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Nos sportifs strasbourgeois : le club de touch rugby des Lions de l’AS Strasbourg

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Parce que Strasbourg regorge de sports confidentiels, insolites et passionnants, Pokaa lance une nouvelle série de découverte des sports méconnus à Strasbourg. Aujourd’hui : découverte du touch rugby, une alternative sans contact au rugby classique. Alors chaussez vos crampons et courez avec moi à la découverte de ce sport !

Note de l’auteur : Si vous souhaitez relire le portrait des cheerleaders du Minotaure, le lien est ici. Pour le trollball et les Enfants terribles, c’est là. Si vous souhaitez découvrir le hockey subaquatique, c’est avec ce lien.

Note de l’auteur 2 : Merci à la section Touch de l’ASS et à Thibaut, Quentin, Fred et Xavier pour les infos et les photos.

Qu’est-ce que le touch rugby ?

Il fait très beau, et encore un peu chaud, quand je rencontre les Lions, l’équipe de Touch de Strasbourg, au stade de la Rotonde. Créée en 2005, elle était d’abord située à Hautepierre, avant de faire partie depuis 2015 de l’ASS. Accueilli par Xavier, un des joueurs de l’équipe, je remarque très vite deux joueurs qui s’entraînent déjà, alors que personne d’autre n’est encore là. Ces deux courageux, ce sont Quentin et Thibault. Puisque leur courage n’a décidément pas de limites, ils acceptent de répondre à quelques-unes de mes questions.

Crédit @Touch Strasbourg

Tout d’abord, tout simplement, qu’est-ce que le touch ? Quentin prend la parole : « Basiquement, c’est un rugby sans contact. C’est la première chose que l’on dit quand on essaye de l’expliquer. La grande différence avec le rugby c’est donc qu’il ne va pas y avoir de plaquages ou de mêlées. On va pouvoir jouer ça de manière mixte, avec des filles et des garçons sur le terrain. » Ce côté sans contact – même s’il demande un autre investissement physique – permet d’avoir un public varié : « Il y a également pas mal de tranches d’âges qui peuvent jouer ensemble, de 16 à 50/60 ans. »

Un échauffement qui prépare à la dépense physique à venir

Si Quentin et Fred m’expliquent que le Grand Est n’est pas réellement une terre de touch, parce que tout simplement ce n’est pas une terre d’ovalie, les membres des Lions sont venus nombreux ce soir puisqu’une vingtaine vient suer et profiter du beau temps.

Crédit @Touch Strasbourg

En observant l’échauffement, je me rends compte à quel point celui-ci est complet. On débute par un échauffement classique : on enchaîne des passes en courant, puis par du gainage. Les traditionnelles planches et planches de côté sont de la partie, au grand plaisir de celui qui n’a pas à les enchaîner. Puis un réel focus est mis sur l’échauffement du bas du corps, pour éviter les blessures : on a des passes sur un pied avec changement de jambes, des fentes, des sauts en extension réception squat. Puis ils traversent le terrain en sauts, pour finir par des courses en sprint. La parfaite palette du plaisir, un jeudi soir de mi-juin au soleil.

Un sport explosif, dans un mouvement perpétuel

Il faut dire que l’échauffement est crucial, d’autant plus au touch. Car ce qui le différencie du rugby, excepté la partie sans contact, c’est son côté explosif et dynamique : « On garde les passes en arrière, on réduit le terrain et on n’est que six sur le terrain par équipe : cela fait un jeu avec beaucoup plus d’espaces, beaucoup plus de vitesse, et qui se base dès lors beaucoup sur l’explosivité et la technique. Surtout par rapport au rugby qui est davantage dans l’affrontement. »

Crédit @Touch Strasbourg

Chaque équipe possédant peu de joueurs sur le terrain, ce qui multiplie les efforts : « On peut dire que l’on joue sur un demi-terrain, si l’on compare avec le foot et le rugby. On joue sur un terrain de 50 mètres de large, pour 70 de long. A six sur ce terrain-là, pour des matchs qui durent deux fois vingt minutes. Et on en enchaîne trois par jours, sur des tournois. »

Le mouvement est continuel, que ce soit en attaque ou en défense : « On a le droit de se faire toucher six fois avant que la balle ne change de camp. On va surtout avoir une défense qui ne sera jamais statique ; à chaque toucher, la défense doit reculer donc ça ouvre systématiquement des espaces à l’attaque, ce qui permet de faire beaucoup plus vivre le ballon qu’au rugby classique. »

Un petit match pour finir

Cette demande de mouvement et de dynamisme s’observe assez clairement lors de l’entraînement. On commence en effet les exercices avec ballon : les coachs prennent bien le temps d’expliquer la marche à suivre. Puis ils passent à un 4 contre 2 pour travailler les enchaînements : il faut toujours réagir à la défense, s’adapter, se parler. En un mot : communication.

