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Ils et elles sont 36 : voici les Alsacien(ne)s qui vont tout péter aux Jeux olympiques de Paris

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Les Jeux olympiques de Paris démarrent officiellement ce vendredi 26 juillet, avec la cérémonie d’ouverture [même si certaines épreuves ont déjà débuté, ndlr]. Pour l’occasion, petit tour du propriétaire des 36 athlètes alsacien(ne)s qui vont tout péter lors des JO, jusqu’au 11 août prochain.

À Tokyo en 2021, ils/elles étaient 18. Pour les Jeux olympiques de Paris 2024, l’Alsace a doublé son contingent d’athlètes, le portant à 36 sportifs et sportives prêt(e)s à tout gagner. Objectif : faire mieux qu’à Tokyo, où la région avait ramené 3 médailles d’or (handball et volley), ainsi que 3 médailles d’argent (escrime et basket).

Dans cette liste très exhaustive se trouvent les athlètes né(e)s en Alsace, mais également celles et ceux qui y sont licencié(e)s, qu’ils et elles représentent la France ou non d’ailleurs. Après tout, notre région est une terre d’accueil. C’est parti !

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JO PARIS 2024 jeux olympiques
© Nicolas Michaud - Flickr / Photo d'illustration

• Athlétisme

Farida Abaroge (1500m)

C’est la belle histoire de ces Jeux : Farida Abaroge, athlète strasbourgeoise, participera à la plus grande compétition du monde avec l’équipe des réfugié(e)s. L’aboutissement d’un long parcours, parfois très compliqué, et d’un travail réalisé avec l’AS Strasbourg Athlétisme et Gérard Muller, son entraîneur, depuis son arrivée au club en 2020.

Qualifiée sur le 1500m, l’athlète qui court sans jamais se poser de questions n’a qu’un objectif : se qualifier pour la finale et gagner. Pour la suivre, ce sera le 6 août prochain pour les séries puis, on l’espère, le 10 août pour la finale. Et pour apprendre à mieux la connaître, on l’avait rencontrée il y a quelques mois.

Jeff Erius (4x100m)

Attention, il ne va pas falloir cligner des yeux, car avec lui tout va vite : Jeff Erius est sans aucun doute le futur du sprint français. Et depuis le 19 juillet dernier, il en est également le présent : à Albi, le Strasbourgeois de 20 ans est descendu sous les 10 » au 100m, en 9 »98. Pour rappel, le dernier Français à avoir fait mieux reste Jimmy Vicaut, avec un 9 »91 réalisé il y a six ans (!!) à Paris.

Rien de surprenant pour une fusée qui a toujours grillé les étapes, une longue foulée après l’autre. Et alors qu’il nous annonçait il y a trois ans que l’objectif de Paris 2024 était peut-être un peu trop ambitieux, le voilà déjà qualifié dans le relais 4x100m. Seul regret : alors qu’il n’y a pour la première fois depuis 1932 aucun Français qualifié sur le 100m, son chrono de 9 »98 lui aurait ouvert les portes des Jeux en individuel. Un peu tard mais qu’à cela ne tienne : l’objectif est désormais un podium avec le relais. Avec le feu qu’a le Strasbourgeois dans les jambes, il n’y a qu’un pas.

Pauline Stey (20km marche)

La qualification aux Jeux est un soulagement pour Pauline Stey. L’Alsacienne de 22 ans spécialiste de marche a réussi à descendre sous les 1h29’20 sur 20km, temps minimal pour se qualifier. L’an dernier, alors que l’on vous la présentait, elle ne se sentait pas forcément capable d’atteindre cette barrière ; elle l’a pourtant dépassé le 18 mai dernier.

La suite d’une évolution logique pour l’Alsacienne, qui ne fait que progresser depuis ses titres de championne de France du 3 000m et du 10km marche. Elle a même été championne d’Europe junior du 20km en 2023, et championne de France du 20km en 2024. Après avoir participé au relais de la flamme olympique dans sa ville natale de Saverne, elle se dirige désormais à pas soutenu vers Paris.

Teuraiterai Tupaia (javelot)

Le 17 mai dernier, Teuraiterai Tupaia a transpercé l’histoire de l’athlétisme français, avec un jet de javelot historique : 86,11m, record de France battant celui de Pascal Lefèvre avec 82,56m établi en 1989, plus vieux record de France en activité. Le Tahitien licencié à Cernay revient de loin, et notamment de plusieurs blessures au mollet, à la cheville ou au genou ces dernières années. Et d’un coup d’un seul, il se retrouve propulsé dans le gotha mondial de sa discpline.

