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10 séries stylées à binge watcher pour un confinement apaisé

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On est dans les premiers jours du confinement : c’est marrant, la solidarité est là et les beaux projets s’accumulent. Néanmoins, puisqu’on est désormais convaincus de la véracité de l’expression “mieux vaut prévenir que guérir”, on pense déjà à la deuxième semaine qui arrive. Où nous serons livrés à nous-mêmes, n’ayant sans doute plus envie de voir notre moitié, notre coloc ou notre main en peinture. Alors si vous aussi vous avez envie parfois de vous isoler, voici dix séries pour transformer notre confinement en confunement !

Note de l’auteur : J’ai voulu faire dans le moins classique. Néanmoins, évidemment que Brooklyn Nine-Nine (Netflix), Bojack Horseman (Netflix), Friends (Netflix), How I Met your Mother (Netflix et Amazon Prime) et The Office (Amazon Prime) sont des valeurs sûres, à voir et surtout à revoir.

Note de l’auteur 2 : Comme il est plus aisé de binger une série déjà terminée, j’ai privilégié ce type de séries. Seulement trois ne sont pas dans ce cas-là.

Les séries de moins de 30 minutes

Barry (OCS) : 2 saisons, 16 épisodes

Barry doit être une des séries HBO les plus confidentielles de ces dernières années. Ce qui ne veut pas dire qu’elle manque de qualités, bien au contraire. Cette dramédie raconte l’histoire de Barry Berkman, ancien de la Marine américaine, qui travaille désormais comme tueur à gages dans le Midwest. Solitaire et insatisfait de sa vie, en même le temps le Midwest c’est pas top moumoute, il voyage à Los Angeles pour tuer quelqu’un et finit par trouver une nouvelle passion : le théâtre.

Portée par Bill Hader (un vétéran du Saturday Night Live) Barry détonne par son ton. Il ne faut en effet pas avoir peur de l’ultraviolence et être préparé aux changements de tons et de rythmes déconcertants. Mais après quelques épisodes, on rentre dans l’histoire et on ne lâche plus. Principalement grâce à un humour cinglant, à une galerie de personnages caricaturaux et pourtant finement ciselés. Et également à une graduelle montée en puissance qui aboutit à un des plus beaux épisodes de télévision que j’ai vu ces dernières années.

Entre parodie de Breaking Bad et de films de malfrat, Barry a su trouver son ton. Un ton absurde, audacieux, parfois ultra violent mais très intelligent. Vous n’en ressortirez pas indemnes.

Disponible sur OCS. En ce moment, une offre spéciale à 4,99€/mois pendant 4 mois.

Community (Amazon Prime Video et bientôt Netflix) : 6 seasons (and no movie), 110 épisodes

Un grand classique de la télévision, que pourtant encore peu de monde connaît réellement. La série de Dan Harmon (l’esprit malade/génial derrière Rick et Morty) réalise une véritable étude de cas de l’objet télévisuel en tant que tel. Si, écrit comme ça, ça ne donne pas envie, détrompez-vous : Community est une des séries les plus inventives que j’ai vues.

Elle raconte l’histoire d’un groupe d’études au sein le community college de Greendale dans le Colorado, composé de Jeff, Annie, Britta, Pierce, Shirley et les inénarrables Troy et Abed. Des personnages d’abord en deux, puis trois, puis quatre puis d’infinies dimensions.

Si la série commence doucement, elle va vite devenir extrêmement barrée. Des batailles de paintball, différentes temporalités à la suite d’un lancer de dés, des compétitions de baby-foot et de billard ou encore des Noël façon pâte à modeler sur la nostalgie de la famille, les épisodes de Community surprennent toujours et déçoivent très rarement. Et malgré quelques variations de qualité, elle reste indescriptible dans le paysage télévisuel. Elle se termine par ailleurs avec l’un des tout meilleurs derniers épisodes, toutes séries confondues. N’hésitez pas une seconde avant de vous lancer dans l’aventure ! Surtout que, pour celles et ceux n’ayant pas Amazon Prime, elle débarque bientôt sur Netflix !