Crédit @Touch Strasbourg

Bien entendu, on demande d’être dynamique, toujours en mouvement. Les combinaisons peuvent être faites de 2 joueurs à 6 joueurs : le jeu est rapide, les enchaînements fluides. Et le cardio : intense.

C’est ce côté-là qui plaît énormément à Quentin : « Il y a très très peu de temps faibles, ça ne s’arrête jamais de jouer. On joue beaucoup sur des qualités de technique et de visions du jeu, donc n’importe quel gabarit peut s’en sortir et briller dans ce sport-là. » Comme tout entraînement de sport collectif qui se respecte, on finit sur un petit match. Alors que lors de compétitions officielles, ils y vont généralement à 15 (14 + 1 arbitre), ce soir, ce sera seulement du 10 contre 10. Cris de guerre extrêmement travaillés terminés, les deux équipes se mesurent l’une à l’autre.

Crédit @Touch Strasbourg

Les changements se font de manière illimitée, comme au hand ou au hockey subaquatique. Ils se font principalement en phase offensive pour ne pas déstabiliser la défense. Mais avec seulement quatre remplaçants dans chaque équipe, on vient rapidement à manquer d’air. La partie est encore assez équilibrée. Plus l’entraînement avance, plus la fatigue se fait sentir et donc les petites erreurs. Mais le plus important, c’est que l’on gagne – ou perd – en équipe.

Une constante : l’équipe

Au touch rugby en effet, tout se fait en équipe. C’est d’ailleurs ce qui a le plus plu à Fred : « Moi c’est un peu particulier parce que je n’avais jamais fait de rugby avant. Je venais de sports individuels comme le tennis ou le badminton et c’est vraiment ce côté équipe qui m’a attiré. C’est un sport où le jeu d’équipe prévaut. Il y a aussi un gros côté physique : on court on court on court et malgré les changements illimités, quand on est sur le terrain, il faut tout donner, surtout pour les copains. C’est vraiment ce qui est le mieux dans ce sport-là. »

Cela se voit assez facilement : l’ambiance est au beau fixe, ça rigole et ça se chambre, entre plusieurs pauses fraîcheur. Pour Quentin, c’est aussi la bande de potes qui prime : « On retrouve beaucoup de choses du rugby dans ce qui est autour du sport : que ce soit sur les troisièmes mi-temps ou l’ambiance en général, c’est hyper-convivial. C’est vraiment une bande de potes et ça motive d’autant plus à venir à l’entraînement. »

Crédit @Touch Strasbourg

En définitive, pour ceux qui seraient tentés de venir essayer, Quentin a deux/trois conseils : « Il faut être curieux de découvrir un sport qu’on ne connait pas forcément ; généralement, y a plein de sport qu’on voulait découvrir, on les avait vus à la télé. C’est vraiment un sport qui est ouvert et accessible à tous : à haut-niveau il est contraignant physiquement et techniquement mais au premier abord, tout le monde peut trouver du plaisir. C’est vraiment un sport collectif : les faiblesses des uns seront rattrapées par les forces des autres et chacun peut et va apporter quelque chose au jeu. » Là encore, l’équipe est reine.

Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez aller jeter un œil sur leur page Facebook. La section de Touch organisera en outre une journée découverte le jeudi 4 juillet, spéciale débutants ! Si vous voulez essayer, c’est à 19h30 au stade de la Rotonde, rue Pierre Nuss.

Pour les enfants, les Lions ouvrent une école de touch rugby à la rentrée. A partir du 14 septembre, 3 catégories de Lionceaux verront le jour : U12 (à partir de 8 ans), U15 et U18. N’hésitez pas à les contacter via l’adresse mail [email protected] pour toutes questions.

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