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C’est sous la terrasse d’hiver aux Savons d’Hélène, qu’on s’est données rendez-vous, ambiance cocooning garantie.
Entre deux plantes vertes, des guirlandes de guinguette et des canapés maxi cosy, on n’a qu’une envie, c’est de commander une bonne bière (et une fat part de quiche) et de chiller avec ses potos.
Ça tombe bien, Elisa est la personne parfaite pour cette activité !
Baroudeuse dans l’âme, ouverte sur l’humain et sur le monde entier, avec elle, on n’a pas le temps de s’ennuyer. On passe du coq à l’âne, d’un sujet sérieux à deux bonnes blagues. Ce genre de moment qui réchauffe le coeur malgré le froid bien présent à l’extérieur.
Sa profession ? Difficile de résumer en deux mots…
Après avoir fait une licence en arts du spectacle et s’être particulièrement intéressée au théâtre forum (aussi connu sous la dénomination de théâtre du peuple ou de l’opprimé), elle commence à travailler dans un centre socio-culturel à Hautepierre avec des jeunes de quartier. C’est à ce moment-là qu’elle se rend compte qu’elle fera de l’éducation son coeur de métier.
Après une année entière à Bitch (dont elle ne se remettra jamais), elle revient à Strasbourg pour intégrer le collège de l’Esplanade.
Depuis deux ans maintenant, elle est au coeur de la vie scolaire de cet établissement, entre coordination, médiation et gestion de tout un tas de projets. Bref, elle n’a pas l’temps de niaiser.
Grâce à son dynamisme et sa curiosité, Elisa se bouge pour faire sortir ses collégiens de leur train-train quotidien. Il y a deux mois, ils sont allés voir la conférence du Dalai Lama au Zénith. Tous sur leurs portables au début, ils ont rapidement levé la tête et ouvert grand leurs oreilles, pour en ressortir émerveiller.
Et avant de se retrouver, elle était à l’Odyssée pour voir avec eux Les Pépites, de Xavier de Lauzanne, qui soutient l’association « Pour un Sourire d’Enfant » (dont je vous reparlerai après).
Mi-février, elle décolle de Strasbourg (enfin pas de l’aéroport de Strasbourg non, ça se saurait s’il desservait des destinations de rêve) vers de nouveaux horizons. Au total, une dizaine de destinations qu’elle va décortiquer en une demi-année.
Sa volonté : être libre et au plus proche des regards sur la vie.
À travers son blog, on pourra suivre ses péripéties. À l’intersection entre art, éducation et culture, elle a de multiples projets en tête. Il n’y a pas vraiment de programme ou de timing. Tout se fera au feeling, au fil des rencontres, au gré des opportunités.
Une chose est certaine, Elisa fera une halte au Cambodge pour passer dans une des écoles de l’ONG “Pour un Sourire d’Enfants” et leur apporter des affaires financées grâce à une collecte qu’elle a faite avec des élèves de son collège.
Elle a aussi envie de réaliser un court-métrage à partir de bribes d’un texte qu’elle a écrit, « Elle me dit », qu’elle fera lire à des personnes croisées au hasard, au détour d’un carrefour ou d’une passerelle.
► Qu’est ce que tu aimes à Strasbourg ? Et n’aimes pas ?
Je viens du Sud (et par tous les chemins…, pardon), de Nîmes plus exactement. J’ai passé toute mon enfance là-bas, donc autant te dire que j’aime le soleil et le beau temps. Et pourtant, quand j’ai débarqué en Alsace il y a dix ans maintenant, j’ai eu un gros coup de coeur !
Strasbourg a une âme hors du temps. Elle est atypique, esthétique. J’aime son architecture, ses maisons à colombage, ses géraniums et ses pavés.
Ce que je n’aime pas ? Pas grand chose. Je trouve juste hallucinant qu’une ville européenne comme elle, ait un aéroport qui ne sert pas à rien… On devrait être ouvert au monde et proposer d’autres destinations.
► Il y a-t-il un endroit où tu aimes bien aller ?
Là où on est, Les Savons d’Hélène ! Il s’y passe pleins de choses. Des ateliers, des tables de langues, des soirées Slam. On y trouve toujours quelque chose à faire et le patron est super sympa. Il passe à chaque table voir si tout se passe bien, sans chichi ni blabla.
C’est un bar ouvert à la culture et aux autres, qui représente bien selon moi Strasbourg dans sa diversité.
► Quelle est ta musique du moment ?
J’adore Akua Naru, et plus particulièrement son titre The Block.
Le message est fort sur les quartiers et la culture afro-américaine. C’est une slammeuse et poète exceptionnelle ! À écouter sans modération.
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« Génération Strasbourg » : comprendre la démarche en cliquant ici.
Texte et photographie : Hélène Berrier
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