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Ils veulent métamorphoser Strasbourg : 18 grands projets qui vont rythmer les prochains mois

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Comme la pluie le montre malheureusement si bien, la rentrée a bien débuté à Strasbourg. L’occasion de faire un point sur différents gros projets qui vont à coup sûr bouleverser et faire bouger notre ville. Urbanisme, façon de se déplacer, culture et sport : Strasbourg ne va pas chômer entre la fin d’année 2024 et 2025.

2024/2025 : saison charnière pour Strasbourg. On ne parle pas (que) du Racing, mais bien de la ville en elle-même : à deux ans des prochaines municipales, de nombreux grands projets sont désormais lancés, et Strasbourg va grandement se transformer. Trams, culture, sport ou urbanisme : attendez-vous à voir le paysage changer, au fur et à mesure des chantiers.

Pas de panique néanmoins, les travaux et projets ne sont pas prêts de s’arrêter dans notre ville après 2025 : Strasbourg bouge et évolue constamment, étant la grande ville qu’elle pense être. De gros chantiers sont déjà prévus pour 2026, comme la réfection du Palais des fêtes, destiné à accueillir les représentations de l’Opéra, entrant également en travaux la même année.

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Stras-bouge : les grands projets mobilité

Tram Nord : la phase décisive de l'enquête publique

Un budget de 268 millions d’euros [co-financé par l’État et les collectivités, ndlr], 6.5 km de pistes cyclables créées, 5 km de nouvelles voies, 9 nouvelles stations, une connexion vers Bischheim et Schiltigheim, mais aussi 46 000 nouveaux/lles voyageurs/ses par jour, un nouveau parking de 300 places, un nouveau parc place de Haguenau, 600 arbres plantés et la fin du transit avenue des Vosges. Bref, le Tram Nord, c’est LE projet des municipalités strasbourgeoise et schilikoise ainsi que celui de l’Eurométropole (EMS)

Au niveau de la date de début des travaux, on s’attend à une pose de rails début 2025. Mais avant cela, il faut que le projet passe l’étape de l’enquête publique : pour faire simple, une Commission d’enquête indépendante se charge de récolter toutes les contributions des habitant(e)s de l’Eurométropole souhaitant apporter leurs idées, craintes ou critiques, du 9 septembre au 18 octobre.

Après ces 40 jours débutera une partie de ping-pong entre la Commission et l’EMS, qui aboutira à un avis favorable, défavorable ou favorable avec des réserves. L’Eurométropole prononcera ensuite une déclaration d’intérêt général du projet, et pourrait alors annoncer suivre certaines recommandations ou résoudre certaines réserves qui seraient émises par l’enquête publique.

Si tout se passe bien, il ne restera qu’une dernière étape, et non la moindre : la déclaration d’utilité publique, réalisée par la préfecture. Dernier caillou dans la chaussure du projet, elle sera scrutée de près, puisque si elle est délivrée, les travaux pourront alors débuter en 2025, pour un rendu prévu en 2027. Mais avec un sujet aussi brûlant politiquement que le Tram Nord, on n’est sans doute pas au bout de nos surprises…

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© Alfred Peter / Document remis

Tram Ouest : 122 millions d'euros pour étendre la ligne F vers Wolfisheim

Projet moins polémique que le Tram Nord, son compère de l’ouest rentre désormais dans sa phase effective de travaux, après la pose de son premier rail le 26 août dernier. En tout, 4 km de voies supplémentaires vont ainsi rejoindre le réseau de la ligne F, pour desservir 8 nouvelles stations, mais également les communes d’Eckbolsheim et Wolfisheim.

Le projet s’accompagne de la création d’un tout nouveau parking-relais de 100 places (juste en face du McDo de Wolfisheim), d’une piste cyclable de 6 km reliant la route de Wasselonne à celle des Romains mais aussi d’une passerelle dédiée aux piéton(ne)s et aux cyclistes au-dessus des voies ferrées, pour relier l’est et l’ouest de Koenigshoffen, prévue elle pour 2027. Budget total ? 122 millions d’euros, pour un tram fonctionnel fin 2025.