Une belle histoire comme le sport sait parfois nous les offrir, alors que de nombreux/ses athlètes français(es) ont du mal à se préparer sereinement pour les Jeux, en proie à des problèmes financiers. Teuraiterai Tupaia fait d’ailleurs partie des athlètes qui ont lancé une cagnotte pour s’alléger d’un poids. On espère de tout coeur le voir lancer le javelot le plus loin possible durant les Jeux.

Teuraiterai Tupaia
© Philippe.millereau - Photojmhervio - KMSP - FFA / Photo d'illustration

Yann Spillmann (4x400m)

Nouveau venu sur la scène française, Yann Spillmann compte bien tout casser aux Jeux de Paris avec le relais 4x400m. Né à Brazzaville en République du Congo, il arrive ensuite à Carspach (Haut-Rhin) et est formé à Altkirch (Haut-Rhin). Arrivé sur le tard dans ce sport, il se révèle en février 2024, avec une chrono en salle de 46’’49.

Ces derniers mois, il continue de progresser à la vitesse de la lumière, portant son record sur 400 m à 45 »97. Sélectionné aux Championnats d’Europe de Rome, il dispute à la fois les séries et la finale, où la France a terminé 4e. Peut-être une place encore au-dessus lors des Jeux ? Après tout, tout peut arriver.

Yann spillmann athlé
© Équipe de France olympique / Photo d'illustration

• Badminton

Thom Gicquel (double mixte)

Les Jeux de Paris seront les 2e pour le licencié de Mulhouse, toujours en double mixte avec sa partenaire Delphine Delrue, après une première expérience frustrante dans une poule très relevée à Tokyo. Depuis, l’Alsacien d’adoption a remporté ses premières médailles internationales, en devenant vice-champion d’Europe de double mixte en 2022, puis en 2023.

Montant jusqu’à la 5e place mondiale de double mixte, la paire Gicquel-Delrue devient championne d’Europe en 2024, étant tout simplement les premiers/ères Français(es) à obtenir ce titre. Il y a de l’espoir pour ces Jeux.

Margot Lambert (double femme)

Au côté de Thom Gicquel, Margot Lambert est la 2e licenciée mulhousienne à représenter l’Alsace au badminton. Et ce n’est pas n’importe qui : avec sa partenaire Anne Tran, Margot Lambert est tout simplement championne d’Europe en titre en double féminin. La jeune femme est également quadruple championne de France.

Des références qui font espérer un joli parcours aux Jeux de Paris, où la paire visera d’abord la sortie de sa poule, pour atteindre les quarts de finale. Et après, qui sait, toutes les portes seront ouvertes pour un exploit retentissant pour la jeune femme, qui étudie en parallèle la mécanique des fluides numérique à la Sorbonne.

margot lambert badminton
© Équipe de France olympique / Photo d'illustration

• Basket

Frank Ntilikina

Après la médaille d’argent aux Jeux de Tokyo à quelques points seulement des Américains, Frank Ntilikina et l’équipe de France repartent à la conquête du monde aux Jeux de Paris, cette fois à domicile et avec l’alien Victor Wembanyama. Le Strasbourgeois de naissance apportera comme toujours sa défense rugueuse et son shoot à 3 points, même s’il sort de plusieurs années compliquées, avec 3 équipes NBA en 4 ans.

Retournant en Europe pour la saison 2024/2025, on ne peut souhaiter que de la réussite au Strasbourgeois qui ne cesse de s’impliquer pour sa ville et notamment dans le parc de la Citadelle où il a proposé 50 000 € pour la peinture au sol des terrains de basket.

nba sport
© Sébastien Plantier / Document remis

• Canoë-kayak

Liam Jegou (canoë)

Breton par son père, Irlandais par sa mère, et surtout Alsacien d’adoption, Liam Jegou ne défendra pas les couleurs de la France lors des Jeux de Paris. Néanmoins, le Huninguois (Haut-Rhin) a notre région dans la peau, et il slalome sur les cours d’eau avec son canoë comme personne. Avec le maillot vert de l’Irlande sur le dos, il avait déjà participé aux Jeux de Tokyo en canoë slalom, allant jusqu’aux demi-finales de l’épreuve. Nul doute que Liam Jegou cherchera à faire mieux, presque « à la maison ».

