suspendus dans le temps, où nos élu(e)s dissertent des sujets qui font la ville et parfois (souvent) se livrent à des batailles épiques… ou de cour d’école.
Le 28 juin 2020, la municipalité écologiste est arrivée au pouvoir à Strasbourg, avec à sa tête Jeanne Barseghian, l’emportant largement au terme d’une triangulaire avec Catherine Trautmann et Alain Fontanel. Le 4 juillet de la même année, elle était intronisée maire, lors du premier conseil municipal de sa mandature.
Les premiers mois sont relativement tranquilles, avec peu ou prou des débats sur la notion “d’animaux liminaires”, utilisée par la municipalité en lieu et place de “nuisibles”. Cela donne lieu à des caricatures de la part de l’opposition et de certains dessinateurs de presse, mais globalement, le débat reste très idéologique.
Malgré la découverte des tensions dans la villa, on se prend alors à penser que, si les conseils municipaux sont certes longs et parfois verbeux, ils ne partiront pas totalement en bretzel. C’est du moins ce que l’on croyait.
1) La subvention à la mosquée Eyyûb Sultan (23 mars 2021)
En effet, tout change le 23 mars 2021, pour le 10e conseil municipal de la mandature Barseghian. Alors que les débats avaient déjà débuté depuis longtemps, un sujet vient propulser le conseil dans sa première bataille politique : le financement des cultes.
Plus précisément : le vote d’une subvention de 2,56 millions accordée par la Ville pour la construction de la mosquée Eyyub Sultan, située à la Meinau, portée par la branche strasbourgeoise de l’organisation islamique Millî Görüş. Une organisation qui, à l’époque, n’avait pas signé la « charte des principes de l’islam de France ».
Forcément, côté opposition, ça pose problème : Jean-Philippe Vetter se demande si l’on peut vraiment faire confiance à Millî Görüş, tandis que Catherine Trautmann demande une consolidation et la transparence du plan de financement. Du côté de la municipalité, on se dépatouille comme on peut derrière l’argumentaire “la même règle pour tous”, oubliant que 2,56 millions pour un projet flou, ça fait beaucoup.
Finalement, Jeanne Barseghian décide de changer la délibération, en parlant désormais d’un “principe de subvention”. Ce à quoi s’oppose Jean-Philippe Vetter, alors qu’Alain Fontanel demandera une suspension de séance. La délibération est votée à 42 voix pour, 7 contre (dont deux communistes qui font partie pourtant de la majorité) mais surtout sans les socialistes ni la majorité présidentielle.
On aurait pu en rester là sauf qu’à 23h17, le monde politique national s’empare du sujet. Le détonateur n’est nul autre que Gérald Darmanin, tweetant à charge contre “la mairie verte de Strasbourg”. D’un coup, la machine politique s’emballe et tous les médias s’en emparent. Cela représente le point de départ d’une immersion du national dans la vie politique locale.
Gros pognon et religion : Strasbourg revoit son financement des lieux de culte
Cette première crise politique débouchera sur une nouvelle délibération portant sur le financement des cultes en septembre 2022 pour aplanir le tout, votée après plus de 3h de débat. Délibération qui sera retoquée par la Préfecture quelques temps plus tard, relançant par là même d’autres débats sur la mosquée Eyyub Sultan en décembre 2022, lors du dernier conseil municipal de l’année.
Près de 6 mois plus tard, plus de mention de cette polémique au sein de l’hémicycle. En revanche, côté religion, nos élu(e)s n’ont pas fini de se prendre la tête.
2) La motion sur l'antisémitisme (3 mai 2021)
À peine un mois après une polémique devenue nationale, la religion revient sur le tapis lors du conseil municipal suivant, du 3 mai 2021. Et pas par n’importe quelle porte : la lutte contre l’antisémitisme. Déjà évoqué lors des conseils de février et de mars, le sujet occupe cette fois-ci près de 3h de débat. À n’en pas douter, il a dû se passer quelque chose d’exceptionnel.
En fait, c’est plutôt simple : l’opposition, dont le groupe socialiste, veut que la majorité adopte dans son intégralité la définition de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA). Sauf que, la municipalité ne veut pas le faire. Pourquoi ? Parce que, pour certains, la définition poserait problème en permettant de requalifier trop facilement à leur goût l’antisionisme en antisémitisme.
La municipalité préfère son texte, affirmant également que la définition de l’IHRA n’est pas l’outil le plus adapté afin de lutter contre l’antisémitisme. L’opposition fait bloc, avec le soutien des socialistes, et notamment Céline Geissmann. Au bout d’un moment, on se rend bien compte que malgré la gravité de l’enjeu, nos élu(e)s strasbourgeois(es) ne trouveront jamais un terrain d’entente.
