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On a papoté écologie et féminisme avec Pomme de passage à Strasbourg

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Je vous épargne les “Elle est à croquer” ou “Pomme est une reine(tte)”. Quoiqu’il en soit on a rencontré la jeune artiste qui cartonne en ce moment avec son nouvel album “Les Failles”. Intime et sans filtre, Pomme y livre ses fractures de manière lumineuse à travers 11 titres acoustiques en totale introspection.

Tu as sorti récemment “Les Failles”, un nouvel album plus intime et personnel que le premier. Ressentais-tu le besoin de te livrer ?

Pomme : Je n’avais pas tout écrit, ni composé dans le premier album. Je n’étais pas vraiment libre de faire ce que je voulais. Je pense que j’étais moins confiante aussi, toutes les circonstances étaient différentes. Avec “Les Failles” j’ai eu envie de ne mettre aucun filtre, de faire de la musique pour moi, un album qui me ressemble. Sans me demander si ça allait plaire ou ne pas plaire aux gens. Je me disais que c’était dommage de faire de la musique pour plaire aux autres, alors que ça a toujours été un processus hyper personnel et bénéfique pour moi avant de l’être pour les autres. J’ai fait l’album plus dans cette optique là, sans attentes, ni conceptualisation, j’ai écrit des chansons et voilà.

L’album s’est-il construit rapidement ?

Pomme : Oui, j’ai commencé à écrire de nouvelles chansons dès la sortie du premier album car je n’avais pas pu y raconter tout ce que j’avais envie de dire. Trois mois après sa sortie, j’ai passé deux semaines en Bourgogne, où je me suis isolée et j’y ai écrit presque tout l’album. Un an plus tard, je suis allée en studio et on a tout enregistré en 5 jours. C’était rapide.

Quels sujets évoques-tu dans ce nouvel album ?

Pomme : Il parle des failles, d’anxiété beaucoup. C’est un album où je livre des choses que j’ai du mal à exprimer à l’oral. Mes chansons évoquent des sujets que je n’arrive pas à aborder dans les conversations au quotidien, donc je ne sais pas trop répondre à ta question. Il faut l’écouter pour savoir.

L’écriture a quelque chose de thérapeutique pour toi ?

Pomme : Oui à fond. Je pense que la plupart des artistes qui écrivent leurs propres chansons le font pour désamorcer des sujets, mieux comprendre leurs émotions.

Ne penses-tu pas que l’anxiété, la peur d’être illégitime, la comparaison permanente est un problème typique de notre génération, notamment avec l’apparition des réseaux sociaux ?

Pomme : Oui je pense qu’Internet, Instagram et les réseaux sociaux ont totalement amplifié le souci de l’image, du rapport aux autres et à soi. L’anxiété a toujours existé, mais Instagram et Facebook peuvent rendre un peu maboul. Le cerveau n’est pas fait pour rester des heures sur un écran, ça amène des soucis de comparaison, de jalousie. Regarde par exemple le “FOMO”, ce concept créé par Instagram qui signifie “Fear Of Missing Out” : t’es chez toi en train de regarder des stories et tu vois qu’il y a une soirée, où tout le monde a été invité, sauf toi. Le “FOMO” c’est lorsque tu as l’impression de manquer quelque chose. Ça n’existe que depuis l’apparition des réseaux sociaux. Avant les portables et Internet, si une soirée se passait sans toi, peut-être que tu l’apprenais après-coup ou le lendemain mais pas au moment même où la soirée se déroulait. Psychologiquement Internet peut-être assez violent.

Je me souviens avoir fait l’interview d’un artiste qui me confiait être très angoissé, car il comparait en permanence le nombre de likes sur ses posts avec ceux des autres artistes.

Pomme : Oui, c’est angoissant la comparaison. Avant les réseaux on ne pouvait pas voir ce que faisait les autres en temps réel et là de pouvoir être au courant de tout, de savoir si c’est liké ou pas, ça donne une valeur aux choses qui est totalement basée sur du vide.