Salim Jemaï (kayak)

Selim Jemaï a 18 ans, est né à Strasbourg et concourra aux JO dans les épreuves de slalom et de kayak cross. Membre de l’ASCPA (Activités sportives culturelles et de plein air Strasbourg), ayant grandi dans le quartier de l’Elsau, il représentera la Tunisie lors des Jeux de Paris. Le Strasbourgeois fera même plus : il sera porte-drapeau de la délégation tunisienne, qui défilera sur la Seine. Comme une évidence pour un jeune sportif qui a l’eau dans la peau.

 

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• Escalade

Bassa Mawem

Pour sans doute une des premières fois de leur vie, les frères Mawem ne feront pas quelque chose ensemble. Alors que son frère Mickaël, champion du monde de bloc, n’a pas réussi à se qualifier, Bassa a lui glané son sésame pour ses 2e Jeux. Six fois champions de France de vitesse, à tel point qu’on pourrait parfois le confondre avec Spiderman, le grimpeur est tout simplement recordman olympique de la discipline.

À 39 ans, et si la concurrence sera très rude en face, le grimpeur possédant une salle d’escalade avec son frère à Colmar usera de toutes ses forces tactiques et mentales pour aller le plus loin, et le plus vite possible. Pour effacer le souvenir de Tokyo où, blessé au biceps, il n’avait pas pu défendre ses chances en finale.


• Escrime

Sara Balzer (sabre)

Née en 1995, Sara Balzer arrive aux Jeux de Paris comme favorite de l’épreuve du sabre. Et pour cause : elle est tout simplement numéro 1 mondiale de sa discipline. Une conséquence logique de ses excellents résultats, comme deux médailles d’argent par équipes aux championnats du monde 2022 et 2023, trois médailles d’or par équipes aux championnats d’Europe 2022, 2023 et 2024 ou encore une médaille d’argent en individuel aux championnats d’Europe 2022.

La Strasbourgeoise licenciée au SUC a surtout remporté la médaille d’argent par équipes aux Jeux de Tokyo, notamment avec sa compatriote Charlotte Lembach. Si l’on rajoute de nombreuses victoires en Coupe du monde, l’Alsace a une grande chance de médaille avec sa gauchère numéro 1.

Sarah Noutcha (sabre)

Comme à Tokyo, notre ville envoie deux sabreuses aux Jeux de Paris, avec cette fois-ci Sarah Noutcha remplaçant Charlotte Lembach. La jeune strasbourgeoise de 24 ans ne sera « que » remplaçante, mais elle ne viendra pas y faire de la figuration.

Aux portes du top 10 mondial de la discipline, elle a surtout mené la France vers son 3e titre européen consécutif en 2024, après avoir réussi à très bien revenir d’une opération du genou fin 2022. Le sabre strasbourgeois a de beaux jours devant lui.

sarah noutcha escrime
© Vende Tamara - CC BY-SA 4.0 / Wikimedia Commons

• Gymnastique

Morgane Osyssek

Après Aline Friess aux Jeux de Tokyo, l’Alsace envoie à nouveau une championne à Paris. Cette fois-ci, il s’agit de Morgane Osyssek, licenciée à Haguenau et spécialiste du sol et de la poutre. Médaillée de bronze au concours par équipe des championnats du Monde 2023 [une performance inégalée dans l’histoire de la gym française, ndlr], elle compte bien réitérer l’exploit dans les prochains jours à Paris.

Il y a de quoi espérer, puisque la gymnaste a non seulement terminé vice-championne de France du concours général derrière l’intouchable Mélanie de Jesus dos Santos, mais également médaillée de bronze par équipes aux championnats d’Europe 2024. Une vraie chance de médaille.


• Handball

Cléopâtre Darleux (handball féminin)

Championne du monde en 2017, vice-championne d’Europe en 2020, en étant élue meilleure joueuse de la finale, et surtout médaillée d’or aux Jeux de Tokyo en 2021, Cléopâtre Darleux est une légende des Bleues. Ses saisons suivantes ont néanmoins été plus difficiles, notamment à cause d’une commotion cérébrale en décembre 2022. De retour en 2023, elle s’arrête à nouveau, cette fois pendant presque une année, ratant le Mondial 2023 remporté par l’équipe de France.