Intuition confirmée par une fin de débats ubuesque : trois textes différents sont votés, avec un de la majorité, un des socialistes et un de LR/majorité présidentielle. Comme le résume un élu qui, lors de l’interruption de séance, a oublié que son micro était allumé : « C’est quand même un beau merdier ». Qui clôture un conseil municipal, aux aurores, vers 1h25 du matin !
3) La destitution de Céline Geissmann (13 décembre 2021)
Cette crise sur l’antisémitisme a eu une conséquence plusieurs mois plus tard : la destitution des fonctions d’adjointe de Céline Geissmann. On rembobine : pendant presque un an et demi, les socialistes faisaient en effet partie de la majorité municipale strasbourgeoise. Le résultat d’un accord passé en dernière minute entre Jeanne Barseghian et Catherine Trautmann, incapables de s’entendre dans l’entre-deux tours.
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De cet accord est arrivé un poste d’adjointe au numérique, occupée donc par Céline Geissmann. Sauf que les débats houleux sur le mosquée et la lutte contre l’antisémitisme ont crée une ambiance de plus en plus délétère entre les supposés alliés. Ainsi, après des mois de conflits larvés, Jeanne Barseghian avait appelé à une clarification des positions socialistes.
Le PS a continué de jouer un double-jeu lors des différents conseils municipaux, une fois dans l’alliance, une fois en dehors. Résultat des courses ? Le 29 novembre 2021, Jeanne Barseghain annonçait par voie de communiqué de presse la destitution de Céline Geissmann de ses fonctions d’adjointe.
Les deux élues se sont ensuite livrées à une guerre de communiqués de presse, choisissant les reproches à distance au dialogue en personne, tout en en profitant pour laver leur linge sale en public, avec, au milieu, les médias et ses relais.
Il ne faut d’ailleurs pas croire que le conseil municipal du 13 décembre, actant officiellement la destitution, fut apaisé : Céline Geissmann a par exemple accusé Jeanne Barseghian de « couper les têtes », un argumentaire de LR, ou encore d’ouvrir “les trappes sous les pieds de ceux que vous voulez voir partir ». Fin de l’alliance entre PS et majorité. Une alliance qui n’en avait plus que le nom.
4) Le tram avenue des Vosges (13 décembre 2021)
Comme point d’orgue d’une année 2021 archi tendue politiquement, celui du 13 décembre a également vu 3h de débat porter autour du projet du tram Nord, qui repassera à partir de 2027 sur l’avenue des Vosges. Une « nouvelle révolution des mobilités »pour l’exécutif, avec un « projet ambitieux, qui est un puissant levier de transformation urbaine ».
L’opposition joue sa partition : elle s’oppose. Et il faut croire que le sujet inspire Pierre Jakubowicz, puisqu’il parle de “tram zadiste”, “parodie des procès de Moscou” et “avenue des Vosges comme prise de guerre”. La désormais opposante Céline Geissmann parle d’un “tram de retard”, alors que Pernelle Richardot évoque le “Canada Dry de la concertation”. Bref, nos politiques sont inspiré(e)s.
Niveau chiffres et d’arguments sourcés en revanche, personne n’est au rendez-vous. On assiste davantage à une bataille de bons mots et de dialogues de sourds. Mais rien de comparable aux débats violents autour de la religion, et de certains autres qui suivront.
Les débats reviendront d’ailleurs quelque peu dans l’actualité en mars 2023, date de présentation du projet final. Ce qui anime notre conseil municipal ? Le fait que, sur l’avenue des Vosges, les voitures ne seront bientôt plus les bienvenues. Jusqu’en 2027, date théorique des fins de travaux, on peut donc s’attendre à ce que le sujet revienne sur le devant de la scène.
5) Le camp de l'Étoile (27 septembre 2022)
Après plusieurs mois “d’accalmie” relative au sein du conseil municipal, les relations entre majorité et opposition se tendent à nouveau sur le camp de l’Étoile, sujet initialement arrivé dans la vie politique strasbourgeoise par la tenue du feu d’artifice du 14 juillet 2022 place de l’Étoile. Le campement de sans-abris, présent déjà depuis quelques temps, a reçu l’ordre de partir le 12 juillet.
Sauf que, bien évidemment, le camp se reforme progressivement après la tenue du feu d’artifice. Le sujet arrive concrètement dans l’arène politique locale le 27 septembre 2022, par la voix de Jean-Philippe Vetter dénonçant « l’inaction coupable de la ville de Strasbourg », mauvais chiffres à l’appui. Comme souvent, ce dernier se met du côté « des Strasbourgeoises et les Strasbourgeois amoureux de leur ville ». Fin de l’acte 1.