Il en est de même avec les commentaires j’imagine. On doit avoir tendance à les lire ou à les survoler. A prendre à cœur l’avis de personnes qu’on ne connaît même pas au final.

Pomme : Oui ça donne de l’importance à l’avis de gens qu’on ne connaît pas en effet. C’est vrai que c’est bizarre.

Crédit photo : Grégory Massat

Dans une interview pour Cheek Magazine tu parles du sexisme dans le milieu de la musique. C’est quelque chose d’encore très présent actuellement ?

Pomme : Oui, de plus en plus même. Dans le milieu de la musique, mais dans la société aussi en général. Une société totalement patriarcale basée sur le pouvoir que les hommes s’accordent, et le fait que tout le monde opprime les femmes et les minorités en général, dans la musique comme dans toutes les sphères. Tout est régi par les hommes blancs. Les dirigeants de l’État sont des hommes, les patrons sont des hommes, les directeurs artistiques aussi, ça crée un déséquilibre, un jeu de pouvoir entre les hommes et les femmes qui existe depuis toujours et qui visiblement a du mal à se désinstaller. Aujourd’hui encore dans l’industrie de la musique et en France ce n’est pas du tout sain, pas du tout équilibré. Les femmes ne sont pas considérées comme les hommes, elles ne sont pas payées pareil, ni prises au sérieux. Il n’y a aucune égalité.

C’est un des combats que tu mènes ?

Pomme : Oui. Pour moi ce n’est même pas une histoire de militantisme. Je ne comprends pas qu’on ne s’intéresse pas à ça, en tant que femme, en tant qu’homme. C’est comme pour l’écologie, je ne vois pas comment on peut faire semblant que ça n’existe pas. J’avoue que je m’étais toujours dit: “Je respecte les convictions de chacun”. Mais au final, aujourd’hui les gens qui ne s’intéressent pas au féminisme et à l’écologie, ça m’énerve, je trouve ça bête et irresponsable de se dire que ce n’est pas le combat de chacun. Ça m’agace, j’arrive dans une période où je ne trouve pas ça normal que les gens ignorent complètement ces sujets-là. J’essaye d’en parler quand j’en ai l’occasion, j’essaye de m’instruire, de voir à mon échelle ce qu’il est possible de faire. Après je fais un métier qui est assez polluant, j’essaye de compenser par d’autres actions. Le fait d’avoir la possibilité d’en parler dans les médias c’est déjà cool parce qu’il y a plein de gens qui ne s’y intéressent pas et leur raconter des histoires qui les touchent, c’est un peu la première étape pour les sensibiliser. Les gens ne réagissent que lorsqu’ils sont touchés. On voit que pour la Coupe du Monde tout le monde est dans la rue, mais pour la planète c’est un peu chaud. J’essaye d’habiter l’espace médiatique avec ces sujets là, mon album est très important pour moi mais c’est moins urgent que la planète.

J’ai vu aussi que tu parlais dans un article d’un groupe Facebook qui existe à Québec et qui s’appelle “Femmes en musique”, tu aurais voulu créer le même concept en France ?

Pomme : J’aurais aimé oui, j’avoue que je n’ai pas une minute dans ma vie pour faire ça, en ce moment. Je m’étais un peu mis là-dedans il y a un an. J’ai intégré celui du Québec et il est très utile pour plein de trucs, c’est une espèce d’annuaire de femmes qui bossent dans différentes branches du secteur de la musique. Automatiquement, quand les tourneurs ou les labels, cherchent un technicien son ou lumière, c’est tout le temps des mecs. Et cet annuaire permet justement de trouver des femmes dans ces secteurs là. C’est cool d’avoir le choix. J’ai une liste avec des contacts de femmes pour de la technique, pour réaliser des clips, des métiers qui sont faits par des hommes depuis des années. Il existe des groupes un peu semblables en France, par exemple “M&Co”. Je me suis greffée à ces choses qui existaient déjà parce que je n’ai pas eu le temps de créer un groupe.

