Avec l’arrivée progressive du printemps, les dernières restrictions liées à la pandémie fondent comme neige au soleil. Après la fin du port du masque en intérieur dans les lieux soumis au pass vaccinal, ce sont les deux dernières restrictions qui s’apprêtent à disparaître. Ce jeudi 3 mars, Jean Castex a annoncé dans le JT de TF1 la fin du pass vaccinal et du port du masque en intérieur d’ici le 14 mars. On fait le point.
Alors que tout le monde a les yeux rivés sur l’Ukraine, on en oublierait presque la crise sanitaire. La situation continue de s’améliorer en France, comme à Strasbourg. Conséquences ? Les deux dernières restrictions qui régissaient nos vies vont bientôt disparaître. Adieu pass vaccinal et port du masque en intérieur.
Fin du pass vaccinal
En voilà une restriction qui n’aura pas fait long feu. Introduit dans la douleur le 24 janvier dernier, à la suite de dialogues houleux à l’Assemblée nationale et au Sénat, le pass vaccinal n’aura donc même pas duré deux mois. Comme l’a annoncé Jean Castex au JT de 13h de TF1, l’application du pass vaccinal sera suspendue le lundi 14 mars prochain, « dans tous les cas où il s’applique ». Dans certains cas, il sera remplacé par le pass sanitaire, notamment dans les établissements médicaux. Néanmoins, c’est possible qu’il revienne dans les mois à venir, compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire.
Fin du port du masque en intérieur
La mesure avait déjà été quelque peu assouplie depuis ce lundi 28 février, date à laquelle le masque devenait optionnel dans les lieux clos soumis au pass vaccinal. Désormais, le masque en intérieur, ce sera de l’histoire ancienne à partir du 14 mars prochain, comme l’a annoncé le Premier ministre. Concrètement, il ne sera plus obligatoire de porter un masque dans les commerces ou encore les bureaux. Il faudra tout de même encore le porter dans les transports, ainsi que dans les établissements médicaux, type hôpitaux et Ehpad.
La situation sanitaire à Strasbourg
La raison de ces annonces gouvernementales ? La bonne situation sanitaire en France. Pour rappel, le ministre de la Santé Olivier Véran avait établi les critères qui pourraient être retenus par le gouvernement pour une future levée du dispositif :
- Redescendre autour de 1 500 patients en réa. Au 2 mars, 2 329 personnes se trouvaient en réanimation.
- Un facteur R de reproduction durablement inférieur à un. Au 2 mars, il s’établissait à 0,68. Concrètement, 10 personnes en contamineront quasiment 7.
- Un taux d’incidence « assez faible », soit autour de 300 ou 500. Au 2 mars, il s’établissait à 584,7 cas positifs pour 100 000 habitants.
À Strasbourg, la situation s’améliore également. Le taux d’incidence au 2 mars était de 654,1 alors qu’il était de 866,2 la semaine précédente. Et 31 personnes se trouvent actuellement en réanimation dans le Bas-Rhin, contre 36 la semaine dernière.