Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’année 2020 n’a pas été facile pour nos commerces et la crise sanitaire a mis a mal les trésoreries déjà fragiles. Entre fermetures déjà actées avant la crise, celles qui ont été accélérées par la période actuelle et celles liées au choix des propriétaires de changer de vie : petit tour d’horizon des établissements strasbourgeois qui ont mis les clés sous la porte.
Printemps
On vous en parlait déjà par là, l’annonce de la fermeture du Printemps a fait l’effet d’une petite bombe dans le paysage strasbourgeois. 7 autres magasins de l’enseigne, situés partout en France, cesseront également leurs activités début 2022. L’activité étant maintenue jusque là. On espère qu’un joli projet verra le jour à cette place emblématique.
Kohler-Rehm
Tout Alsacien qui est passé par la place Kléber en été a déjà aperçu cette immense terrasse, située juste à côté du Monoprix. Pourtant, qui parmi nous s’y est réellement attablé ? Au fil des années, ce temple de la restauration a vu sa popularité diminuer et seuls les touristes avides de lieux ensoleillés s’y aventuraient. Non Kohler-Rehm tu ne nous manqueras pas.
Mezzo Di Pasta Grand’Rue
L’enseigne a vu le jour à Strasbourg en 2002 et s’est exportée au niveau national comme international. Pendant son âge d’or, Strasbourg comptait 4 adresses. Aujourd’hui, avec la fermeture de l’établissement de Grand’Rue, il ne reste plus que celui près de la place des Halles. La fin d’un règne ? En tout cas, à la place, on trouve désormais des éclairs gourmands avec Donatien Maître éclair.
La Librairie Broglie
20 ans de bons et loyaux services : voila ce qu’on retiendra de ce mastodonte de la culture strasbourgeoise. La librairie, dans laquelle beaucoup d’entre nous ont acheté leurs manuels scolaires, a fermé ses portes au début de l’année, faute de repreneur. Espérons qu’une grande enseigne nationale ne s’approprie pas le lieu.
Wolf Musique
Qui n’a jamais rêvé d’être Lennon ou McCartney devant la vitrine de Wolf Musique, le magasin de tous les mélomanes ? Ouvert depuis 1825 à deux pas de la librairie Broglie, il était le plus vieux magasin d’instruments de musique de Strasbourg.
Les Afflamés
Le restaurant de la Grand’Rue, ouvert en 2017 et spécialisé dans les tartes flambées revisitées, n’aura jamais vraiment trouvé son public. La concurrence exacerbée dans ce domaine et le manque de constance de l’établissement n’y est certainement pas pour rien. Au mois de mars, l’adresse sera désormais habitée par le Lobster Roll Bar, dont on ne manquera pas de vous parler.
Les Frangines
La petite échoppe de la rue des Sœurs a malheureusement fermé définitivement ses portes pour laisser place à un nouveau restaurant de sushis. Les Frangines, c’était de la bonne humeur incarnée et des plats faits maison et avec le cœur (coucou les quiches et les lasagnes). Vous nous manquerez et on espère vous revoir vite ailleurs.
Les Burgers de Papa des Halles
C’était la deuxième adresse de la franchise à Strasbourg, après celui de la place Saint-Étienne. Un deuxième restaurant était sans doute de trop pour notre jolie ville où les enseignes de burgers sont légions.
Le Rutsch
Le restaurant, déjà en vente depuis 2019, a finalement trouvé preneur l’an dernier. L’établissement, qui proposait certainement les meilleurs cordons bleus de Strasbourg, a donc fermé ses portes. Heureusement, les propriétaires ont promis de revenir dans un nouveau lieu, plus petit et à leur image. En attendant, le lieu va désormais accueillir le Restaurant Bazar(t), dès que la situation le permettra
Croque Bedaine Cathédrale
Le Croque Bedaine, c’est le temple de la bière et des croque-monsieurs, repère des bons moments, des fins ou des débuts de soirée. Le premier Croque Bedaine de Strasbourg (et même de France) situé près de la cathédrale a désormais fermé ses portes rue du puit. Heureusement, il nous reste toujours celui du Neudorf pour assouvir nos envies de frites et de houblon en attendant la réouverture du croque au centre ville.
Gat’ô
La seule pâtisserie sans lactose de Strasbourg a elle aussi mis la clé sous la porte en 2020. On regrette déjà ses éclairs à la pistache qui sentaient bon les vacances et l’été. On se rassure en voyant toujours Sarah, la maîtresse des lieux, très active sur les réseaux et on croise très fort les doigts pour voir apparaître une nouvelle enseigne !
Vous oubliez ma collègue, Cléone, rue des hallebardes ! Nous avons été pendant 20 ans les seules créatrices de mode à se partager la clientèle de la création…Nous avons habillé les mariées et leurs sœurs et témoins, les chanteuses lyriques , les musiciennes , les mannequins des meilleurs ouvriers de France et la femme de tous les jours qui veut que la vie soit belle et colorée !
J espère, de mon côté, pouvoir rester longtemps encore dans mon atelier car entre lui et le paradis, il n ‘y a pas de salle d’ attente !!😇😇😇
Colette Ravier
11 rue de l épine Strasbourg