Ressens-tu en France, un esprit de compétition entre les artistes féminines ?

Pomme : Non, je pense que la concurrence est encouragée par la société, mais les femmes d’elles-mêmes ne sont pas dans la concurrence si on ne leur apprend pas à l’être. Je pense qu’un groupe comme “Femmes en Musique” ferait beaucoup de bien en France, ça existe plus ou moins d’ailleurs, mais c’est juste que ça n’est pas encore très exposé, et que ça n’a pas encore beaucoup d’impact. Mais la France a plus besoin d’un groupe comme ça que Québec. Eux ils sont beaucoup plus avancés que nous sur les questions du féminisme et des questions sociales.

Comment as-tu ressenti le mouvement MeToo, le fait que les femmes commencent enfin à parler, à mettre fin au silence, à se révolter ?

Pomme : C’est un mouvement qui a beaucoup concerné le cinéma, et qui ne concerne pas trop les autres milieux. C’est cool pour le cinéma évidemment. J’ai vu qu’Harvey Weinstein avait été condamné à 23 ans de prison ce qui est normal. Mais visiblement quand on est un homme blanc avec du pouvoir et de l’argent on peut échapper au système de justice français, ce qui n’est pas du tout normal. Tu vois, il y a beau avoir MeToo, Polanski gagne quand même deux Césars. La France fait toujours ça. Dire en surface : “Oui on est éveillés, on est au courant”, puis dans les actes nommer Polanski et lui décerner des Césars. Ce n’est pas en accord avec le fait de respecter les femmes qui se sont fait violer ou de leur rendre justice. Je ne comprends pas le principe.

Surtout qu’il y a tout de même pas mal de grandes figures cinématographiques ou issues d’autres domaines culturels qui soutiennent ouvertement Polanski.

Pomme : Oui exact. Le mouvement MeToo c’est super, moi ça m’a aidée à me rendre compte de plein de comportements qu’on a eus envers moi et qui étaient en fait super déplacés. Je ne m’en étais pas rendu compte tellement c’était ancré. Et en même temps quand tu vois que Polanski est récompensé c’est énervant. Ça ne me déprime pas, parce que je pense qu’à 23 ans, le rôle de ma génération est de ne pas baisser les bras, mais c’est quand même irrespectueux. Avec MeToo, je pensais qu’on avançait, mais finalement l’avancée n’est pas incroyable. Ça manque de vrais actes, de prises de position.

Crédit photo : Grégory Massat

Si t’avais le pouvoir de changer le monde en un claquement de doigt, tu commencerais par quoi ?

Pomme : Premièrement, l’écologie. Sans le bon fonctionnement de la planète, le reste n’a pas de sens. Si la planète meurt, le féminisme meurt avec elle. Si je pouvais avoir une baguette magique, je dépolluerai la planète et je ferai en sorte d’imposer une dictature. Je pense qu’on est arrivé à un tel point de non-retour que c’est bien de trier ses déchets, mais que pour avoir une chance de s’en sortir, il ne faudrait plus jamais acheter de vêtements neufs, ne plus jamais manger de viande, ne plus jamais prendre l’avion. Je pense que je mettrai en place des mesures hyper strictes, et après je m’occuperai du féminisme. Mais ça ce serait vraiment si j’avais une baguette magique, car la réalité est bien plus compliquée que ça. Les gens qui sont au pouvoir ne sont pas des personnes très intéressées par l’écologie, je crois.

L’argent, c’est toujours le problème. Léonard Cohen disait : “Dans toute chose il y a une faille, c’est ainsi qu’entre la lumière”, qu’en penses-tu ?

Pomme : Je suis totalement d’accord. J’ai écrit un album qui parle de failles et qui malgré les thèmes abordés est assez lumineux je crois. Ce n’est pas un album de défaite ou de négativité, c’est un album de libération, d’authenticité. C’est une phrase qui résonne beaucoup et que je trouve très juste.

