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Premier test et manque de confiance : on en est où du vaccin anti-covid ?

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Ce lundi 16 novembre le titre les Échos révèle que le gouvernement aurait pré-réservé 90 millions de doses de vaccins auprès de plusieurs fournisseurs et prévoit de consacrer 1,5 milliard d’euros à la campagne de vaccination pour 2021. Mais la mise en œuvre de cette campagne pour le moins exceptionnelle repose aussi sur les recommandations de la Haute Autorité de la Santé, qui a lancé une consultation publique auprès des acteurs concernés. Quant à la confiance des Français.ses, elle semble loin d’être gagnée. 

Après la publication d’un communiqué des laboratoires Biontech et Pfizer le 9 novembre dernier affirmant que leur vaccin est efficace à 90%, les choses se sont accélérées et la campagne de vaccination contre le Covid-19 est au cœur du débat médiatique. Le nombre de personnes à vacciner étant considérable et les mesures à respecter en contexte de pandémie à prendre en compte, une telle campagne ne se programme pas du jour au lendemain. D’autant plus qu’elle semble susciter beaucoup d’appréhension de la part des Français.ses.


90 millions de doses déjà pré-réservées ? 

Le quotidien Les Échos révélait ce lundi 16 novembre, que selon leurs informations le gouvernement aurait “pré-réservé 90 millions de doses de vaccins auprès de plusieurs fournisseurs pour le premier semestre et provisionné 1,5 milliard d’euros pour 2021. Il est vrai que le ministre de la Santé Olivier Véran avait précisé lors du point épidémiologique hebdomadaire, que le gouvernement se préparait afin de débuter le plus tôt possible la campagne de vaccination.

Cependant, la procédure à suivre pour une campagne d’une telle ampleur n’est pas encore définie. La Haute Autorité de la Santé (HAS) a publié le 9 novembre dernier ses recommandations provisoires concernant la mise en œuvre de cette campagne de vaccination. Elle met en avant certains points qui lui semblent nécessaires à respecter. Pour commencer, il faudrait selon elle s’appuyer sur les enseignements des précédentes campagnes comme celle de la grippe A (H1N1), afin d’anticiper “certains des enjeux, obstacles et difficultés”. La HAS estime que la vaccination ne devrait pas être obligatoire, ni pour les professionnels de santé, ni pour le reste de la population, mais recommande par ailleurs une transparence au sujet de l’efficacité et la sécurité des vaccins ainsi que sur leur mise sur le marché (priorisation de certaines populations, gestion de stocks, contraintes organisationnelles, etc.). Enfin, il faudra d’après elle “diversifier les possibilités de vaccination pour atteindre les populations cibles, et en particulier les populations vulnérables ou éloignées du système de santé”. Autrement dit, faciliter au maximum l’accès au vaccin en faisant évoluer les moyens mis en œuvre en fonction des dernières données épidémiologiques et en s’adaptant aux spécificités locales.

© Nicolas Kaspar/Pokaa


Une consultation publique pour les acteurs concernés, accessible jusqu’au 30 novembre

Mais comme mentionné plus haut, ces recommandations restent provisoires. La HAS a lancé une consultation publique jusqu’au 30 novembre, ouverte “aux principaux acteurs de la vaccination, soit les associations de patients et d’usagers du système de santé et du secteur social, les sociétés savantes, les collèges nationaux professionnels, les ordres professionnels, les syndicats de professionnels de santé, les institutions ou organismes publics, les établissements de santé ou médico-sociaux, les entreprises concernées, etc. L’ensemble des réponses et avis communiqués seront exploités. Au niveau du calendrier, c’est seulement une fois que l’Agence européenne du médicament aura autorisé la mise sur le marché que la HAS pourra communiquer la procédure à suivre.


La nécessité d’apporter des garanties à la population

Un sondage réalisé pour Le Figaro et FranceInfo par Odoxa et Dentsu consulting indiquait la semaine dernière, que seul un Français sur deux accepterait de se faire vacciner contre le Covid-19. L’une des principales raisons revendiquées serait le manque d’études qui garantiraient la sûreté du vaccin. Élément indispensable à la réussite d’une campagne de vaccination aussi exceptionnelle, la confiance des Français.ses semble loin d’être gagnée par le gouvernement. Dans une interview publiée ce matin par les titres du groupe Ebra, Olivier Véran s’est voulu rassurant et promet qu’il veillera “à ce que les citoyens soient consultés à toutes les étapes, pour créer les conditions de confiance” et que la campagne ne débutera pas sans que la sécurité vis-à-vis de ce nouveau vaccin soit garantie.

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