Les Halles deviennent un « hub multimodal »

Attention, gros chamboulement en cette fin d’année 2024 pour les Halles. L’objectif ? Transformer le secteur en « hub multimodal », c’est-à-dire un lieu de passage où se mêlent différentes façons de se déplacer. Première conséquence : la gare routière devient une gare passante, ce qui signifie que les bus et cars ne pourront plus stationner.

Le projet prévoit également le réaménagement entier du secteur :

  • Un square multiplié par quatre, avec 3 700 m2 de surface, 75 nouveaux arbres plantés et d’autres aménagements prévus.
  • Une rue de Sébastopol coupée en deux : côté centre commercial, elle restera ouverte à la circulation pour continuer de permettre la desserte des bus et des cars ; côté commerces, elle sera piétonnisée, avec une piste cyclable bidirectionnelle.
  • Un accès amélioré au parking P3dont la rénovation se termine, grâce à un tunnel depuis la petite rue des Magasins.

Les travaux démarrent ce mois-ci, pour un projet qui met un coup de frais au secteur qui en avait bien besoin.


Le TSPO et une station de tram unique en France

De son petit nom le Transport en site propre de l’Ouest strasbourgeois (TSPO), il a pour objectif de mieux relier entre eux les différents moyens de transport. Il consiste ainsi en des voies réservées aux transports en commun sur la M351, avec la mise en service de 4,5 km entre Ittenheim et Wolfisheim, puis de 3 km de voies supplémentaires entre Wolfisheim et la centrale thermique d’Hautepierre.

Surtout, ce projet s’accompagne d’une création unique en France : une station dénivelée à l’arrêt de tram D « Paul Éluard », directement sur l’autoroute et connectée au réseau tram. Elle permettra de rejoindre la ligne D depuis le TSPO, en provenance de Wasselonne. Isolée de la circulation, elle aura des quais de 50 mètres de long, qui disposeront chacun d’un escalier et d’un ascenseur. Son inauguration est prévue le 12 novembre, pour un projet où l’EMS aura été pionnière en France.


Stras-bâtit : les grands projets urbains

Archipel 2 : un quartier pensé par la municpalité

Archipel 2, c’est sans doute le projet qui représentera le plus les ambitions des écologistes strasbourgeois(es) en matière d’urbanisme. Complètement repris en main par la municipalité, il s’est orienté vers des logements plutôt que des bureaux, pour accueillir 1 500 habitant(e)s dans le futur.

On peut également mentionner la construction d’un grand parc de 4 hectares qui permettra de mieux relier différents quartiers entre eux, la création une promenade arborée, de deux passerelles cyclables, et enfin de quatre projets immobiliers prévus pour 2026.

Mais surtout, la municipalité a pu innover sur 18 000 m² de logements et de locaux d’activités supplémentaires dans le quartier, répartis en quatre lots différents. Pêle-mêle, on pourra y retrouver un café, un parking en silo de 157 places, 290 m2 de local à vélos pour une bonne partie de l’ensemble immobilier d’Archipel 2 ou encore une résidence étudiante de 86 logements.

On peut encore mentionner différents tiers-lieux, mais aussi 451 m2 de locaux qui seront utilisés pour héberger les artistes et les troupes du Maillon, ainsi que des logements abordables, dont certains qui seront réservés aux personnes atteintes de handicap et enfin un hôtel d’insertion dédié aux femmes. Bref, un quartier nouvelle génération, qui continue de sortir doucement de terre.


Les Deux-Rives, toujours en construction et en mouvement

Dans l’environnement constamment en mouvement que représente le projet urbain Deux-Rives, de nombreuses nouveautés sont encore prévues en cette fin d’année 2024, pour changer le visage d’un quartier qui évolue à chaque fois que l’on passe devant.

On peut mentionner l’arrivée d’une grande plaine sportive, de la future maison de santé (dans un quartier considéré comme un désert médical), d’une piste cyclable sur la route du Rhin et d’une médiathèque toute neuve.

En plus d’un récent parking de 500 places, de nombreux projets immobiliers vont continuer de sortir de terre, comme une école hôtelière et le premier établissement primaire du secteur [les deux prévus pour 2026, ndlr].

Enfin, un parc de 5,6 hectares fait progressivement son apparition entre les quartiers Coop et Starlette. Les travaux ont débuté sur les 2/3 du parc cet été, pour être fin prêt en 2026 pour l’arrivée de la nouvelle école. Les Deux-Rives n’ont pas fini de révéler leurs surprises.