Effectivement les titres de ton album oscillent entre “Soleil, soleil”, “Anxiété”, “Les Oiseaux”. Ce n’est ni tout blanc, ni tout noir, c’est du gris.

Pomme : Exactement. Comme la vie. C’est rare que ce soit tout blanc ou tout noir, il y a toujours des nuances. Mon bien-être se situe dans l’entre-deux. Ce qui est dangereux et peut faire du mal c’est de tenter d’aller dans les extrêmes, vouloir être très, très heureux, ou être très malheureux. Il y a un entre-deux où on est ni heureux, ni malheureux, mais juste bien. On embrasse ce qui arrive. Ça m’a rendu plus heureuse, mieux dans ma peau et dans ma vie, que de tenter d’atteindre un bonheur extrême à tout prix.

Musicalement, qu’est-ce qui t’a inspirée ?

Pomme : J’ai écouté beaucoup de folk, beaucoup de country mais aussi de la pop. Les chansons qui passaient à la radio quand j’étais ado : Miley Cyrus, Rihanna… Encore aujourd’hui je suis très fan de Lady Gaga, elle m’inspire beaucoup. Lorsqu’on est ado on a tendance à se cantonner à un seul style parce que ça nous permet d’intégrer le groupe des gens qui écoutent du rock ou le groupe des gens qui écoutent du rap… Moi je ne faisais partie d’aucun groupe mais j’étais un peu une monomaniaque de la folk. En grandissant je suis devenue plus ouverte d’esprit, je me suis aperçue que j’étais dans une époque où il y avait plein de styles de musique, avec des possibilités de croisements : des gens qui font du rap mélangé à du rock par exemple. Quand on écoute un seul style de musique et qu’on en fait également, on risque de créer quelque chose qui y ressemble. Depuis quelques années j’écoute des choses diversifiées et je pense que ça influence beaucoup moins ma propre musique. Lorsque j’ai écrit ” Les Failles” je me suis isolée, je n’ai rien écouté. Je ne voulais pas me mettre dans une case. Ça a donné cet album qui a plein d’influences et qui en même temps n’en a pas. Je n’ai pas vraiment de recul mais lorsque je l’écoute, je ne me dis pas que ça me fait penser à un autre album. Je trouverai ça dommage de faire de la musique qui ressemble à quelque chose qui existe déjà.

Y a t-il une collaboration que tu rêverais de faire ?

Pomme : Il y en a plein. J’aime beaucoup les collaborations, je me suis construite en partie en faisant des reprises, des duos. Il y a une artiste norvégienne que j’aime énormément écouter et qui s’appelle Aurora. Elle est très extrême, (moi je trouve qu’elle a raison), à fond dans la défense de l’environnement. Elle est un peu à part et elle fait de la très belle musique. J’aimerais faire une collab avec elle.

Y a t-il un film ou un livre qui t’inspire particulièrement ?

Pomme : Mon film préféré depuis des années c’est “le Voyage de Chihiro” de Miyazaki. Je vais au cinéma toutes les semaines, j’y découvre de super films mais celui-ci reste mon favori. Quand j’étais en studio pour mon album, j’étais en mode avion, je n’avais pas Insta, j’avais juste un livre énorme offert par ma meilleure pote avec tous les croquis des dessins du “Voyage de Chihiro”. Je regardais ça et je trouvais que c’était super inspirant. Quand j’arrive à me détacher de mon téléphone, ça laisse plein de place dans mon cerveau, ça laisse de l’espace pour la création et dans ces moments-là, lire des livres ou regarder des dessins animés m’inspire vachement. Le “Voyage de Chihiro” c’est une espèce de respiration dans ma vie surchargée.

Tes visuels d’album, tes clips sont joliment travaillés. Qui les imaginent ? Tu y participes ?