Engagée dans une course contre la montre, elle réussit pour la première fois de la saison à jouer un match entier le 12 mai dernier. Suffisamment rassurant pour que l’équipe de France la sélectionne en tant que réserviste. Elle ne disputera donc pas la compétition, sauf si une de ses coéquipières se blesse. En tous les cas, l’une des meilleures gardiennes de l’histoire des Bleues se tient prête à rentrer sur le terrain.

Cléopatre Darleux handball
© Wenflou - Own work - CC0 / Photo d'illustration

Laura Flippes (handball féminin)

Sélectionnée en tant que titulaire cette fois-ci, Laura Flippes est elle aussi devenue championne olympique à Tokyo en 2021. Née à Strasbourg en 1994, elle a démarré son histoire de handballeuse au Strasbourg Achenheim Truchtersheim Handball, club qui est désormais en 1e division française.

Elle joue au poste d’arrière et d’ailière droite, et est également championne du monde en 2017 puis d’Europe en 2018 et enfin à nouveau du monde en 2023. Perpétuant les bonnes traditions de victoire que nous procurent les Françaises et Français au handball. Elle est également quintuple championne de France avec Metz, une référence du handball français. Les Bleues auront bien besoin du talent de celle qui a été élue meilleure ailière droite des JO de Tokyo, pour faire le doublé.

Laura Flippes handball
© Wenflou - Own work - CC0 / Photo d'illustration

Yanis Lenne (handball masculin)

Né en 1996 à Colmar, Yanis Lenne va vivre ses premiers JO à Paris. Une consécration longtemps attendue et finalement évidente, tant l’ailier droit qui a débuté sa carrière pro à Sélestat crève l’écran depuis 2/3 ans. Depuis la retraite de la légende Luc Abalo en 2021, le Colmarien a fait son entrée en équipe de France, remportant l’or aux championnats d’Europe en 2024, et l’argent aux Mondiaux de 2022, avec ses très belles performances au Montpellier Handball, et un passage remarqué en Espagne. Les Bleus auront besoin de ses buts pour tenter une nouvelle fois de gagner les Jeux, après 2008, 2012 et 2021.

yanis lenne handball
© Harpagornis - CC BY-SA 4.0 - Wikimedia Commons / Photo d'illustration

• Natation

Marina Jehl (4x200m)

Parfois, la carrière d’une sportive ne tient qu’à un fil (d’eau). Pour Marina Jehl, les JO de Paris paraissaient presque inaccessibles, à tel point que la nageuse née à Colmar en 2001 était prête à raccrocher son bonnet de bain. Mais lors des championnats de France 2024, partie comme une fusée sur le 200m, elle termine à la 3e place de la course, avec un temps de 2’00’’04 et une médaille de bronze en prime.

L’annonce de la qualification aux Jeux sur le relais 4x200m arrive alors comme par enchantement à la fin de la compétition, propulsant l’Alsacienne dans les grandes eaux de l’olympisme. En séries dès le 1er août, le relais féminin du 4x200m pourra compter sur la pointe de vitesse de Marina Jehl pour aller chercher le Graal, en forme de médaille.

marina jehl natation
© Équipe de France olympique / Photo d'illustration

• Natation synchronisée

Anastasia Bayandina

L’équipe de France de natation synchronisée pourra compter sur deux Strasbourgeoises d’adoption, licenciées au Ballet nautique de Strasbourg. La première est Anastasia Bayandina, Russe naturalisée française en 2021 avec sa soeur jumelle Daria Bayandina. Après deux médailles d’or aux Championnats du monde de natation 2017 et aux championnats d’Europe de 2018, à chaque fois dans les épreuves libre et technique par équipes, elle se retrouve barrée par sa Fédération pour les Jeux 2024.

Les deux soeurs arrivent alors en France où après leur naturalisation, elles intègrent l’équipe de France. Après presque un an de suspension dû à un contrôle antidopage en 2014 [lorsqu’elles avaient 18 ans, ndlr], elles reprennent la compétition et obtiennent sous les couleurs de la France la médaille de bronze de l’épreuve technique par équipes et l’or dans l’épreuve acrobatique. Malheureusement, leur chemin se sépare pour les Jeux, puisque Daria n’est pas revenue à temps après sa grossesse. Il faudra alors faire sans sa soeur jumelle, une première pour Anastasia.

anastasia bayandina natation syncronisée
© Équipe de France olympique / Photo d'illustration

Ève Planeix

Comme sa coéquipière Anastasia, Ève Planeix est médaillée de bronze de l’épreuve technique par équipes et médaillée d’or de l’épreuve acrobatique aux championnats d’Europe 2023. La voltigeuse du Ballet nautique de Strasbourg participera à ses premiers JO, après des années de travail acharné, mais dans des conditions particulières.

