Des petites briques colorées de toutes les tailles, des personnages multiples et une forme qui permet un emboîtement parfait : qui ne connaît pas les Lego® ? Cette marque danoise, dont les premières pièces remontent à 1932, invite petit(e)s et grand(e)s, depuis presque un siècle, à repousser les limites de l’imagination. Un jouet qui, pour le strasbourgeois Timothée Lelièvre, est même devenu un objet de collection. Rencontre.
Chez Timothée Lelièvre, la passion pour la petite brique ne date pas d’hier. Strasbourgeois de naissance et aujourd’hui âgé d’une trentaine d’années, il découvre cet univers quand il n’a que 4 ans, lorsqu’il reçoit ses premières boîtes Lego® : « C’était du Star Wars, je me souviens ! »
Mais c’est avec un autre thème qu’il commence réellement une collection, chez ses parents : « J’ai débuté en 2010, avec les Lego® Bionicle [des histoires autour d’êtres bioniques, ndlr], avant d’explorer d’autres univers avec mes premiers salaires d’alternant en 2017. »
Une collection qui compte, aujourd’hui, environ 400 références et plus de 25 000 pièces, pour un total d’environ 500 000 briques : « Financièrement parlant, ce n’est pas donné comme collection, et puis ça prend beaucoup de place », explique le jeune homme.
Un trésor dédié à la brique, avec certaines en édition limitée
Parmi cette grande collection, certaines boîtes sont plus rares, car produites en édition limitée : « Parfois, elles n’ont jamais été vendues en magasin ou sont des exclusivités régionales. »
Par exemple, il possède deux boîtes Lego® Technic du Boeing V-22 Osprey (référence 42113). Un produit qui a été retiré des magasins, car jugé contraire à l’éthique de la marque. « Aujourd’hui, à la revente, chacune vaut environ 1000 €. »
De plus, grâce à cette passion, Timothée fait partie de plusieurs associations, dont Fanabriques, qui est officiellement reconnue par Lego®. Il a également déjà exposé des pièces de sa collection une quarantaine de fois, aussi bien en Alsace, en Franche-Comté ou aux alentours de Lyon.
« Je suis fier de cette collection et j’adore voir les visiteurs ébahis devant mes pièces », précise-t-il, en souriant.
55 m2 de plastique : en Alsace, le projet fou de la maison en Lego® avance bien
Une passion qui a donné naissance à un site internet pour les fans
Auto-entrepreneur dans la création d’applications, Timothée a joint l’utile à l’agréable lors de ses études. En 2018, le trentenaire a créé un site de gestion de collection Lego®. « Il me fallait un endroit pour gérer ce que j’ai, les pièces manquantes, etc. »
Après s’être penché sur l’apprentissage de la programmation, son idée voit le jour : BrickTools. Si, à la base, ce n’était qu’un projet pour son master en informatique, il compte aujourd’hui plus de 2000 inscrit(e)s : « Ça m’a même permis de trouver une alternance ! »
Timothée n’est pas près d’abandonner sa collection : « Dans le futur, je rêverai d’avoir une sorte de « Lego room » chez moi. Ça me permettrait de pouvoir laisser libre champ à mon imagination et continuer à prendre du plaisir. » Avant d’ajouter : « Mon rêve, ça serait d’avoir une version unique du stade de la Meinau, avec des milliers de briques. » À bon entendeur…