Pomme : Oui c’est moi qui écris mes clips, je les mets ensuite entre les mains de mon meilleur ami Hugo qui les réalise. J’ai scénarisé et écrit les deux premiers et le prochain aussi. J’ai choisi la photographe qui a fait les photos de presse, l’illustratrice qui a fait la pochette de mon album. J’ai la mainmise sur tout. Je ne suis ni illustratrice, ni photographe, ni réal donc je confie souvent mes idées à d’autres gens mais je les ai écrites au préalable et j’imagine également la scénographie.

Si tu pouvais donner un titre à ce que tu vis en ce moment ?

Pomme : Ça fait six mois que tous les jours j’apprends une nouvelle incroyable, et à chaque fois je me dis que je vais prendre deux ou trois jours pour processer mais en fait le lendemain j’apprends déjà une autre nouvelle, donc souvent dans ma tête je me dis : “What the fuck !”. Ma vie est très “What the fuck” depuis longtemps en réalité, parce que j”ai commencé à faire de la musique très jeune et que j’étais déjà entrain de faire des concerts à 16 ans. C’était déjà différent du parcours de mes amis. Mais là depuis la sortie de l’album, ça s’enchaîne, il y a eu les Victoires, les concerts qui étaient à la base programmés dans des petites salles de 300 places et qui ont été transférés dans les grandes salles. On a eu que des salles complètes depuis un mois et demi. Puis, le coronavirus c’est un peu WTF aussi. Donc voilà, “What the fuck”, pourrait être le titre de ma vie.

Tu as effectivement été récompensée par les Victoires de la Musique dans la catégorie meilleur album révélation de l’année. Comment l’as- tu vécu?

Pomme : C’était fou. C’était déjà incroyable d’être nommée, étant donné toute la démarche que j’avais mise en place pour cet album. Le fait de m’éloigner totalement de l’industrie de la musique, du besoin de reconnaissance, ou de succès. En même temps, c’est plutôt encourageant, je me dit que si “Les Failles” a été nommé, c’est que l’Académie des Victoires de la Musique remarque aussi les albums minimalistes et acoustiques qui n’entrent pas forcément dans les cases. Puis gagner c’était encore plus fou. Je ne m’y attendais pas. Quand on est là-bas c’est très bizarre, c’est inédit, toute la soirée on est dans une loge, on est dans la salle seulement trois minutes le temps que le gagnant soit annoncé. J’étais très contente pour moi mais aussi pour les gens qui font de la musique dans la même démarche d’authenticité que moi. Faire de la musique sans entrer dans le côté commercial des radios, ce n’est pas évident, les labels sont tellement oppressants avec ça. Je ne connais pas beaucoup de gens qui ne font pas de compromis dans l’industrie de la musique.

Un rituel avant d’entrer sur scène ?

Pomme : Avant on se faisait des câlins mais je pense qu’on aura bientôt plus le droit.

Peux-tu nous parler de ta première partie de ce soir ?

Pomme : Safia vient du Québec, elle vit à Montréal. Elle a sorti deux albums de chansons originales et deux albums de reprises. Elle a déjà fait une de mes premières parties, c’est de la folk en français québécois, très épurée. On matche complètement. Si les gens aiment ma musique il y a de fortes chances qu’ils aiment celle de Safia également.

Tu es déjà venu plusieurs fois dans notre ville. Si tu pouvais amener quelque chose de Strasbourg chez toi, ce serait quoi ?

Pomme : Le Marché de Noël. J’adore, c’est magique. A Paris, le marché de Noël des Champs-Elysées ce n’est pas la folie, c’est un peu oppressant. Ici c’est féerique, j’aime beaucoup.

Que peut-on te souhaiter pour ce soir?

Pomme : Que personne ne tombe malade dans la salle. C’est chaud un peu. D’un côté, je suis contente d’être là et en même temps quand je vois que dans les hôpitaux ils n’ont plus de place, je me demande pourquoi ce n’est pas annulé. Mais ce soir, il y a l’annonce du président, on verra bien.

>> Propos recueillis par Emma Schneider (avant le confinement) <<


Merci à Pomme et son équipe, à Grégory Massat pour les photos, et à la Laiterie pour leur accueil.

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