Cris, portes qui claquent, trams qui passent et monologues avinés… La ville, c’est la vie et la vie fait du bruit. Pourtant, ce que nous connaissions au quotidien peut rapidement devenir insupportable une fois confinés. Les bruits ambiants disparus, la ville devient une pièce de théâtre où chaque acteur prend une pleine place sur scène et le public s’attroupe très vite aux fenêtres. Ça, ce n’est pourtant qu’un petit gène curieux qui ne fait que passer. Mais qu’en est-il de ceux confrontés à des bruits assourdissants et réguliers ? Enfermés entre 4 murs depuis plusieurs semaines à lutter contre les décibels.
Anaïs au Neudorf : un confinement qui vire au cauchemar
Confrontée à un bruit régulier de décompressement d’air chaque minute d’environ 100 décibels, jour et nuit, et à toutes heures, depuis le bâtiment voisin, son confinement, jusqu’alors très bien vécu avec un appartement spacieux, un balcon, son fils de 15 mois et son compagnon en télétravail, s’est transformé en véritable cauchemar. L’origine du bruit : ce bâtiment en face hébergeant des serveurs informatiques d’Orange. Mais même en contactant l’entreprise, des techniciens de passage, la propriétaire ou la police, rien n’a pu être fait. La situation dure depuis maintenant une semaine. Avec l’impossibilité de se concentrer, son compagnon vient désormais de se mettre en arrêt maladie. Son jeune fils, lui, tressaille chaque nuit.
Mise à jour : Orange est intervenu et a réglé la nuisance sonore. Anaïs est heureuse comme jaja.
Reprise de travaux
On sait que partager une proximité avec d’importants et longs travaux n’est jamais une partie de plaisir. Alors qu’en est-il confiné chez soi 24 heures sur 24 ? Des Strasbourgeois se sont plaints d’une reprise des travaux sur le groupe Facebook Université de Strasbourg et Tousse Ensemble. La seule issue étant souvent l’heure de sortie avec attestation.
Si vous aussi vous vivez un confinement compliqué pour des raisons qui vous dépassent, écrivez-nous à l’adresse [email protected] pour nous en parler.
#CalmeConfinement