Disponible sur Amazon Prime Video. 30 jours gratuits puis 49 € l’année. Et bientôt disponible sur Netflix. Abonnement à partir de 7,99 €/mois.

Fleabag (Amazon Prime Video), 2 saisons, 12 épisodes

Fleabag est un OVNI télévisuel que Canal + n’aurait jamais dû essayer de copier plan par plan (si vous ne savez pas de quoi je parle, allez jeter un coup d’oeil aux critiques sur Mouche, avec Camille Cottin). Fleabag, c’est l’histoire d’une femme névrosée, accro au sexe et qui ne se remet pas de la mort de sa meilleure amie. Ah, et elle tient aussi un petit café.

Fleabag sort du cerveau ultra talentueux de Phoebe Waller-Bridge (également derrière Killing Eve), qui joue le rôle principal. Pour celles et ceux qui n’aiment pas trop l’humourcringe (cet humour qui tire sa saveur de la gênance des situations) et les moments où le personnage se tourne face à la caméra, il est possible que les premiers épisodes vous rebutent un peu. Mais si vous persistez, vous allez découvrir une belle histoire sur la famille, sur la sororité, sur le sexe et les relations amoureuses et amicales. Avec un ton cynique, poignant, drôle et juste, qui donnera lieu à des scènes dont vous vous souviendrez pendant longtemps (je vous spoile : une scène d’intro sur les règles et un repas de famille incroyablement gênant).

Le tout est sublimé par des acteurs de dingue, comme Olivia Colman en cauchemar de belle-mère ou Andrew Scott (Moriarty dans Sherlock) en pasteur avec qui on aimerait bien pêcher autre chose que du poisson. Enfin, contrairement à beaucoup de séries, Fleabag sait s’arrêter et, en douze épisodes, elle a su nous raconter l’histoire de sa protagoniste, une femme fascinante d’humanité dans ses défauts.

Disponible sur Amazon Prime Video. 30 jours gratuits puis 49 € l’année.

Mozart in the Jungle (Amazon Prime Video) : 4 saisons, 40 épisodes

Sans doute l’une des meilleures séries dont personne n’a jamais entendu parler, Mozart in the Jungle nous plonge dans les coulisses d’un orchestre symphonique à New York. L’ancien chef d’orchestre est remplacé par un nouveau, aux méthodes peu conventionnelles. Ce qui va amener des bouleversements dans le fonctionnement d’une machine si bien rodée.

En ces temps de confinement, la série vous apportera de la douceur. Que ce soit par la musique classique de sa bande-son, par son ton impertinent, notamment avec le personnage de Rodrigo (Gael Garcia Bernal), le nouveau chef d’orchestre, ou par les libertés artistiques qu’elle prend au fur et à mesure des saisons. Un voyage à Venise et la rencontre d’une diva jouée par Monica Bellucci, une déambulation initiatique entre technologie et sentiments à Tokyo ou encore le Mexique natal de Rodrigo, en passant par un vrai concert à la prison de Rikers à New York, la série ose tout.

Pour les plus sentimentaux d’entre vous, c’est aussi une belle histoire entre Rodrigo et Hailey (Lola Kirke), jeune hautboïste à la recherche d’une belle opportunité. Les personnages sont haut en couleur, la musique est vraiment bonne et vous vous laisserez transporter par la magie qui se dégage des histoires. Une vraie série douce.

Disponible sur Amazon Prime Video. 30 jours gratuits puis 49 € l’année.

One Day at a Time (Netflix) : 3 saisons, 39 épisodes

One Day at a Time concurrence Mozart in the Jungle pour le titre de meilleure série dont personne n’a jamais entendu parler. Ce remake d’une série des années 70 est très classique sur la forme : une caméra, des décors préfabriqués et une boîte à rires.

L’architecture est classique mais les fondations ne le sont pas : la famille Alvarez, avec ses trois générations de femmes, aborde des thématiques qui prennent toujours plus d’ampleur dans nos sociétés actuelles. Le féminisme et ses différentes perceptions, la vieillesse, l’immigration, la dépression et même le sexe sont évoqués avec humour, sans tabou et toujours de façon très juste.

