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Masques, gants, lingettes : comment jeter ces nouveaux déchets, sans polluer ni contaminer

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Les masques et autres produits jetables abandonnés se multiplient sur les sols strasbourgeois, devenant source de pollution mais aussi de risque sanitaire pour les agents chargés de la propreté. On fait le point sur comment gérer ces nouveaux déchets apparus ces dernières semaines dans nos quotidiens (indice : pas en les jetant par terre).

Sur les trottoirs, les parkings ou les bords de route, masques, gants et lingettes désinfectantes jetables se multiplient. Ils sont les témoins de la crise sanitaire que traverse le pays, nous rappelant à elle tandis que l’on se déconfine peu à peu.

Pourtant, d’ici quelques mois et même quelques années, ces déchets abandonnés dans la nature seront encore là, dans les rivières, les océans et les champs.

© Mathilde Piaud / Pokaa

« Les masques à usage unique sont souvent en polypropylène, donc en plastique. Ils vont mettre une centaine d’années à se fragmenter et sans jamais vraiment se décomposer. Ils risquent de se disséminer dans la nature et peuvent être avalés par des oiseaux, se retrouver dans les stations d’épuration, dans l’eau des rivières », témoigne Simon Baumert de l’association Zéro Déchet Strasbourg.

« Il existe des consignes précises pour se débarrasser de ces déchets. D’autant plus qu’à la pollution qu’ils génèrent s’ajoute un risque sanitaire accru pour les agents chargés de la collecte des déchets et du nettoyage des rues », ajoute Brune Poirson, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, sur le site du ministère.    

Comment bien se débarrasser de ces nouveaux déchets ?

Un processus précis a été défini pour se débarrasser de ces consommables, une fois leur utilisation terminée. Le ministère rappelle ainsi que ces derniers doivent être jetés dans un sac poubelle dédié, résistant et qu’il est possible de refermer grâce à un « système de fermeture fonctionnelle ».

Lorsque le sac est rempli il doit être refermé et conservé pendant une durée de 24 heures. Ce sac doit ensuite être placé dans le sac à ordures ménagères.

Ces déchets ne doivent en aucun cas être jetés dans les toilettes (pas même les lingettes), afin d’éviter d’obstruer les réseaux publics d’assainissement, ni dans la poubelle des déchets recyclables, connue comme la « poubelle jaune », rappelle également le ministère de la Transition écologique et solidaire.

Quant au fait de les abandonner à même le sol, le ministère rappelle que « jeter les lingettes, gants et masques usagés sur la voie publique, fait actuellement encourir au fautif une amende de 68 euros, qui peut être majorée de 180 euros (décret du 25 mars 2015, inscrit au Journal officiel du 27 mars) ». 

Un retour du tout jetable ?

Si l’utilisation de ces produits peut être préconisée dans certains cas, le ministère rappelle également que « des produits à usage unique, comme les lingettes, peuvent tout à fait être remplacés par des lingettes réutilisables ».

Et en effet, outre le fait de jeter correctement ces produits à la durée de vie très limitée, se pose désormais la question de leur utilisation croissante. « Dans la plupart des endroits, ils ne se recyclent pas », constate Simon Baumert. Loin de fustiger la mise en place de leur utilisation, l’association Zéro Déchet Strasbourg s’interroge sur la durabilité de leur consommation.

© Mathilde Piaud / Pokaa

« Les décideurs politiques et économiques se sont tournés vers le tout jetable dans l’urgence, détaille Simon Baumert. Nous sommes conscients qu’il a fallu prendre des décisions rapidement. Maintenant que ce temps de l’urgence est passé, un nouveau timing s’ouvre et il faut réfléchir à de nouvelles propositions permettant des conditions sanitaires correctes. On n’a pas encore forcément les solutions et dans certains cas ce ne sera peut-être pas possible mais il faut au moins se poser la question ».

Et d’ajouter : « La crise environnementale ne s’est pas mise en pause pendant la crise sanitaire. Et c’est un peu le serpent qui se mort la queue car, si on ne prête pas attention à la crise environnementale, elle pourrait devenir elle-même une crise sanitaire : l’incinération, la mise en décharge, la dissémination du plastique contribuent au réchauffement climatique et à la dégradation de notre santé. Il faut aussi faire attention à notre santé au long cours. »

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