Le renouvellement urbain dans plusieurs quartiers prioritaires

D’ici 2025, il va y avoir de sacrés changements dans différents quartiers prioritaires de la Ville, tous concernés par le 2e programme de renouvellement urbain de l’Eurométropole de Strasbourg (PRU). Courant jusqu’en 2030, ce dernier concerne ainsi 11% de la population de l’Eurométropole, soit 53 400 habitant(e)s, avec des investissements à hauteur du milliard d’euros.

À Strasbourg, on peut mentionner le projet Pixel à Hautepierre qui compte bien transformer le quartier à l’horizon 2025, avec 41 nouveaux logements, du T2 au T5 avec balcon, terrasse ou jardin et répartis en deux bâtiments.

Il y aura également un parc central créé au sein de la maille Éléonore, accompagné d’une allée paysagère qui traversera non seulement cette dernière mais également la maille Brigitte, afin de relier, à pied, le parc du Glacis à la plaine des Sports. Enfin, le théâtre d’Hautepierre est également grandement attendu dans le quartier.

À la Meinau, le renouvellement urbain est lancé depuis 2019 et se concentre sur deux secteurs résidentiels (rues Weber, Languedoc et Bourgogne) et un secteur d’équipements sportifs et naturels autour du lac du Baggersee, avec pour objectif : 298 logements requalifiés, 378 logements réaménagés en pieds d’immeubles, 450 logements neufs et 5 hectares d’espaces publics aménagés.

Récemment, les deux grandes tours rue Schulmeister et rue de Provence ont été déconstruites, marquant fortement la fin d’une certaine vision du quartier. Dans le secteur, les travaux débuteront à partir de 2025, en attendant la finalisation de travaux sur les réseaux de chaleur en cours. Pour la grande tour du 15 rue de Provence, ils démarreront probablement en 2026, après le curage et le traitement de l’amiante, qui prendront plusieurs mois. En espérant que l’esprit du quartier et ses habitant(e)s soient associés au projet !

quartier meinau
© Charlie Picci-Claude / Pokaa

Enfin, au Neuhof, le secteur Lyautey va radicalement changer de visage en 2025. Ancien hôpital désaffecté depuis 2008, le site de 2,3 hectares en plein coeur du quartier accueillera bientôt un collège de 600 élèves, un tiers-lieu, des pistes cyclables mais également près de 90 logements.

Niveau calendrier, les travaux du collège [qui n’aura pas de cantine, gros point noir, ndlr] ont déjà débuté, pour une ouverture prévue à la rentrée 2026. Côté tiers lieu, l’ouverture est inscrite en 2025, avec des travaux en cours cette année. Côté logements, ils sont prévus pour 2025, tandis que pour les cheminements piétons et cyclables, les aménagements ne sortiront pas de terre avant 2027.


L'ouverture officielle de la Manufacture des tabacs nouvelle génération

En octobre, ce sera un grand moment pour la Manufacture des tabacs : son ouverture officielle, maintenant que tout le monde s’est bien installé dans ses 22 000 m2 nichés en plein coeur de la Krutenau. L’auberge nouvelle génération The People Hostel, le lieu pour manger, boire et consommer local Kooma, le pôle d’excellence de géosciences, de l’eau, de l’environnement et de l’ingénierie (G2EI) de l’Université de Strasbourg, la Haute école des arts du Rhin [qui effectue sa première rentrée en septembre, ndlr]… les occupant(e)s ne manquent pas et le lieu fourmille.

Hôtesse du village du FARSe cette année, la Manuf’ a également vu ses abords être complètement transformés, avec à l’avant une voie de circulation enlevée et une piste cyclable bidirectionnelle de 3,5 mètres qui a fait son apparition – depuis la place Sainte-Madeleine jusqu’à la rue des Orphelins.

À l’arrière, une rue de la Manufacture piétonne, entièrement réorganisée autour d’une place, afin de créer un futur lieu de vie et de rassemblement, sans vis-à-vis issus des habitations.