Avec des actrices formidables – dont la grandiose Rita Moreno dans le rôle de la grand-mère – et un humour parfaitement calibré, la série est feel good, à savourer avec un chocolat chaud et des chaussons licorne, mais soyez en sûrs, elle vous tirera quelques larmes également. Bonne nouvelle : elle revient très vite pour une saison 4 ! Mauvaise nouvelle : pas sur Netflix.

Disponible sur Netflix. Abonnement à partir de 7,99 €/mois.

Les séries de 40 minutes et plus

Jane the Virgin (Netflix) : 5 saisons, 100 épisodes

Ne vous laissez pas avoir par le titre et le trailer, tous les deux horribles. Jane the Virgin doit être passée sous beaucoup de radars sériels à cause de son nom et c’est sans doute son plus gros défaut. Série douce par excellence, elle raconte l’histoire de Jane Gloriana Villanueva, une jeune femme qui garde sa virginité pour son mariage. Mais qui, par un mal(heureux) concours de circonstance, tombe enceinte !

Ce point de départ peut vous faire penser que vous allez regarder une telenovela, ces fictions sud-américaines où l’on rivalise de grandeur (et de ridicule) pour les twists. Oui, mais pas que. Si les retournements de situation vont s’enchaîner à la vitesse de l’éclair, la force de la série repose sur son trio de femmes : Jane, Xo, sa mère, et Alba, sa grand-mère. Les trois Villanueva donnent du corps à cette série, qui parle d’amour, d’amitié, de deuil et d’encore plein d’autres choses.

Jane the Virgin est une série vraie. Elle est feel good, elle fait pleurer, elle en fait parfois trop et c’est pour cela qu’on s’y attache vite. Un bon triangle amoureux pour épicer le tout, mais surtout des histoires qui nous tiennent en haleine pendant 100 épisodes tout rond. L’une de mes séries fétiches, tout simplement.

Disponible sur Netflix. Abonnement à partir de 7,99 €/mois.

Justified (Amazon Prime Video) : 6 saisons, 78 épisodes

Changement d’ambiance avec Justified, la série qui m’a fait charnellement tomber amoureux de Timothy Olyphant. Cette série sent bon le Kentucky, les personnages bigarrés et les intrigues de famille. Raylan Givens (Olyphant) est un shérif qui aurait bien aimé échapper à son passé, dans sa ville natale de Harlan. Mais un événement le ramène sur ses anciennes terres et il revoit toutes ses anciennes connaissances, qui ont bien évolué depuis son départ.

Pendant six saisons de qualité supérieure, la série établira une galerie de personnages dont vous vous souviendrez encore longtemps après avoir vu le dernier épisode. Les dialogues s’enchaînent vite, avec très peu d’exposition. Les personnages parlent rarement d’eux-mêmes, c’est dans leurs interactions que l’on comprend qui ils sont. La relation Raylan/Boyd, amis, ennemis et bien plus encore, vous donnera des frissons tellement elle est fine.

Une valeur sûre de la télévision, si vous aimez les malfrats, les hommes de main et les cow-boys. Mais également si vous aimez les fortes personnalités et les séries qui dégagent une ambiance particulière. Une chose est sûre : You’ll never leave Harlan alive.

Disponible sur Amazon Prime Video. 30 jours gratuits puis 49 € l’année.

Mad Men (Netflix) : 7 saisons, 92 épisodes

https://www.youtube.com/watch?v=xUHlMgJxF30

Pour ces deux semaines confinés à la maison, il fallait forcément une série d’ambiance au long cours. Mad Men c’est une autre époque. Celle des années 60, où l’on fumait dans les bureaux, où la Guerre froide faisait rage et où la recherche du profit était le maître mot – bon ok l’une de ces propositions est encore valable aujourd’hui. Cette série de Matthew Weiner vous plongera dans l’univers des Ad men, ces gens qui font de la pub et qui la vendent aux entreprises. Mais surtout, cette série vous plongera dans les méandres de l’esprit de Don Draper (un Jon Hamm exceptionnel), la star de son entreprise. Homme à femmes avec un passé qu’il aimerait effacer, il enchaîne les rendez-vous et les succès comme les verres de whisky.