Lors du conseil municipal du 8 novembre, le même Jean-Philippe Vetter reprend la parole pour se mettre à la place de “ceux qui passent tous les jours devant le campement et qui ont honte”, des “commerçants”, des “touristes qui arrivent à la gare routière” et même des “femmes qui ne se sentent pas en sécurité”. Avant de terminer : “Ce campement, madame la maire, c’est votre bilan“.
Cette prise de parole très offensive aura le mérite d’unir la majorité du conseil contre elle. Yasmina Chadli lui répond : « J’aurais encore plus honte de choisir les bons et les mauvais migrants ». Céline Geissmann renchérit : « Je trouve inadmissible les amalgames entre la détresse des gens et le sentiment d’insécurité ». Jeanne Barseghian se déclarera elle choquée, avant de terminer : « Non, ce campement de l’Étoile, ce n’est pas mon bilan, c’est la salle d’attente du 115 ». Fin de l’acte 2.
Le 13 décembre, nos élu(e)s d’opposition étant apparemment fanas de recyclage, le sujet revient une nouvelle fois dans les débats, après des jours de ping-pong institutionnel entre la Ville et la Préfecture. Dans des conditions de plus en plus précaires, le camp avait finalement été évacué par la police nationale le 6 décembre par ordre de la Préfecture. La veille, Jeanne Barseghian avait également intenté une action contre l’État pour « inaction et carence en matière de mise à l’abri des personnes ».
Forcément, la tête d’affiche du sujet Jean-Philippe Vetter revient à la charge : « Les faits sont têtus. Depuis que vous êtes élue, jamais autant de personnes n’ont dormi à la rue ». Il passe néanmoins outre la création de places d’hébergement d’urgence ou la création de la T-Rêve. Jeanne Barseghian lui répond alors en déclarant : « C’est peut-être ça qui nous différencie : j’ai du mal à avoir une indignation à géométrie variable ». Fin de l’acte 3.
Quelques mois sont passés et le camp de l’Étoile s’est à nouveau reformé. Le 19 juin dernier, la nouvelle tombait : il fallait à nouveau devoir l’évacuer. Ce qui a été fait, vendredi 23 juin. Pour peut-être le retour de l’acte 4 lors du conseil municipal du 26 juin ?
6) La fermeture des musées un jour supplémentaire et la baisse de subventions à la culture
Deuxième sujet qui a fortement clivé notre hémicycle strasbourgeois : la culture. Et pour cause : le 31 août 2022, Jeanne Barseghian annonçait la fermeture, temporaire, des musées strasbourgeois deux jours par semaine. Une décision fortement impopulaire, donnant lieu à une grève le 17 septembre, et qui a alimenté les discussions politiques.
Pierre Jakubowicz éructe, parlant de « culture sacrifiée », tandis que son compère Nicolas Matt soulève la « radicalité de la mesure » et s’interroge sur « l’agenda politique poursuivi ». Côté Jeanne Barseghian, ces critiques sont inacceptables : « La manière dont notre patrimoine municipal est traité est une honte et on vient nous donner des leçons ? On prendra nos responsabilités, contrairement à ce qui a été fait dans le mandat précédent, c’est-à-dire rien ». Premier lever de rideau.
Enfin, pas tout à fait. Puisque le 8 décembre dernier, la Ville annonce diminuer les subventions données aux acteurs culturels, de l’ordre de 2,5 %. Le sujet revient donc dans l’arène municipale le 13 décembre, avec notamment Alain Fontanel parlant de « confinement budgétaire » et Catherine Trautmann déclarant que Jeanne Barseghian est la « maire de la dégradation des budgets pour la culture ».
Pour la majorité, Syamak Agha Babaei déplore que « ce débat n’échappe pas à la caricature », avec « des informations inexactes, répétées par un ancien premier adjoint et une ancienne maire ». Finalement, tout rentrera dans l’ordre en mars 2023, avec les musées de Strasbourg pouvant désormais rouvrir 6 jours sur 7.
Néanmoins, le sujet de la culture est toujours tendu, et le meilleur exemple reste qu’il a servi de détonateur à un moment théâtral majeur pour le conseil municipal.
7) L'opposition quitte l'hémicycle (30 janvier 2023)
Généralement, c’est admis : un conseil municipal strasbourgeois, ça dure obligatoirement plus de 10h. Mais même après trois ans passés à apprendre à les connaître, les élu(e)s strasbourgeois(es) trouvent toujours le moyen de nous surprendre.
On s’attendait en effet à tranquillement dépasser minuit ce 30 janvier, mais un nouvel imbroglio au niveau du règlement intérieur, top 3 des marronniers strasbourgeois, fait basculer ce conseil dans la catégorie des très grands.