D’ailleurs, quelques semaines avant l’inauguration officielle se tiendra une bamboche un peu spéciale en plein coeur du réacteur : la soirée des 10 ans de Pokaa, une fête « Kooma la maison ». Un grand projet également, pour nous (alors rendez-vous le 25 septembre).


Stras-culture : les grands projets culturels

Le cinéma Star Saint-Ex en travaux

Les cinémas Star vont attaquer en 2025 un gros morceau de leur histoire : toute une série de travaux pour rénover et mettre aux normes le ciné du Star Saint-Ex, situé rue du 22-Novembre. Un projet au budget de 7,5 millions d’euros, toutes taxes comprises, avec l’objectif d’en faire le plus grand cinéma d’art et d’essai de France.

Mais avant ce gros chantier, qui nécessitera la fermeture du cinéma et qui devrait faire l’objet d’une future délibération dans un prochain conseil municipal, la Ville profite déjà de 2024 pour mener quelques travaux dans le bâtiment qu’elle possède. Pour cette année, la focale est ainsi mise sur la création d’un accès pour les PMR, mais également sur un meilleur accueil du public et des groupes scolaires.

cinéma star saint ex
© Vivien Latuner / Pokaa

La réouverture tant attendue du Musée zoologique

Une réouverture qu’on attend depuis cinq ans, date de la fermeture du Musée zoologique pour travaux. Annoncée en 2022, 2023 et 2024, elle sera normalement effective en 2025. Un soulagement pour les Strasbourgeois(es) attaché(e)s à ce musée, véritable cabinet de curiosités.

Pour la réouverture, on aura sans doute l’occasion d’admirer le squelette de la grosse baleine bleue du musée, restaurée grâce au mécénat. Et avant qu’on puisse à nouveau se perdre dans ses dédales, le musée nous ouvrira ses portes pour une séance photo de ses collections… Mais on n’en dit pas plus pour le moment.

Musée Zoologique
© Chloé Moulin / Pokaa

La Laiterie se refait une beauté

Salle chère au cœur des Strasbourgeois(es), La Laiterie a passé un nouveau cap dans son projet de rénovation en mars dernier : le permis de construire ayant désormais été obtenu, les travaux ont finalement démarré en juillet dernier, pour un rendu espéré en 2026. Le projet ? L’augmentation de la jauge de la grande salle de 870 à 1 164 places, un agrandissement des gradins, un nouvel espace fumeur et une nouvelle entrée, au sein de l’ancien Hall de la vache.

Une fois les travaux de La Laiterie achevés en 2026, d’autres prendront le relais, notamment le déménagement du Club, la petite salle de La Laiterie, dans l’ancien Hall des chars, occupé actuellement par l’Espace K. Deux nouveaux espaces verront ainsi le jour de l’autre côté de la rue du Hohwald.


Les rénovations du Palais Rohan

Depuis plusieurs années maintenant, la municipalité écologiste s’attelle à rénover un « patrimoine culturel parfois défectueux » selon les mots de la maire de Strasbourg. Comme son compère du Musée alsacien, le Palais Rohan va connaître des travaux de rénovation d’ampleur dans le salon d’assemblée, la seule pièce qui n’a subi aucune intervention depuis la guerre de 1870.

Les travaux de restauration porteront ainsi sur les menuiseries et lambris, staffs et stucs, parquets, toiles peintes, tentures et rideaux, lustrerie, électricité et mobilier. Tout un travail, qui démarre cette année pour plus d’un an et demi. Coût total ? 1,85 million euros, compris dans les 296 millions du Contrat triennal Strasbourg capitale européenne.

Musées de la Ville + arts décoratifs + palais rohan
© Musées de la Ville de Strasbourg / Photo d'illustration

Le cinéma MK2 toujours sans réelle date d'ouverture

Si Strasbourg a son nombre de serpents de mer, sa comparse de Schiltigheim en compte aussi. Parmi eux, le projet de l’immense cinéma MK2, le premier de la sorte hors Paris, sans cesse repoussé d’année en année. En 2020, il était prévu pour 2022, en 2021, c’était à coup sûr 2023, et en 2022 il était annoncé en 2024. Néanmoins, au vu du passif du projet et de l’absence de communication sur le sujet, il est probable que les Schilikois(es) n’aillent pas se faire une toile tout de suite dans l’ancienne malterie Fischer.

