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Dans l’intimité de Môman : la cathédrale de Strasbourg comme vous ne l’avez jamais vue

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La cathédrale de Strasbourg, notre inébranlable point de repère, notre gardienne toute de dentelle vêtue : on passe devant pour aller boire un verre, on l’aperçoit en se rendant au travail, on devine son unique tour au loin depuis toute la ville. Elle est partout, tout le temps, imprègne la vie des Strasbourgeois(es) depuis des siècles. On a décidé de rendre hommage à notre Môman d’amour, en passant l’après-midi avec elle, de la nef jusqu’à la plateforme. On a pris le temps de dénicher ses petits détails les plus émouvants, pour le bonheur de nos yeux. Et on vous partage ces moments hors du temps.

On voit la cathédrale tous les jours, mais souvent, dans la frénésie du temps qui file, on ne la regarde pas. On oublie de s’arrêter un instant, de profiter de la beauté de Môman, et de ses mille et un secrets. On a décidé d’y remédier : on a arpenté les détails en grès rose, de long, en large, en travers.

L’objectif ? Se délecter de tout ce que Môman avait à nous raconter, à nous montrer. Cette petite coquette s’est laissé photographier sous toutes les coutures, même les plus inattendues : c’est parti pour un moment d’intimité avec la cathédrale, grâce à des images toutes douces.

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Cathédrale (32)
© Marie Goehner-David / Pokaa

Drôles de personnages

La cathédrale est connue pour ses myriades de statues, qui tapissent l’extérieur et font vivre l’intérieur. Nous sommes allé(e)s faire coucou à celles qu’on oublie parfois, toutes petites et pourtant centenaires. On a rendu visite à l’homme le plus fort, au pied du second pilier nord, qui porte tout le poids de la cathédrale sur son dos. Et aussi, au petit chien de Geiler, qui porte bonheur à quiconque lui procure des caresses.

Et puis, notre regard s’est laissé happer par des personnages plantés dans des recoins discrets, qui portent les marques du temps qui passe, et des siècles qu’ils ont vu défiler.

Cathédrale (29) statue
© Marie Goehner-David / Pokaa

Quand les lumières dansent

L’intérieur des cathédrales, c’est sombre et lugubre ? En ce qui concerne Môman, jamais de la vie. À chaque pas, une nouvelle surprise : les bougies dansent au fil du mouvement des visiteurs/ses qui arpentent les allées, tandis que les vitraux révèlent des scènes bibliques baignées de lumière, aux détails et couleurs hypnotisantes.

Cathédrale (1) vitrail
© Marie Goehner-David / Pokaa

Petits exercices pour se muscler la nuque

Regarder vers le plafond, c’est l’assurance d’être pris(e) de vertige, dans le bon sens du terme. Les surprises ne s’arrêtent pas à la ligne de nos yeux : les voûtes qui nous surplombent ont bien des choses à nous dire, tandis que les hauteurs du bâtiment n’ont pas fini de nous faire sentir minuscule.

Cathédrale (77)
© Marie Goehner-David / Pokaa

L’ascension, entre explosion du rythme cardiaque et vues éblouissantes

Au compteur, 330 marches. La montée est longue, et les mollets ont intérêt à être échauffés. La souffrance vaut le détour : à travers les grilles et autres meurtrières (les ouvertures dans la façade, pas les criminelles voyons !), on voit la cathédrale comme jamais on ne l’a vue. Des détails architecturaux s’isolent, et des points de vue jusque-là inconnus s’ouvrent à nous. On ne regrette rien.

Cathédrale (51) vitrail
© Marie Goehner-David / Pokaa

À celles et ceux qui ont laissé leurs traces

Môman a beau avoir atteint l’âge mûr, elle continue pourtant de vivre avec son temps. Une des merveilles de l’ascension, c’est de voir comment les différentes générations ont marqué la pierre de leur passage.

D’abord par l’érosion de la matière, comme on peut le voir sur les marches désormais ondulantes. Aussi, par les restes laissés volontairement ou non : des confettis par ici, provenant sûrement d’un mariage, ou des pièces de monnaie accumulées par là en guise d’offrande.

Et surtout, on pense aux écritures qui jonchent la pierre. Initiales ou mots d’amour, autant de tentatives de laisser un bout de soi dans ce lieu qui nous survivra bien longtemps encore. Attention, c’est touchant, mais à ne pas reproduire : chaque graffiti enlève quelques points de vie supplémentaires à Môman.

La pratique n’est pas nouvelle, loin de là : au pied de la tour, les visiteurs/ses du XVème siècle faisaient appel à des tailleurs/ses de pierre, pour graver leur nom et marquer leur passage, avec style bien sûr.

Cathédrale (66)
© Marie Goehner-David / Pokaa

Chérie, on a des invité(e)s surprise

Et il n’y a pas que les humain(e)s qui se font une place entre ces murs : en scrutant un peu les recoins, on aperçoit quelques visiteurs/ses qui ont fait de la pierre leur nid douillet.

Cathédrale (55) vitrail
© Marie Goehner-David / Pokaa

Môman forever

À travers les vieilles vitres de la maison des gardes, sur la plateforme, les lignes dansent. Un peu à l’image de notre cœur qui vient de monter 330 marches qui bat devant tant de beauté. Un peu troublant, un peu onirique, on dirait que la cathédrale se dessine comme dans un rêve. Sauf qu’il est bien réel.

Cathédrale (17)
© Marie Goehner-David / Pokaa

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