On rembobine. L’ordre du jour terminé, on passe aux résolutions, plus précisément, celle de Pierre Jakubowicz intitulée “Rouvrir les musées, une priorité”. Syamak Agha Babaei lui notifie que sa résolution pourra être lue, mais pas votée, car des annonces sur la réouverture classique des musées devraient bientôt arriver. Incompréhension du côté de l’élu d’opposition, et première suspension de séance, puis deuxième. Finalement, Jeanne Barseghian demande à Pierre Jakubowicz de lire sa résolution, ce qu’il refuse.
Bon an mal an, on passe alors à la suivante, toujours portée par l’élu d’opposition. Et cette fois-ci, coup de théâtre dans la villa : il annonce que lui et son groupe quittent l’hémicycle ne voulant pas “participer à cette farce”. Il est rapidement suivi par le PS et LR, laissant alors la majorité toute seule dans l’hémicycle. Tout le monde rentre chez soi plus tôt que prévu, et se chamaillera par voie de communiqués de presse interposés. Un désormais classique dans des relations redevenues houleuses.
8) La politique de stationnement (20 septembre 2021 puis 20 mars, 10 mai et 26 juin 2023)
On ne pouvait décemment pas terminer cet article sans mentionner le sujet chaud du moment, qui marquera encore très probablement la majorité des débats en ce 26 juin : la réforme du stationnement. Le premier démarrage date du mois septembre 2021, où la municipalité annonce que le stationnement résident va augmenter.
Tout de suite, branle-bas de combat et faux chiffres du côté de l’opposition, et notamment Pierre Jakubowicz déclarant à Actu Strasbourg que “un abonnement à un parking en ouvrage coûtera désormais 170€”. En réaction, Jeanne Barseghian déclarait alors que « depuis le début du mandat on s’habitue à rétablir la vérité sur des fake news lancées par l’opposition”. 1ere vitesse passée.
On arrive alors au conseil municipal du 20 septembre 2021. Les débats sont longs, houleux et encore une fois pas avares en faux chiffres, courtoisie cette fois-ci de Jean-Philippe Vetter. L’élu affirme que le prix de stationnement résident parisien est à 45 euros par an, ce qui est faux.
Quant à la majorité, accusée de cliver les Strasbourgeois(es), elle répond : “On parle de cliver, exclure, punir et récompenser les habitantes et habitants. Mais qui clive vraiment ? Qui attise les peurs et formule des annonces fausses avant même que la concertation ait eu lieu ? Qui donne des chiffres délirants qui n’amènent à rien ?”. La délibération est votée, deuxième vitesse de passée.
Petit saut dans le temps, et nous voici en mars 2023. Après 1 an et demi sans donner de nouvelles de leur “révolution des mobilités”, la municipalité revient en Y : fin du stationnement gratuit au Neudorf et à l’Orangerie à l’horizon 2024, passage en zone rouge de plusieurs zones et surtout, augmentation du stationnement résident à… 40 €. Alors même que Jeanne Barseghian avait déclaré en septembre 2021 que le tarif ne dépasserait pas les 30 €.
Pourtant, l’opposition ne la reprendra pas sur ce point lors du conseil municipal du 20 mars 2023. Préférant les punchlines aux chiffres, Nicolas Matt sort sa plus belle référence littéraire : « C’est un fouet fiscal pour imposer 50 nuances de vert ». Quant aux communistes, ils se prononcent également contre, avec Joris Castiglione dénonçant une “surtarification qui s’applique à plus de la moitié des Strasbourgeois(es)”. Le point est tout de même adopté, 3e vitesse.
La mesure fait énormément débat dans l’espace public, et particulièrement du côté des commerçants. Elle se retrouve une nouvelle fois au menu du conseil du 10 mai dernier, par les voix de Pierre Jakubowicz et Jean-Philippe Vetter, qui sortira sa phrase fétiche : « Si les Strasbourgeois n’avaient plus de voitures, vous commenceriez à taxer les vélos ». Une nouvelle fois, opposition et majorité ne s’écoutent pas et forment chacune une caisse de résonance à ses propres arguments.
Néanmoins, force est de constater que la majorité met du diesel dans son vélo-cargo sur quelques points de sa réforme ces dernières semaines. Elle effectue notamment un changement de zone pour l’avenue des Vosges, passant au orange, mais également pour le Neudorf, qui sera en zone verte sur tout le quartier. Elle proposera ces nouveaux changements ce 26 juin au vote du conseil municipal, avec une opposition qui n’hésitera sans doute pas à y aller plein phare.
En trois ans, le conseil municipal a vu naître de nombreux débats, sur des sujets divers et variés. Néanmoins, il est désormais quasi systématiquement l’arène de débats extrêmement âpres, qui confinent parfois au ridicule des postures. Alors bon mi-mandat à toutes et tous nos élu(e)s, bon conseil municipal et on se retrouve bientôt, pour d’autres moments chauds !