Quoi qu’il en soit, le complexe cinématographique a quelque peu évolué depuis les premières annonces. Il y a toujours 9 salles de cinéma, mais avec cette fois-ci une jauge plus réduite ; il devrait y avoir 700 places contre les 1 500 encore annoncées sur le site de la Ville de Schiltigheim.

Comme son grand frère MK2 Nation, le MK2 schilikois accueillera une cinquantaine de chambres d’hôtels transformables en salles de projections privées. Une offre qui s’accompagnera d’un restaurant au rez-de-chaussée et une galerie d’art-vidéo de 300 m2 aux 2e et 3e étages. Maintenant, il ne reste plus qu’à guetter une date d’ouverture.

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© Maksym Toussaint / Pokaa

Stras-sport : les grands projets sportif et loisir

La Meinau en grands travaux

Pour sa deuxième saison sous BlueCo, aussi inquiétante qu’intrigante, le Racing doit composer avec un gros quart de la Meinau en travaux. Ceux de la tribune ouest [le Kop, ndlr] ont été finis juste à temps pour la réception de Rennes, et c’est désormais au tour de la tribune sud de rentrer dans un gros chantier. Conséquence ? Le stade ne peut désormais accueillir qu’un peu plus de 20 000 personnes pour la saison 2024/2025, contre 26 000 d’habitude.

Dans une ambiance forcément différente, les travaux prévoient ainsi d’étendre la tribune sud, avec une section basse constituée des gradins existants, conservés et étendus jusqu’au terrain, surplombant la fosse actuelle, et en partie haute une terrasse « business » de 4,5 mètres de profondeur.

Dans le même temps, la fan zone, située au cœur du stade, est en pleine expansion, avec un pavillon qui devrait être livré pour l’automne 2025, et qui rassemblera une boutique, une billetterie et un bar nommé le 90+4. Des travaux qui s’étendront ensuite encore jusqu’à l’été 2026, où la toute nouvelle Meinau sera prête à accueillir 32 000 supportrices et supporters. Un investissement qui montre un Racing décidé à monter son ambition d’un cran.

meinau travaux
© Nicolas Kaspar / Pokaa

La Foire Saint-Jean

Serpent de mer numéro 1 de l’exécutif strasbourgeois, la Foire Saint-Jean a semble-t-il enfin trouvé un point de chute après des mois de polémiques et l’annulation pure et simple de la dernière édition. Le lieu ? Une esplanade festive de quatre hectares plaine des Bouchers, qui devra être prête à accueillir 115 forains pour l’édition 2025. Un choix entériné depuis longtemps, mais dont le début des travaux a de nombreuses fois été retardé.

Désormais, en attendant les préconisations de la SPL Deux-Rives en charge du projet, la municipalité va s’atteler à développer l’accessibilité du lieu, peu évidente au premier abord. Il est prévu une navette, passant par le P+R Elsau et la rue de la Montagne-Verte (comme la ligne 40), qui tournerait ensuite au parking Krimmeri devant la mosquée, en étant connectée également avec la gare Krimmeri-Meinau. Bilan des courses ? Une connexion entre les différents parkings (représentants près de 1 500 places), les lignes des trams et la gare.

Enfin, pendant chaque Foire Saint-Jean, la rue de la Plaine-des-Bouchers sera transformée en 2×1 voie, contre 2×2 voies actuellement, avec du stationnement en voirie des deux côtés. Un travail supplémentaire sera réalisé sur les pistes cyclables, afin d’offrir un plus grand stationnement des vélos. On attend désormais le début des travaux, pour un budget prévisonnel de 8 millions d’euros, mais qui pourrait partir à la hausse.


Stras-fini : les derniers grands projets

Un futur café-restaurant dans Netxmed

Alors que le projet Nextmed continue de s’agrandir au sein de l’Hôpital civil, avec 5 nouveaux bâtiments à construire pour accueillir encore plus d’entreprises et d’innovation à l’horizon 2032, un bâtiment atypique de 860 m2 est sorti de terre, dans l’ancien pavillon Blum.

De son petit nom La Pagode, le bâtiment devrait accueillir un café-bar-restaurant au rez-de-chaussée et au sous-sol. Si pour le moment, aucun exploitant n’a été trouvé, les porteurs/ses de projet de désespèrent pas.

