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Port du masque : quelles sont les nouvelles recommandations face au variant anglais ?

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Ce début d’année 2021 ressemble, pour le moment étrangement à un prolongement de 2020. Le Covid est toujours dans toutes les bouches et dans toutes les têtes, l’ombre d’un troisième confinement plane de plus en plus, la campagne de vaccination toussote au gré des livraisons de doses et une mutation venue d’Angleterre inquiète de plus en plus le monde. À tel point que des questionnements émergent sur l’efficacité des masques en tissu, que l’on peut réaliser chez soi, pour contrecarrer ce variant plus contagieux. Alors on s’est dit qu’il serait bon de faire un petit point sur l’utilité ou non de nos masques, qui sont devenus un accessoire important de notre vie.


À lire ou à relire : « Virus mutant » venu du Royaume-Uni et vaccination dès décembre : où en est-on avec le coronavirus ?

Attends une minute, c’est quoi cette histoire de variant anglais ?

On vous en parlait déjà en fin d’année dernière : il est normal qu’un virus mute au cours de son existence. Néanmoins, la mutation du coronavirus version crème anglaise inquiète de plus en plus de notre côté de la Manche. La raison ? Sa contagiosité plus élevée. Bien qu’il ne semble pas plus mortel, le variant anglais reste très préoccupant car, mécaniquement, s’il y a plus de cas, il y aura plus de malades et donc, à la fin des comptes, plus de morts.

C’est pourquoi le gouvernement a rapidement durci les conditions d’accès en France, notamment par rapport à la Grande-Bretagne. Pour tous les voyageurs arrivant de cette dernière, le test PCR sera obligatoire avant d’embarquer dans un avion ou un bateau. Et si le test n’est pas possible avant, les personnes devront se soumettre à un test dès leur arrivée et seront contraintes « de s’isoler sept jours dans un hôtel désigné par l’État », comme l’a précisé le Premier ministre lors de sa conférence de presse du 14 janvier.

D’après les dernières informations de Santé Publique France, le variant anglais représente pour le moment entre 1 et 2 % des cas positifs relevés en France. Cependant, la France est championne du monde du retard sur le séquençage du virus, autrement dit son analyse génétique, comme l’explique Franceinfo. En d’autres termes, difficile de savoir dans quelle mesure cette mutation circule vraiment dans notre pays. Il faudra attendre les chiffres de ces prochaines semaines pour en savoir plus.



Du coup, c’est quoi cette histoire de masques inefficaces ?

Il semblerait que les masques en tissu fabriqués chez soi, même s’ils respectent la norme AFNOR, seraient peu, voire entièrement inefficaces contre cette mutation anglaise. Cette histoire a débuté ce lundi 18 janvier, avec le Haut Conseil de la santé publique qui recommande désormais de ne plus porter de masques de catégorie 2, qui filtreraient 70 % des particules de trois micromètres, ni de masques artisanaux, comme l’indique Franceinfo. Seuls les masques de catégorie 1, qui filtrent au moins 90 % des particules de trois micromètres, sont désormais recommandés face au nouveau variant.

Si vous êtes perdus sur cette histoire de catégorie, sachez néanmoins que le type de certification devrait être indiqué sur leur étiquette. De plus, comme le précisait à Franceinfo Didier Lepelletier, coprésident du groupe de travail permanent Covid-19 de l’instance, ce lundi 18 janvier : « Les industriels ne fabriquent de toute façon plus beaucoup de masques de catégorie 2 ». Tous les masques en tissu ne sont donc pas à jeter, loin de là. Il faut juste être davantage attentifs à l’étiquette.

En revanche, ce qui est sûr, c’est que les masques réalisés de manière artisanale chez soi ne sont plus recommandés. C’est Olivier Véran, ministre de la Santé, qui l’a précisé ce mardi 19 janvier au micro de France Inter : « Le masque artisanal qu’on fabrique chez soi avec la meilleure intention du monde et en respectant les normes Afnor n’offre pas nécessairement toutes les garanties nécessaires pour le Haut conseil de la santé publique. »

© Caroline Alonso/Pokaa


C’est quoi un masque FFP2 ?

Si l’on parle de ces masques aujourd’hui, c’est qu’ils deviennent de plus en plus populaire dans certains pays, et notamment en Allemagne, comme l’explique Franceinfo. En Bavière, le masque FFP2 est en effet devenu obligatoire dans les commerces et transports. Ce masque, obligatoire pour les professionnels de santé et vous donnant le plus beau bec de canard de votre région, filtrerait jusqu’à 94 % des particules et serait donc le plus efficace pour lutter contre le variant anglais plus contagieux.

Mais comme expliqué plus haut, les masques de catégorie 1 continuent de bien fonctionner en France. Il ne faut donc pas jeter ses masques en tissu, mais s’assurer qu’ils soient aux normes de catégorie 1. Néanmoins, le Haut Conseil de la santé publique recommande l’usage des masques chirurgicaux ou FFP2 afin de se protéger du variant anglais. Soit des masques efficaces, mais jetables, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour l’écologie.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le variant anglais inquiète de plus en plus les autorités sanitaires françaises. Si les chiffres ne sont pas inquiétants, ils peuvent être dus à la lenteur française en ce qui concerne le séquençage. Dès lors, comme précaution pour lutter le plus efficacement possible avec ce que l’on a, il faut donc privilégier les masques de catégorie 1, qu’ils soient chirurgicaux ou en tissu, ou alors les masques FFP2. Toutes ces recommandations et ces changements s’adaptent au fil du temps, et nous aussi. Une seule certitude : on n’est pas sortis du sable.


© Photo de couverture : dronepicr – Wikimedia Commons – CC BY 2.0

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