En effet, à la fin du mois de mai, Ève Planeix se blesse au poignet à l’entraînement. Préférant ne pas hypothéquer ses chances et celles de son équipe, elle renonce à nager lors de l’épreuve des duos olympiques, qu’elle aurait dû faire avec Anastasia Bayandina. Elle décide alors de mettre toute son énergie pour l’épreuve par équipes, où une médaille est à portée de tir pour les Bleues.

ève planeix natation syncronisée
© Équipe de France olympique / Photo d'illustration

• Plongeon

Gwendal Bisch (plongeon à 3m)

Strasbourgeois pur choucroute, Gwendal Bisch est revenu sur le devant de la scène au meilleur des moments : le 22 juin dernier, il devenait champion d’Europe du plongeon à 3m. Une consécration pour un homme au parcours un peu tortueux, qui attendait les JO avec impatience.

En 2016, il était encore un peu jeune pour espérer postuler à une place ; en 2021, il manque le train de Tokyo en étant positif au Covid juste un jour avant les championnats de France à Schiltigheim « à domicile ». Quelques passages à vide plus tard, le voici prêt à enfin sauter dans le grand bain de l’olympisme, avec le premier objectif d’entrer en finale.

Gwendal Bisch
© Ivasykus - CC BY-SA 4.0 - Wikimedia Commons / Photo d'illustration

• Tennis de table

Charlotte Lutz

Le tennis de table masculin a les frères Lebrun, le tennis de table féminin a les soeurs Lutz. Des deux, c’est Charlotte, la plus jeune des deux, qui s’est qualifiée aux Jeux de Paris [malgré son titre de championne de France 2024, Camille n’était que 5e française, ndlr]. Née à Saverne en 2005, la pongiste licenciée à Schiltigheim a fait le tour du monde pour se maintenir parmi les meilleures françaises.

Vice-championne de France 2023 et 2024, médaille de bronze aux Championnats du Monde par équipe en 2024 et aux Championnats d’Europe par équipe en 2023, Charlotte Lutz a des arguments à faire valoir. Et alors que le tennis de table revient subitement à la mode en France, un beau résultat du clan français pourrait propulser le sport dans une autre dimension.

charlotte lutz tennis de table
© Ailura - CC BY-SA 3.0 AT - Wikimedia Commons / Photo d'illustration

• Tir

Mélanie Couzy (fosse olympique)

Née en 1990, Mélanie Couzy est une tireuse sportive spécialisée en fosse olympique. Pour des Jeux, qui seront aussi olympiques, cela tombe bien. Celle qui s’entraîne à Cernay (Haut-Rhin) s’est bâtie un joli palmarès dans sa spécialité : médaillée d’argent par équipe aux championnats d’Europe de tir 2017 à Bakou, médaillée de bronze par équipe aux championnats d’Europe de tir à Osijek en 2021 et surtout médaillée d’or aux championnats d’Europe de tir plateau 2018 à Leobersdorf.

Aux Jeux de Tokyo, l’expérience avait été compliquée pour Mélanie Couzy, terminant 25e et avant-dernière du concours, après une 1e journée de qualifications difficile. Loin de se décourager, elle a réussi à arracher cette année sa qualification aux Jeux de Paris. Objectif 100% plaisir.

mélanie couzy tir
© FFTir - J.Heise / Photo d'illustration

Sébastien Guerrero (fosse olympique)

Le Bayonnais de naissance mais Alsacien d’adoption vivra ses premiers Jeux à Paris. Licencié à Cernay, comme Mélanie Couzy, il travaille à côté de son activité de sportif. Et pas n’importe quel emploi : poissonnier ambulant. Quatre jours par semaine, il sillonne les marchés du Pays basque à bord de sa camionnette, et le reste du temps, il tire. Et plutôt bien.

Le 24 septembre dernier, lors des championnats d’Europe, il a réalisé le score parfait en qualifications [125/125, ndlr]. Un exploit qu’il a su faire fructifier, en décrochant le bronze lors de l’épreuve. À Châteauroux, terre d’accueil des épreuves de tir, il aura à coeur de répéter son exploit, pour peut-être viser la lune.

