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Un été covidé : comment les Strasbourgeois se sont adaptés ?

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Plusieurs mois après le déconfinement, l’épidémie est toujours là. Et ses conséquences aussi. Nous sommes allés à la rencontre des Strasbourgeois pour leur demander comment la Covid-19 a bouleversé (ou non) leurs plans pour cet été.

« Moi, je n’ai plus de travail »

Garance et Léa sont étudiantes à Strasbourg depuis respectivement deux et quatre ans. À la question de savoir si l’épidémie a bouleversé leur été, la réponse fuse : « Ouais, clairement ». « Moi, je n’ai plus de travail », explique Garance. La jeune femme devait quitter son travail dans un fast-food avant l’été pour trouver un job dans la restauration classique. Mais la crise est passée par là et toutes les portes se sont fermées devant elle.

Pour Léa, c’est un job d’été qui s’est envolé « Je devais faire du babysitting pour des gens qui venaient des Etats-Unis. Ils n’ont pas pu venir. » Sans lien avec ce petit boulot, la jeune femme devait aussi partir vivre aux Etats-Unis à la rentrée. Mais « à l’heure actuelle, je ne sais même pas si je pourrai passer la frontière… » Les deux amies ont l’intention de profiter de l’été pour voir leurs familles respectives. « On a un peu besoin de rattraper le temps perdu, réagit Léa, pour qui le confinement a amené une « prise de conscience concernant l’éloignement familial ».

© Victoire Pirot

« La question des vacances est toujours en suspens »

L’épidémie est aussi venue bouleverser les plans de Romain, dont la famille vit dans le sud de la France et en Espagne. « Pour les vacances, on devait tous se retrouver à Majorque début août. Mais certaines régions de l’Espagne reconfinent, et la situation de la Catalogne reste compliquée. Par ailleurs, c’est une région touristique, assez fréquentée », explique le jeune homme qui s’inquiète notamment pour sa mère, à risque de développer des complications si elle venait à contracter la covid-19. « C’est ma seule opportunité de voir tous mes proches depuis le confinement, mais au vu de la situation, la question des vacances est toujours en suspens à l’heure actuelle. »

© Victoire Pirot

« On fait des parties de Scrabble en restant loin les uns des autres »

Pour Yvonne, 88 ans en revanche, et contre toute attente, l’épidémie ne change pas grand-chose. « Je suis une femme âgée, je n’ai plus tellement de grands projets de vacances, sourit-elle, assise sur un banc place Grimmeissen avec son masque accroché aux oreilles. Je manque un peu de distraction mais tout va bien. Je sors le soir prendre le frais et j’évite la foule et la chaleur en journée. Mais je n’ai pas peur des gens pour autant ! » Si la crise sanitaire n’impacte pas beaucoup ses journées, elle a toutefois une incidence sur ses réunions de famille. « Mes enfants et mes petits-enfants viennent souvent me voir, se réjouit l’octogénaire, mais on garde nos distances. On se fait de grands sourires et on joue des parties de Scrabble en restant loin les uns des autres. » Une situation qu’elle accepte avec philosophie : « On se rattrapera en bises plus tard ! »

© Victoire Pirot

« Avant, tout le monde le regardait bizarrement parce qu’il portait un masque »

Du côté de Julie et sa famille, l’épidémie n’a pas tellement eu de conséquences sur les congés. « On avait déjà réservé nos vacances dans un endroit isolé à la campagne. On préfère ça aux plages bondées de monde », sourit-elle. Pas tellement d’incidence sur le quotidien non plus, la jeune femme n’a pas pour habitude d’aller faire du shopping et elle estime que le confinement l’a incitée davantage à moins consommer. La pandémie a surtout eu des conséquences pour son fils. « Romain a été greffé du rein en septembre, explique-t-elle. Il savait déjà ce que c’était de porter un masque. La situation actuelle est moins stigmatisante pour lui. En mars, quand ça commençait tout juste, tout le monde le regardait un peu bizarrement parce qu’il en avait un. Certains disaient : « Lui, je suis sûr qu’il a le Covid ! ». Quelque part, cette situation est même plus rassurante pour nous, avec la mise en place des gestes barrières. On se sent plus en sécurité pour lui si tout le monde fait attention.”

© Victoire Pirot

Victoire Pirot

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