Anciennement occupé par André, le magasin de 150 m2 du 17 rue des Grandes-Arcades et de la rue de l’Outre a enfin trouvé un repreneur : Subdued, l’enseigne italienne de prêt-à-porter pour adolescentes. Une ouverture prochaine sur une place Kléber qui ne cesse de bouger ces derniers temps.
En ce moment, le centre-ville strasbourgeois est en ébullition. Avenir du Printemps, renaissance de Kohler-Rehm, gros travaux dans les cartons pour la Librairie Kléber, rumeur de départ de la FNAC… le sujet du commerce est revenu sur le devant de la scène politique, à maintenant un an des municipales.
Jamais très loin, un autre sujet a ressurgi, comme souvent : celui de la vacance commerciale, ou des locaux fermés. Après les emblématiques rues de la Mésange et de la Haute-Montée [qui connaissent depuis de nouvelles ouvertures, ndlr], la rue des Francs-Bourgeois a concentré quelques inquiétudes, avec plusieurs locaux vacants, rejoints récemment par la fermeture de Flying Tiger.
Signe que le sujet est polémique, et politique, la Ville n’a finalement pas voulu répondre à nos sollicitations sur les vacances de la rue des Francs-Bourgeois, après avoir pourtant accepté. Mais le commerce strasbourgeois reste dynamique, et lorsque des enseignes ferment, d’autres rouvrent. Dernier exemple en date : l’arrivée prochaine de Subdued, au 17 rue des Grandes-Arcades.

Une marque de prêt-à-porter italienne à la place de l’ancien André
Subdued, c’est une marque de prêt-à-porter italienne pour adolescentes, fondée dans les années 90. Depuis plusieurs années, elle se développe en dehors de son Italie natale, possédant notamment 10 magasins en France, 11 désormais avec la future enseigne strasbourgeoise.
Celle-ci s’implante dans l’ancien local détenu par André, au croisement du 17 rue des Grandes-Arcades et de la rue de l’Outre, donnant sur la place Kléber, et recherche des vendeurs/ses et un directeur adjoint de magasin.

À nouveau placée en liquidation judiciaire en 2023, l’enseigne de chaussures André laisse donc son magasin de 150 m2, avec 50 m2 au rez-de-chaussée et 100 m2 à l’étage. Un lieu au loyer plus que conséquent, puisque Laurent Maennel, le manager du centre-ville, nous dévoilait en juin 2024 lors de discussions sur le prix des loyers rue de la Mésange, que le propriétaire du local demandait à l’époque 280 000 € de loyer par an. Si l’on sort la calculette, cela fait 1 867 €/m2, soit le triple de ce que coûte un emplacement rue de la Mésange.
Pas sûr que le loyer soit le même pour la marque italienne, mais au vu de l’emplacement, il va falloir vendre un paquet de vêtements. En tous les cas, c’est un nouveau local qui reprend vie et on n’a pas fini de parler commerce à Strasbourg.