Océanne Muller (tir à la carabine)

À seulement 21 ans, Océanne Muller va vivre ses deuxièmes Jeux olympiques. Une précocité proportionnelle au talent de la jeune tireuse née à Schiltigheim, désormais licenciée du club du SW Haguenau-Harthouse. Dès 2019, elle obtient la 3e place au championnat d’Europe junior, mais également à la Coupe du monde junior. En 2021, elle devient double championne d’Europe de tir à la carabine 10 mètres, en individuel et en mixte. Aux Jeux de Tokyo, elle obtient une magnifique 5e place dans la discipline.

Depuis, elle continue d’engranger les bons résultats, comme une médaille de bronze en équipe mixte aux mondiaux de 2023, une 4e place aux championnats d’Europe de 2024 et la victoire au tournoi de qualification olympique à Rio de Janeiro la même année. De quoi espérer aller chercher une médaille à domicile, pour une Alsacienne qui ne s’arrête pas de progresser.


• Volley

Christina Bauer (volley féminin)

Aux Jeux de Paris, l’équipe de France de volley féminin va écrire l’histoire : c’est tout simplement sa première participation à l’épreuve olympique depuis 1964. Pour la mener à bon port, et potentiellement vers une médaille, elle pourra compter sur la légende Christina Bauer. Née en Norvège mais Haut-Rhinoise de coeur, la Française a commencé son immense carrière à l’ASPTT Mulhouse, où elle devient finalement championne de France en 2021, après quatre échecs en finale dans les années 2000.

Elle a également joué en Italie et en Turquie, avant de revenir s’installer en France, et notamment au club du Pays d’Aix Venelles. À 36 ans, elle disputera ainsi ses premiers Jeux, et la centrale de l’équipe de France compte bien aller le plus loin possible.

Christina Bauer volley
© alainalele1 - CC BY 2.0 - Wikimedia Commons / Photo d'illustration

Benjamin Toniutti (volley masculin)

Né en 1989 à Mulhouse, Benjamin Toniutti est une pièce maîtresse de l’équipe de France de volley-ball. Il en est en effet son passeur et son capitaine, avec plus de 300 sélections au compteur. Champion d’Europe en 2015 avec les Bleus, il est surtout le capitaine de l’équipe de France qui remporte son premier titre olympique aux Jeux de Tokyo, la première médaille de son histoire.

benjamin toniutti volley
© MaryG90 - Own work - CC BY-SA 3.0 / Photo d'illustration

• Water-polo

Hugo Fontani (water-polo masculin)

Hugo Fontani, c’est le roc, le gardien du temple non seulement de l’équipe de France, mais également du Team Strasbourg – notre équipe strasbourgeoise de water-polo double championne de France. Le Niçois d’origine va plonger dans le grand bain des Jeux au sein d’une équipe de France qui aura à coeur de prouver que sa 4e place aux championnats du monde à Doha n’était pas qu’un heureux accident.

Une médaille française aura un vrai goût d’exploit : cela fait 96 ans que la France n’a pas ramené une breloque en water-polo. Un défi à la hauteur de l’ambition d’un dernier rempart prêt à multiplier les exploits.

water polo team strasbourg pokaa 2
© Cyril Gife Photography / Document remis

Les 8 joueuses du Mulhouse Water Polo

L’Alsace sera également bien représentée au water-polo chez les féminines, avec pas moins de 8 joueuses du Mulhouse Water Polo, qui a fini 2e cette saison derrière le club de Nice. Parmi ces joueuses, on retrouve notamment Louise Guillet, 38 ans et capitaine de l’équipe de France, dont l’expérience ne sera pas de trop pour mener les Bleues dans les eaux troubles d’une 1e participation aux Jeux.

La capitaine sera accompagnée de Lara Andre, d’Aurélie Battu, de Camélia Bouloukbachi, d’Audrey Daule, de Juliette Dhalluin, de Valentine Heurtaux et de Tiziana Raspo, ses coéquipières du Mulhouse Water Polo. Certains automatismes seront déjà prêts à faire trembler les filets, montrant une nouvelle fois que l’Alsace pèse dans le water-polo game.


Bonne chance à tous/tes nos sportifs/ves engagé(e)s pour les Jeux de Paris !

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