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4 belles initiatives pêchées aux 4 coins du monde pour inspirer Strasbourg !

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Le dimanche jour morose ? Pas chez Pokaa ! En cette fin de semaine, nous lançons une nouvelle série : tous les quinze jours, un article positif sur une initiative sociale, écologique ou culturelle, mais surtout positive. Une inspiration d’autres pays qui te donneront peut être, Strabourgeois(e) chéri(e), des idées pour améliorer notre ville !

La semaine Campus Vert s’est achevée la semaine dernière, l’occasion pour nous de te parler d’une légende. Imagine : tu écume les rayons de ton supermarché pour remplir ton frigo… quand soudain, au détour du rayon fromage, à quelques mètres de tes céréales préférées, tu tombes nez à nez avec… des légumes nus ! Pas le moindre emballage, ni barquette en amidon de maïs, ni sacs en plastiques ! Un « rayon nudiste » !

En Nouvelle-Zélande, la chaîne de supermarchés « New World » a lancé ce concept de « food in the nude » au mois de janvier, sur l’initiative du gérant d’une de ses enseignes, « Bishopdale » à Christchurch. Selon le New Zealand Herald, Nigel Bond a commencé à bannir le plastique de son rayon maraîcher il y a un peu plus de deux ans.

Avec son manager, Gary May, cet agent secret de la lutte pour l’environnement (j’avoue, j’ai la blague facile !), décide de travailler sur les étals de son enseigne, pour les faire ressembler à ceux des marchés.

« Lorsque nous avons installé les nouveaux étals, les clients étaient époustouflés, raconte Nigel Bond au New Zealand Herald. Cela m’a rappelé que, lorsque j’étais enfant et que j’allais chez le primeur avec mon père, je pouvais sentir les agrumes frais et les oignons nouveaux. En emballant les produits dans du plastique, nous privions les gens de cette expérience ».

Résultat : les légumes nus attirent beaucoup plus les clients ! Par exemple les ventes d’oignons, de radis ou de betteraves ont augmentés de 300% !

Ailleurs dans le monde : la guerre au plastique est déclarée !

L’idée de rayons sans plastiques a germé dans d’autres esprits que celui de Nigel Bond. En Thaïlande par exemple, le supermarché « Rimping Supermarket » à Chiang Mai a décidé de préserver la pudeur de ses légumes, mais dans des emballages on ne peut plus écolo : des feuilles de bananiers !

Photos de Mind-Activist (source: Demotivateur)

A Amsterdam (Pays-Bas), la chaîne de supermarchés bio « Ekoplaza », a emboîtée le pas à l’agent néo-zélandais 00plastic’ (promis c’est la dernière !). Le 28 février elle lance son tout premier rayon zéro déchet.

Loin de l’aberration de nos rayons français, où les produits bios sont recouverts de plastiques à n’en plus pouvoir, la marque a reconditionnés 680 produits bios. Les fruits et légumes, mais aussi des sauces, céréales, chocolat, viande et même boissons sont ainsi vendus dans des emballages en verre, carton, métal, ou en matériaux biodégradables.

L’enseigne espère élargir cette initiative écologique à ses 74 magasins avant la fin 2019 !

En Belgique, la société Delhaize a adopté le « natural branding » depuis le 23 mars 2017. A l’aide d’une dépigmentation laser, les fruits et légumes seront « tatoués ». Pas question de dessiner le signe de l’infini ou « Maman je t’aime » sur la peau de ton potimarron ou de ton concombre : c’est le label « biologique » qui sera inscrit, de manière totalement safe, sur la peau. Ce procédé suédois a permis à l’entreprise de conquérir le marché du « vrac » tout en réduisant sa production d’emballage de 13 tonnes par an, a expliqué Florence Maniquet, porte parole de l’entreprise, au micro de RTBF.

Photo de Bespoke laser UK (source: Konbini)

Pendant ce temps en France

Depuis le 1er janvier 2017, les commerçants et grandes surfaces françaises doivent obligatoirement proposer à les clients des sacs en plastiques épais et réutilisables, des sacs en papier, ou à base de maïs. La loi de transition énergétique prévoit que les sacs fabriqués en matières végétales représentant 60% des emballages d’ici 2025.

Mais cette solution n’est pas viable à court terme : produire du maïs pour le seul « plaisir » d’utiliser un sac plastique est très coûteux et demande de puiser dans les ressources naturelles. Sans parler des productions de maïs OGM ou à l’aide de pesticide pour s’assurer de la rentabilité des cultures…

Et toi, tu connais des entreprises Strasbourgeoises qui ont développé leurs propres astuces anti-plastique ? Tu aimerais qu’il y ait plus de « rayon nudistes » ? Viens en parler en commentaire, pour en inspirer d’autres !

<< Marie Dédéban >>

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