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Bilan d’hiver : Pourquoi le Racing Club de Strasbourg est-il redevenu trop super ?

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Il y a neuf matchs, le Racing était dernier de Ligue 1. Attaque amorphe, manque de motivation et fatigue européenne ont fait de notre club de cœur un prétendant à la descente. Néanmoins, en l’espace de deux mois, et avec la dernière victoire en date samedi contre Saint-Etienne, les Bleus et Blancs ont renversé la vapeur d’une fort belle manière, avec six victoires en neuf matchs. Alors profitons du calme d’un lundi soir pour expliquer pourquoi cela va mieux et quelles seront les ambitions pour l’année 2020.

Une attaque retrouvée

Premier symptôme évident du mieux de nos Racingmen : ils ont recommencé à bien planter ! C’est tout bête, mais néanmoins essentiel : quand l’attaque va, tout va.

La triplette de la Meinau. ©Maxppp

Alors qu’ils étaient dernière attaque de Ligue 1 après la dixième journée, le Racing est désormais dixième dans cet exercice. Si après douze journées, le compteur restait bloqué à sept unités, le Racing a su par la suite enchaîner quelques cartons. Nîmes, Toulouse et Amiens en ont chacun pris quatre au fond des caisses, et le Racing a fait vibrer ses supporters comme aux plus belles heures de la saison dernière. Mothiba a retrouvé le chemin des filets (3 buts), tandis que Thomasson continue d’être super efficace devant le but (6 buts).

Cette victoire à Amiens était d’autant plus impressionnante que c’était la première fois de la saison que le Racing marquait à l’extérieur ! La terrible disette offensive a pris fin et les Bleus et Blancs ont même rajouté un but de plus à Bordeaux il y a deux semaines, tout comme à Nantes en Coupe de la Ligue. Statistique suprême : lorsque le Racing a marqué à l’extérieur, il a gagné ! Comme dit ci-dessus, quand l’attaque va, tout va !

Un changement de système

Si l’attaque est plus efficace, c’est que Thierry Laurey a su se montrer plein de ressources pour changer son système de jeu. Alors qu’il avait fait la majorité de ses matchs avec 5 défenseurs, il est repassé à 4 contre Nice, match gagné 1-0 à la Meinau.

S.Mantey/L’Équipe

Pour les non spécialistes footballistiques, qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement qu’un joueur de plus occupe le milieu de terrain, permettant une meilleure liaison entre la défense et l’attaque. En repassant au 442, Thierry Laurey a retrouvé une formule gagnante.

Mais cela ne veut pas dire que le coach strasbourgeois reste figé dans ses systèmes de jeu. Lors de la victoire à Bordeaux, c’est un coup de maître tactique qu’il a réussi pour bloquer les Bordelais… et il a mis 5 défenseurs derrière ! Tout cela pour dire que le changement de système s’est aussi alimenté d’un regain de gnaque et de hargne des joueurs strasbourgeois, qui ont su remettre le bleu de chauffe pour rapidement remonter au classement.

Avec un défenseur en moins, le Racing a su retrouver de l’allant offensif, étant davantage déséquilibré défensivement mais bien plus attrayant dans le jeu. L’envie des joueurs faisant le reste, on a eu droit à un Racing des plus conquérants sur les neuf derniers matchs.

Ludovic Ajorque, le serial buteur et Alexander Djiku, la trouvaille

De ce changement de système, deux joueurs sortent particulièrement du lot. Le premier est notre serial buteur et l’un de mes chouchous : Ludovic Ajorque. Le grand attaquant strasbourgeois finit son année 2019 avec 15 buts en Ligue 1, dont sept pour cette saison 2019/2020. Dans la hiérarchie des attaquants français, c’est le sixième meilleur buteur sur l’année 2019, juste derrière Griezmann. Pas mal du tout…

©Media365

Précieux dans le jeu, il sait aussi se montrer très rapide et technique pour un joueur de sa taille. C’est un des joueurs clés du Racing et il montre que sa mauvaise passe du début de saison est bel et bien derrière lui. Preuve qu’il est irremplaçable ? A chaque fois qu’il marque, Strasbourg gagne !

La vraie surprise c’est plutôt le replacement d’Alexander Djiku en numéro 6. Défenseur de formation, Thierry Laurey l’a placé en récupérateur devant la défense pour pallier aux quelques blessures touchant l’effectif. Même s’il déclare ne pas aimer du tout son poste, force est de constater qu’il y excelle.

