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On a rencontré Jeremy, fondateur de Pelpass et Batman de la culture alternative strasbourgeoise

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Créée en 2004 par une bande de potes épicuriens à l’énergie débordante, l’association Pelpass fait aujourd’hui partie intégrante du paysage culturel strasbourgeois. Une offre alternative qualitative, une éthique irréprochable et de belles valeurs… Voilà ce à quoi Pelpass doit sa réputation !

Aujourd’hui, la proposition du collectif se déploie sur le territoire à travers quatre temps forts, que l’asso cherche à pérenniser et à asseoir dans le paysage culturel local de manière générale.

D’abord, puisque celui ci ne saurait tarder, il y a Paye ton Noël dont la 13ème édition aura lieu du 19 au 21 décembre. Événement pluridisciplinaire par excellence, Paye ton Noël cherche à mélanger musique et arts de la rue, avec toujours cette idée de donner un rendez-vous alternatif aux Strasbourgeois pendant la période de Noël.

Deuxième temps fort, Fanfar’o’doï ! Une seul but : montrer tout ce qui est possible de faire avec des fanfares, dans tous les styles de musique ! Initialement développé au Molo, ce projet s’implante en ville depuis trois ans sur différents espaces publics.

Beaucoup moins connu, mais beaucoup plus pointu, Ind’hip’hop est la troisième action majeure de Pelpass. Ce festival au groove inimitable vise à mettre sur le devant de la scène le hip-hop indé et les artistes émergeants, pour montrer finalement ce qui existe au-delà des groupes qui remplissent des salles comme La Laiterie.

Pour finir, le meilleur pour la fin : le Pelpass Festival au Jardin des Deux Rives. La première édition a vu le jour à l’occasion des dix ans de l’asso il y a quatre ans. Le projet ? Un festival de musique actuelle multi genres faisant la part belle aux groupes émergents et indépendants, dans une ambiance guinguette chaleureuse et unique qui conquit le cœur de quelques 3000 personnes par jour chaque année.

Pour en savoir un peu plus sur cette asso comme on aimerait en avoir plus, j’ai rencontré Jeremy, directeur de la programmation et fondateur de Pelpass… Il y a 14 ans déjà !

Salut Jeremy, d’où viens-tu et d’où viens Pelpass ? 

J’ai grandi à Cosswiller, j’aime bien faire la promo de ce petit village, tout a un peu commencé là-bas. Avant Pelpass, j’avais monté un petit festival dans le jardin de mes parents, c’était super convivial et vraiment sympa. La deuxième année on était 1200, c’était incroyable. Après ça, on était plusieurs collectifs de personnes avec le souhait de monter un projet, c’est ainsi qu’est né Pelpass, de la région de Saverne.

Par la suite, on s’est rapidement dirigé vers Strasbourg et on s’est rapproché naturellement du Molodoï qui était déjà à ce moment la salle associative par excellence. Maintenant encore on est très investi dans le lieu.

C’était quoi l’idée de départ ? 

C’était d’organiser des événements pluridisciplinaires. Pour le premier projet, on a fait un après midi jeux video et jeux d’échecs, suivi d’une démo de kung fu, un contest de skate puis pour un finir, un concert de funk et de hip-hop. A la base, on voulait juste faire des événements qui nous faisaient plaisir, on était au lycée on voulait s’éclater, on a mélangé toutes nos énergies et ça a donné Pelpass.

Tu peux me parler de votre direction artistique ?

On va privilégier les artistes émergeants et indépendants. On ne va pas proposer des choses qu’on a pas envie de défendre ou de porter, on est pas là non plus pour programmer des artistes qui remplissent les salles. On a une niche autour du rock indé, du hip-hop, de la musique world. C’est sur qu’un truc très très jazz on ne va pas le faire. Même si on programme de l’électro, on va se tourner vers de l’électro plus tropicale ou afro ou des lives modulaire dans lesquels on se retrouve plus. Au final, ce qui est important c’est de conserver une programmation qui ressemble aux gens qui sont dans l’asso, et qui nous fait kiffer

C’est quoi les valeurs que vous souhaitez véhiculer ?

Pelpass, c’est avant tout de la bienveillance et de l’humain ! Quand on voit que sur certaines réunions on arrive à être 60, c’est assez parlant. Il y a plein de gens qui sont concernés par ce qu’on fait, qui ont vu grandir et évoluer le projet. On est dans une histoire humaine, du CA aux bénévoles, plein de gens sont hyper investis et réfléchissent communément à ce qu’on construit.

C’est quoi votre relation et votre rapport avec le Molodoi ? 

Ce qu’on apprécie beaucoup avec le Molo, c’est qu’on peut vraiment s’accaparer le lieu, le moduler et accueillir les gens en véhiculant l’énergie et l’image qu’on souhaite ! C’est des valeurs et des aspects qui sont hyper proches de celles de Pelpass, donc naturellement on s’y sent bien.

Il y a un tissu associatif incroyable à Strasbourg, et le Molodoi reste un lieu d’accueil pour ces dernières, mais aussi d’échange, de croisement et de lieu pierre angulaire de la culture locale. 

Tu penses quoi de la dynamique culturelle en matière de vie nocturne à Strasbourg ?

Avec Pelpass, on s’est jamais vraiment placé dans le milieu de la nuit à proprement parler. On fait évidement des choses en soirée, mais on est pas très proche de l’univers clubbing, ni de son réseau. Mais je trouve que ça a évolué d’une façon folle à Strasbourg ces dernières années. Il y a autant d’acteurs que de propositions et j’ai l’impression que pour le moment personne ne se marche dessus, tout le monde arrive à faire son truc et je trouve ça hyper bienveillant.

Strasbourg a toujours été une capitale culturelle à tous les niveaux, des concerts à la vie nocturne, la teuf, le divertissement… il y a une offre conséquente et des lieux emblématiques qui ont participé à créer cette dynamique unique, comme le Mudd ou le Rafiot par exemple. Cependant, je pense qu’il faut faire attention avec la multiplication des gros lieux. Le public n’est pas extensible non plus, pour le moment ça se passe bien mais il faut veiller à pas se marcher dessus.

Ce que je ressens aussi, c‘est qu’il y a de plus en plus de gens qui se disent « c’est facile de monter une asso, on va faire de soirées avec des DJ et rentrer de l’argent », sans réelle démarche, comme un projet marketing. Pour moi une asso, c’est un projet solidaire et collectif, loin de l’esprit mercantile. 

Pour retrouver Pelpass dans les prochains temps..

Cannibale – Doomsquad – Zidane // 15/11 // Molodoï

Paye Ton Noël 13

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