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À la rencontre de Kevin Loquais, candidat FI et Génération.s aux municipales de Strasbourg

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Après 12 années sous le règne du roi Roland, le trône de Strasbourg se libère et les prétendants sortent désormais à visage découvert. Ce 15 et 22 mars, le ou la prochaine(e) Maire de Strasbourg sera élu(e). Un vote qui ne changera pas forcément le monde dans lequel nous vivons, mais qui par contre peut changer le visage de nos rues, de nos nuits et de ce qui rythme notre quotidien. Le résultat de ces élections municipales marquera le début d’une nouvelle histoire pour la ville et ceux qui l’habitent. C’est donc tout naturellement qu’on s’est décidé à vous présenter les candidats à notre belle mairie, pour que vous puissiez y voir plus clair. Aujourd’hui : Kevin Loquais, candidat France Insoumise (FI) et Génération.s.

Kevin Loquais en quelques mots

  • Il a 29 ans. Le vendredi 10 janvier 2020, il est désigné candidat aux municipales pour la liste Strasbourg en Commun, composée de la France Insoumise, de Génération.s et du mouvement écologique Pour une écologie populaire et sociale (PEPS).
  • Malgré son statut de tête de liste, il forme un binôme avec Améris Amblard, 21 ans, militante du Parti Génération.s.
  • Juriste de formation et notamment du parti de la France Insoumise, il a derrière lui des années de militantisme.
  • En mettant en avant des idées plutôt que des personnalités, il souhaite mener un projet de co-construction par et pour les citoyens. Il considère la rue comme un véritable espace politique et il s’est positionné contre la réforme des retraites.

Sa vie

Kevin Loquais est né en 1990. Il passe une enfance somme toute tranquille, à la campagne, dans un petit village près de Nantes. Enfance tranquille certes, mais enfance politisée, déjà. Avec ses parents, tous les deux syndiqués, les discussions politiques autour de la table ne manquent pas.

Il décroche son bac en 2008 et décide ensuite, plutôt que de poursuivre ses études à l’université, de se lancer sur le marché du travail. Il y découvre le métier d’animateur, pour lequel il développe une vraie affection.

« À la base j’ai commencé à travailler après mon bac parce que je savais pas trop ce que je voulais faire. Mais y a tout de même un métier qui m’intéressait, c’était animateur parce que l’on était au contact des gens, c’était un métier social. Dans ce métier-là, j’ai constaté qu’il y avait des gens en difficulté et qui n’arrivaient pas à faire porter leur voix, notamment face à l’administration. C’est pour cela que je me suis spécialisé dans le droit administratif : je voulais être leur porte-parole. »

En 2013, il prend la décision de quitter son emploi pour reprendre ses études. Et c’est là que, après avoir vécu à Nantes, Bordeaux et Angers, il arrive alors à Strasbourg, pour y débuter des études de droit. Il commence par le droit administratif et se spécialise par la suite en droit européen et international.

En parallèle de ses études, il a travaillé dans la restauration rapide et comme surveillant d’examens à l’Ecole de management de Strasbourg. Et si depuis trois ans, il n’a que peu de temps libre avec ses activités militantes et politiques, il s’adonne tout de même à ses deux passions que sont l’écriture et le dessin.

« Le dessin c’est une habitude que j’ai prise au collège et au lycée. Quand une matière ne nous intéressait pas vraiment, avec un copain on dessinait. C’était vraiment un petit plaisir personnel. C’est quelque chose qui me détend. Pour l’écriture, c’est une facilité pour moi : c’est un moyen de m’exprimer autrement que par l’oral, où je suis moins à l’aise. »

S’il précise bien que la politique n’est pas un métier, celui qu’il aimerait bien faire s’il n’était pas candidat serait dans la même veine sociale et humaine que le métier d’animateur.