En attendant, les deux derniers étages sont réservés à deux plateaux de bureaux : au 1er, des locataires travaillant dans le domaine du médical, et au 2e, la fondation de l’Université de Strasbourg. Les premiers locataires arriveront sur place dès septembre 2024. Coût total du projet ? 3,3 millions d’euros.


Un repreneur pour la brasserie Kohler-Rehm place Kléber

Alors que de nombreuses enseignes continuent de fermer au centre-ville, la brasserie Kohler-Rehm reprend petit à petit vie place Kléber. Rappelez-vous, c’était déjà la surprise du marché de Noël 2023 : elle proposait aux Strasbourgeois(es) et touristes gaufres, vin chaud, bières Licorne et autres joyeusetés de Noël, loin de la dent creuse devant laquelle on passait chaque matin depuis octobre 2020.

Une réouverture éphémère qui en préfigure une autre, celle-ci plus durable. Pour le futur de la brasserie, les discussions sont toujours en cours pour trouver le/la futur(e) repreneur/se. Les propriétaires des lieux ont une volonté : que celles et ceux qui investiront les murs de l’ancienne brasserie soient un ou plusieurs acteurs/rices du territoire. Les 700 m2 pourraient alors devenir un espace partagé ! Si une réouverture avait été annoncée par certain(e)s avant l’été, force est de constater qu’il faudra sans doute attendre encore un peu avant de voir l’espace reprendre vie. On a hâte, parce que le secteur en a bien besoin.


L'interrogation du Printemps

Grand projet parmi les grands projets, la fermeture du Printemps à la fin de l’année 2021 a marqué tout le secteur du centre-ville. Sans son phare et agrégateur commercial numéro 1, les rues de la Mésange et de la Haute-Montée connaissent depuis des jours difficiles, affichant souvent portes closes, malgré un renouvellement dans les enseignes assez rapide.

Sur le sujet, au-delà des sempiternelles blagues du 1er avril, peu d’infos filtrent réellement sur l’avenir du lieu, et les responsables du commerce à la Ville de Strasbourg ne réussissent pas toujours à contacter le propriétaire du bâtiment. Il y a donc peu de chances de voir le Printemps reprendre vie dans un futur proche, sous quelque forme que ce soit.

printemps lieu pokaa 1
© Nicolas Kaspar / Pokaa

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Commentaires (5)

  1. Bonsoir. Je suis heureuse de ne pas vivre en ville. J’ai aucune idée de ce que sera cette ville, mais ce ne sera plus la mienne en tout cas. Je souhaites bien de bonheur à ceux qui restent. A bon entendeur…salut.

    • A l’inverse de vous, hate de voir ces projets aboutir. Enfin, une vision de ville. Des choix courageux qui feront du bien. Je suis très heureux de voir les travaux dans l’école de mes petits enfants et de voir tout ce qui a déjà été fait n’en déplaise aux grincheux.

  2. Bonjour vous parlez de renouvellement rapide des enseignes rue de la mésange. Vous avez une vue particulièrement optimiste c est un véritable désastre commercial. Les boutiques ferment les unes après les autres. Super l attractivité de Strasbourg centre!!! Bientôt il ne restera personne pour payer les impôts. Merci pour ce travail de refonte visionnaire de Strasbourg à fond dans la décroissance et droit dans le mur

    • A fonds dans la décroissance ? rien que ça. La mairie de Strasbourg a un sacré pouvoir, elle est reponsable des faillites européennes et mondiales de chaines de magasins comme Esprit, Camaieu, Vans et autres.

      Je suis contente de venir à Strasbourg faire du shopping et découvrir de nouvelles friperie, de nouvelles boutiques. Des magasins ferment, d’autres ouvrent et ouvriront, c’est la vie.

  3. La politique de la maire a transformé cette ville en ville morte ; commerces fermés partout , à l’abandon, bâtiments tagués et délabrés (marbre du printemps), ville sale (des rats partout) forte insécurité, racailles, plus d’animation ou vie nocturne , la ville se transforme en cité dortoir, le quartier de la gare est devenu dangereux et mal fréquenté !! bref cette politique est une vraie catastrophe pour une ville qui fut par le passé l’une des plus belle d’europe !

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