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La Fresque du Climat : on a participé au serious game le plus joué de France

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Alors que le dernier rapport du GIEC, publié lundi, préconise « d’agir avant 2025 pour conserver un monde vivable«  et que l’écologie est la grande absente des programmes électoraux de la présidentielle, il nous a semblé judicieux, chez Pokaa, de nous informer un peu plus sur les enjeux du dérèglement climatique. Parce que notre génération est plus que jamais concernée par cet évènement, nous avons décidé de participer à un serious game sur le climat. Le but ? Mieux comprendre les tenants et aboutissants du dérèglement climatique et sensibiliser le plus de personnes possible à ses enjeux. On vous raconte.




Huit membres de l’équipe Pokaa étaient réunis dans les bureaux cet après-midi là : nous savions que nous allions participer à une sorte d’atelier sur le climat, mais personne ne savait vraiment à quoi s’attendre. Adrien Lacroix, salarié de Zéro Déchet Strasbourg à temps partiel mais également animateur et formateur pour l’association La Fresque du Climat, nous explique : « La Fresque du Climat, c’est un atelier, ou plutôt un jeu sérieux (serious game), ludique et pédagogique, pour sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux du dérèglement climatique ». Au programme donc : un jeu d’une durée de 3h, avec des cartes comme outil, un animateur comme guide et surtout, notre intelligence collective comme boussole.

© Coraline Lafon / Pokaa


Sensibiliser le plus de personnes possibles aux enjeux environnementaux

La première phase du serious game consiste à remettre les cartes, qui ont toutes un lien avec le réchauffement climatique, dans un ordre logique de liens de causes à effets. Autrement dit, il faut essayer de comprendre, collectivement, les conséquences des différentes cartes sur les autres, pour reconstituer une sorte de frise de causalité du réchauffement climatique. Par exemple : quelles sont les causes d’une pandémie ? D’une inondation ? D’une canicule ? Quelles sont ensuite les conséquences de ces évènements sur notre planète et sur nous ? Très vite, l’équipe se met d’accord : l’évènement qui est responsable de tout le reste, c’est l’activité humaine. Un triste constat d’entrée de jeu, mais qui a le mérite de créer de l’échange et du débat. D’ailleurs, très vite, une autre question est posée : « Pourquoi, si il y a une carte « activités humaines », il n’y a pas de cartes « capitalisme » dans le jeu ? ». Adrien nous explique alors que l’atelier est basé sur des faits purement scientifiques (les rapports du GIEC) et n’a pas de portée politique. « C’est d’ailleurs une des raisons de son succès », précise-t-il.

L’atelier continue et permet d’apprendre des mots étranges comme « permafrost » et « coccolithophore ». Mais, à force de discussions entre les membres du groupe, il nous aide surtout à mieux comprendre les effets et les enjeux du réchauffement climatique. Et c’est précisément la vocation de la Fresque du Climat : sensibiliser et impliquer tous les individus et toutes les organisations dans la transition, grâce à ce jeu. « Notre objectif, c’est que plus d’un million de personnes ait participé au serious game d’ici la fin de l’année 2022. On estime que c’est à partir de ce chiffre qu’on arrivera à inverser la tendance et à avoir un vrai impact collectif », nous précise Adrien. Aujourd’hui, plus de 350 000 personnes ont déjà participé. « Autrement dit, maintenant, ils savent« , souligne le Strasbourgeois.


Un atelier qui offre la possibilité d’échanger

Une fois la fresque complétée, le moral des troupes n’est pas au top : on réalise vraiment, sans doute pour la première fois, qu’il y a urgence. « Si nous ne faisons rien, ou pas assez, les scientifiques prédisent un monde assez inhospitalier, dans assez peu de temps. C’est triste, déprimant, terrifiant, mais c’est un fait », confirme Adrien. Mais pas le temps de baisser les bras ! Après la réflexion, il est l’heure de passer à l’action : chacun(e) est invité(e) à partager ses émotions sur le sujet, puis à partager des idées de solutions, peu importe son niveau de connaissances. Certain(e)s sont en colère, d’autres sont très inquiets. Mais toutes ces émotions permettent en tout cas d’échanger des idées, de débattre, d’entendre de nouveaux points de vue, de réfléchir collectivement à des solutions. Et ça, dans un monde où plus personne ne s’écoute, c’est vraiment précieux.

L’animateur participe aussi, et nous raconte qu’avant de s’engager pour le climat, il travaillait dans l’industrie agro-alimentaire : « J’ai toujours porté de l’intérêt aux enjeux environnementaux, mais sans forcément le transposer dans mon quotidien, jusqu’à une véritable prise de conscience de l’urgence climatique il y a 3 ans ». Sans jamais être moralisateur, il nous parle également de son chemin à lui, pas toujours parfait, pour manger moins de viande, prendre moins sa voiture ou encore essayer de consommer de façon plus raisonnée. Là encore, le fait de pouvoir discuter en toute simplicité de son expérience nous inspire : si lui a réussi, petit à petit, à changer son mode de vie et à s’engager, alors pourquoi pas nous ?


Et après ?

« Les participant(e)s ont souvent plusieurs a priori avant l’atelier : « 3h, ça va être long », « on va encore m’expliquer que je dois acheter une voiture électrique », « je connais déjà bien le sujet du climat, pas sûr que j’apprenne grand chose » », nous raconte Adrien. De notre côté, nous sommes ressortis de cet après-midi en ayant le sentiment d’avoir appris énormément de choses, d’avoir même déconstruit pas mal de clichés et de fausses croyances au sujet du réchauffement climatique et avec l’envie de faire notre part. Chaque membre de l’équipe a d’ailleurs, après l’atelier, fait l’évaluation de son empreinte carbone individuelle, pour mieux prendre conscience des pistes d’amélioration à mettre en place.

Entre potes, avec vos collègues ou même votre famille, on vous invite donc, vous aussi, à participer à cette Fresque du Climat qui peut avoir un énorme impact sur notre vie future. D’autant plus qu’il existe désormais d’autres ateliers, développés avec la même méthodologie, mais sur d’autres thématiques comme le numérique, l’alimentation, la mobilité etc. D’ailleurs, un événement « multi-fresques » est prévu au Graffalgar les mercredi 27 avril et jeudi 5 mai à partir de 18h. Plusieurs thématiques différentes seront proposées ! L’occasion d’aller s’informer, pour qu’on soit de plus en plus nombreux et nombreuses à s’engager.

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La Fresque du Climat en Alsace
La page Facebook

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Événement « multi-fresques »
Au Graffalgar les mercredi 27 avril et jeudi 5 mai
à partir de 18h
La billetterie / l’évènement Facebook

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