@E. Garnier/L’Équipe

Sa qualité de passe illumine le jeu strasbourgeois et sa lecture défensive lui permet de récupérer un nombre incroyable de ballons. Contre Saint-Etienne, il a encore été excellent et montre qu’il peut tenir ce poste au Racing pendant un moment encore. Désolé Alexander, mais si tu ne veux plus jouer à ce poste-là, arrête de faire de bons matchs !

Les jeunes pousses qui viennent tout défoncer

Dans mon précédent article sur l’état un peu alarmant du Racing, un des motifs d’espoir était le retour des jeunes, absents pour blessures depuis le début de la saison. Eh bien ils ont sacrément apporté ! Je pense notamment à trois joueurs : Anthony Caci, Youssouf Fofana et Mohamed Simakan.

Le premier a eu l’honneur de marquer le premier but du Racing à l’extérieur cette saison – son tout premier but en Ligue 1. Il apporte un sérieux et une polyvalence bienvenue dans la défense du Racing. En outre, il se montre de plus en plus dangereux offensivement, avec quatre passes décisives, dont deux contre Saint-Etienne samedi dernier. Ce n’est pas un hasard si son retour coïncide avec un grand mieux pour le Racing.

Fofana quant à lui a apporté un impact que le milieu du Racing avait perdu en début de saison. Définitivement débarrassé de sa blessure subie face à Metz, le jeune strasbourgeois abat un travail monstre au milieu et peut se projeter avec plus de facilité depuis que Djiku joue au milieu. Si tout n’est pas parfait techniquement, le Racing se bat davantage, et il n’est pas étranger à ce meilleur état d’esprit.

Simakan, taille patron

Enfin, même s’il est blessé en ce moment, Simakan a tout de la révélation strasbourgeoise de l’année. Fort physiquement, rapide, technique, le jeune défenseur strasbourgeois peut jouer quasiment tous les postes dans la défense, et il a réalisé plusieurs matchs de référence. Il fait preuve en outre d’un état d’esprit irréprochable, étant toujours le premier à saluer les supporters en cas de victoires, comme en cas de défaites. Son attitude calme sur le terrain contraste avec son côté foufou une fois le match terminé. Vraiment, un de mes coups de cœur.

Et maintenant, quelle suite pour la saison ?

Avec 27 points, le Racing fait encore mieux que la saison dernière au même moment de la saison. Les trois victoires consécutives – quatre avec celle en Coupe de la Ligue – ont montré l’état d’esprit de tout un groupe, alors que le club sortait d’une déroute 5-0 face à Brest.

On peut donc, en tant que supporter, se pencher avec gourmandise vers la deuxième partie de saison. Avec un mois de janvier très chargé qui arrive, il faudra réussir à négocier l’enchaînement des matchs, avec la carotte d’un beau parcours en Coupe à la clé. Qualifiés en quart de finale de la Coupe de la Ligue, Strasbourg se déplacera à Reims le 7 janvier pour, pourquoi pas, continuer d’entretenir le rêve d’un doublé.

On y croit !

Mais au niveau du championnat, le Racing devra essayer de faire quelque chose qu’il n’a pas réussi à faire depuis sa remontée en Ligue 1 : faire une vraie bonne deuxième partie de saison. Si les températures hivernales sont bonnes pour le jeu strasbourgeois, quand vient le printemps, ce n’est plus tout à fait la même histoire

Sans même penser à se mêler à la course à l’Europe, il faudra juste essayer de garder le même état d’esprit que sur les neuf derniers matchs, pour faire encore mieux que l’année dernière en termes de classement. Et pourquoi pas s’implanter dans le top 10 de la Ligue 1. Une marche largement à la portée de notre Racing, qui retrouverait sa vraie place.

Le Racing finit donc sa première partie de saison en beauté. Comme souvent, les températures hivernales siéent à nos Bleus et Blancs. A partir de janvier, les matchs vont s’enchaîner et une vraie belle dynamique pourrait s’enclencher. Pour, pourquoi pas, rêver à nouveau d’un joli parcours en Coupe. Mais surtout, en tant que supporters, on veut juste prendre notre pied à la Meinau. Parce que, s’il y a bien une chose qui ne changera jamais, c’est que, dans la victoire comme dans la défaite, le Racing ne sera jamais onze, mais bel et bien des milliers !

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