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Chill, nature et frénésie dansante… Récit d’un strasbourgeois au Monticule Festival

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J’avais entendu parler du Monticule Festival il y a quelques mois. Un festival où « hippies et amoureux de musiques électroniques se réunissent et s’harmonisent dans un cadre naturel idyllique » m’avait-on dit. Il faut dire que leur aftermovie de l’édition 2018 était plutôt aguicheur, alors sans trop y réfléchir, et parce que je me fais trop vieux pour survivre une nouvelle fois au festival de Dour, j’ai monté une petite équipe, et j’ai signé.

Voici l’humble compte rendu de mon expérience au Monticule festival 2019 qui avait lieu du 19 au 23 juin.

La première chose à savoir, c’est que le Monticule se mérite, pour nous autres strasbourgeois. Il vous faudra vous armer de patience, de diesel ou de tickets de train, car la joyeuse sauterie se situe sur le Domaine de Gayfié, au charmant village de Saint-Jean-de-Laur, dans la Vallée du Lot.

Le domaine en question, propriété de la mère de l’un des organisateurs, est l’atout numéro uno du festival. Je manque de qualificatifs pour le décrire. Imaginez-vous perdu en pleine nature, dans un domaine verdoyant offrant une vue imprenable sur la vallée du Lot et sur son fleuve du même nom. Composé d’une ancienne ferme, dessiné par une grange, une bergerie, puis quelques installations éphémères : balançoires, toboggan, cabanes et autres constructions qui subliment l’espace en ne faisant qu’un avec la nature. Par un aménagement intelligent du site et une scénographie en bois 100 % artisanale, les organisateurs réussissent le pari de nous donner l’impression d’évoluer en totale liberté, dans une sorte de bois enchanté. Pour parfaire le tout, on trouve une piscine au beau milieu du site, avec un toboggan lui aussi 100% fait main, et ça, ça n’a pas de prix !

En ces lieux bénis des dieux, on a le choix de bercer nos oreilles au silence de la nature, comme au rythme des basses. Et si on a la possibilité de chiller, de danser, il est aussi possible de faire des cours de yoga, des parties de tennis ou de basket ou encore des tours en calèche. Pas de brouhaha, pas de voitures, pas de pollution… Même la foule n’est pas un problème puisque le festival accueille quelques 2000 âmes seulement. En somme, on se croit vite dans une grande colonie de vacances du bonheur.

Les 58 artistes à l’affiche évoluaient sur cinq scènes aux atmosphères bien différentes. On a plané sur de l’ambiant, médité sur des sonorités magiques, tapé du pied frénétiquement sur de la techno énergique et dansé à n’en plus pouvoir sur de l’électro pointue, ultra qualitative et définitivement fédératrice. Le point commun à tous les espaces scénique était sans aucun doute la communion et l’énergie communicative qui s’y dégageaient systématiquement, sans laisser personne indifférent.

Ainsi, sur le camping ou sur le site du festival, il plane cette synergie indescriptible entre les âmes et les éléments, une douceur de vivre qui s’impose presque malgré nous, et des sourires, figés dans les visages.  

La “POOL” stage

Aux alentours de 21H30, on se retrouve au bar à champagne assister au délicieux spectacle du soleil se couchant dans la vallée. C’est à en faire frissonner les cœurs de pierre, croyez-moi. En suivant un petit sentier entre deux arbustes, on tombe sur une cabane dans un arbre, sur un petit campement fait de tapis et de bougies, on prend le temps d’y fumer une cigarette, de se dire combien on s’aime.

À quelques dizaines de minutes de marche du domaine, dans un sens ou dans l’autre, on peut accéder à une source d’eau naturelle à la clarté irréelle, à une grotte ou à plusieurs circuits de randonnées qui valent le détour. Il y a même le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passe juste devant le domaine… Coïncidence ? Je ne pense pas.

S’il y a un petit point négatif à éclaircir tout de même, c’est peut être au niveau de la nourriture qui n’est servie qu’à certaines heures de la journée. En festival, chacun vit à son rythme, et il n’est pas rare d’avoir plus envie d’une entrecôte en rentrant de soirée que d’un pain au chocolat. Gros bonus cependant du côté du bar puisque le Monticule fait partie des rares festival où l’on trouve de l’alcool fort, ça fait bien entendu toute la différence (bien entendu consommé avec modération) !

Vous l’aurez compris, mon bilan est plus que bon, chapeau les artistes ! C’est si agréable de se sentir en vacances tout en étant en festival. De pouvoir profiter du calme de la nature sans avoir à faire l’impasse sur de la bonne musique.

La magie du Monticule réside définitivement dans sa taille humaine, dans sa simplicité et son aspect artisanal. On sent qu’il y a une vraie famille derrière pour faire battre le coeur du projet, et il n’y a rien de plus important que la famille ! Longue vie à toi petit festival !


Photos : Bastien P. & Samy C.

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