Mad Men c’est 7 saisons, et au moins une pour rentrer dans l’ambiance fumée, feutrée et stylisée. Ce sont des personnages commençant comme des clichés, qui évoluent et deviennent en trois dimensions. C’est l’histoire de l’émancipation, non pas de la femme mais des femmes. Ce sont des acteurs sensationnels. Et c’est tout simplement la meilleure fin de série que j’ai vue. Alors mon conseil : regardez rapidement la première saison pour vous mettre dans l’ambiance et savourez ensuite l’une des meilleures séries de ce début de 21ème siècle.

Disponible sur Netflix. Abonnement à partir de 7,99 €/mois.

The Marvelous Mrs. Maisel (Amazon Prime Video) : 3 saisons, 26 épisodes

Celle-ci est la seule de ce lot à être encore en cours. Des dialogues rapides, des personnages un peu fous, des décors colorés et une ambiance sixties qui dépayse, The Marvelous Mrs. Maisel est un bonbon sucré avec juste ce qu’il faut d’acidité.

La série raconte l’histoire de Midge, mariée, deux enfants. La petite existence parfaite d’une bourgeoise new-yorkaise, vivant avec ses parents. Mais quand son mari la trompe, son monde s’écroule. Elle s’enivre et monte sur scène, pour faire du stand-up. Et elle y excelle. C’est le début de l’aventure.

La série est drôle, nous fait voyager dans un univers un peu fantasmé mais très agréable au temps du confinement. Les acteurs sont tous très bons et les sketchs de stand-up aussi. Les personnages font tout le sel d’une série qui se consomme d’une traite. Quelques vrais beaux moments – vous allez tomber amoureux de Lenny Bruce, je vous le garantis – donneront encore plus de corps à une série qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Disponible sur Amazon Prime Video. 30 jours gratuits puis 49 € l’année.

The Wire (OCS) : 5 saisons, 60 épisodes

https://www.youtube.com/watch?v=9qK-VGjMr8g

J’ai toujours privilégié les personnages à l’intrigue. Voir comment ils réagissent selon le contexte, comprendre leurs motivations, anticiper leurs faits et gestes, tout cela rythme et conditionne mon visionnage. Avec The Wire, je suis servi : les personnages sont tout bonnement fascinants.

La série de David Simon (dont je vous conseille également Treme, Show Me a Hero, The Deuce et la nouvelle The Plot against America, toutes sur OCS) n’est clairement pas la plus facile d’accès. A travers une approche très journalistique, elle nous montre la ville de Baltimore sous toutes ses coutures. Ses enfants, ses adultes, ses écoles, ses squats, ses policiers, ses trafiquants de drogue. Si le début de la première saison est aride – merci le confinement pour tout binger d’une traite – lorsque vous rentrez dans la machine, vous n’en ressortirez pas indemnes. Personnellement, j’en retire des scènes d’anthologie, comme Omar au tribunal, D évoquant le parallèle entre les échecs et la drogue, Stringer (Idris Elba, jeune, méconnaissable et incroyable) en cours de macroéconomie… Mais j’en retire également un sentiment de profonde tristesse, comme écrasé par le destin inévitable.

J’aime cette série, à tel point que je n’ai pas eu envie de la finir. Je n’ai toujours pas regardé le dernier épisode. Je me laisse encore une heure et demie de bonheur télévisuel – et sans doute de tristesse humaine – et je m’accroche parce qu’après, tout sera fini. Je ne sais pas si je serais capable de la regarder une deuxième fois. Et donc, avant que je ne réponde aux questions qui m’assaillent l’esprit, je reste là, à attendre, devant mon écran, d’avoir le courage de lancer le dernier épisode. The Wire est tout simplement la meilleure série que j’ai vue et je n’ai pas envie qu’elle finisse.

Disponible sur OCS. En ce moment, une offre spéciale à 4,99€/mois pendant 4 mois.

Voici donc dix séries que je vous conseille en période de confinement. Prenez vos plaids, vos tisanes et vos Pépito. A vos marques, prêts, bingez !

Et vous, quelles sont vos séries pépites ?

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