« J’ai pas envie d’être derrière un bureau toute la journée, j’ai envie d’être dehors et de rencontrer les gens. De pouvoir les aider comme je peux. J’ai eu de la chance dans la vie et j’ai envie de redonner un peu de ça. »

Son parcours politique

Par son jeune âge, son parcours politique se résume principalement à son engagement militant. Il se mobilise pour la première fois contre le CPEcontrat première embauche, projet de loi mené par Dominique de Villepin, alors Premier Ministre en 2006, qui a enclenché des vagues de manifestations énormes dans toute la France, ndlr. À partir de ce moment-là, il forge sa conscience politique.

Kévin Loquais / Photo : @Pokaa

Il devient quelques années plus tard juriste de la France Insoumise et est désormais candidat aux élections municipales pour la mairie de Strasbourg. Une candidature sous l’égide de “Strasbourg en Commun”, une liste qui promet une union de la gauche de la gauche, fait assez rare pour être souligné. La France Insoumise, parti de Jean-Luc Mélenchon, Génération.s, parti de Benoît Hamon, et enfin le jeune mouvement écologique PEPS se sont unis pour proposer une alternative aux listes sortantes qui ont passé six ans, ou plus, dans la majorité. Une façon pour Kevin Loquais d’aller plus loin que le militantisme.

« Le militantisme on ne peut pas passer sa vie à tracter sur les marchés, à un moment donné il faut entrer au sein des instances qui décident, pour pouvoir changer les choses et aller plus loin. »

Malgré son statut de tête de liste, c’est en fait davantage un binôme qu’il compose avec sa numéro 2, Améris Amblard. Militante du parti Génération.s, elle a 21 ans et est étudiante à l’Institut de préparation à l’administration générale (IPAG) de Strasbourg. Le tout menant une liste de citoyens.

Ses actions politiques

  • Élire des idées et non des personnalités

Une des thématiques défendues par Kevin Loquais est son désir de ne pas personnaliser la campagne de la liste Strasbourg en Commun. Bien qu’il soit tête de liste, il travaille en binôme avec Améris Amblard et souhaite également mettre en avant les idées défendues par sa liste, en lieu et place des personnes qui la composent. Une approche différente des habituelles personnalisations des campagnes politiques.

  • La rue comme espace politique

De son passé de militant, Kevin Loquais garde une appétence pour la rue en tant qu’espace politique. Que ce soit en termes de manifestations, notamment contre la réforme des retraites ou bien contre les violences faites aux femmes, mais également en termes de tractage.

Dans cette optique d’aller vers les gens et de privilégier les contacts humains, depuis un an et demi, la liste “Strasbourg en Commun” ont organisé un porte-à-porte avec les citoyens de Strasbourg, mais en changeant la façon de fonctionner.

« On allait voir les gens, non pas avec un programme, mais avec des questions. On les a écoutés parler et on s’est rendu compte qu’ils avaient des choses à dire, mais que plus personne ne les écoute. On pouvait rester une heure sur le palier d’une porte. Ça a été une vraie confrontation à la réalité, à leur réalité. Quand on sort de notre cadre de privilégiés, ce que l’on est, il faut bien le dire, certaines réalités, leurs solitudes, c’est marquant. »

  • La co-construction d’un programme par et pour les citoyens

De ce porte-à-porte, ils ont ainsi pu récupérer plusieurs idées. Le tout dans un processus de co-construction d’un programme. Pour ne pas seulement présenter un projet qui est le leur, mais qui ressemblerait le plus fidèlement possible aux citoyens qu’ils ont pu rencontrer.

 « Il y a des axes auxquels on n’avait pas pensé et qu’on a pu rajouter au programme en fonction de ce que les gens ont pu nous dire. Il y avait des choses vraiment intéressantes et ça nous a clairement inspirés. »

Vous avez désormais fait connaissance de Kevin Loquais. Pour découvrir le programme des candidats pour la ville de Strasbourg, c’est dans deux semaines !



Caroline Alonso Alvarez et Nicolas Kaspar

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Commentaires (1)

  1. Article très intéressant pour découvrir le candidat et son engagement citoyen… dommage qu’il manque, à mon sens, de manière claire , quelques propositions concrètes emblématiques du projet proposé pour la ville de Strasbourg …

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