L’alcool fait des ravages, je le sais, tu le sais, tout le monde le sait et en a déjà fait les frais. Vidéos, photos, appel à un ex ou exhibitionnisme, la liste est longue comme ton avant-bras et en règle générale, elle fait bien marrer ta bande de potes indignes. MAIS, quand l’alcool rencontre “l’art”, c’est à ce moment et à ce moment précis uniquement que ça devient intéressant. Un marqueur + des gens ivres = des tags jamais vraiment réussis, des déclarations bancales et des proprios en colère. Tout n’est pas d’art, et en voici les preuves en image. “Tu t’es vu quand t’as bu ?”
Aaah qu’elles sont belles ces dernières douces soirées d’été à siroter un verre en terrasse sous les dernière lueurs du soleil qui tente tant bien que mal de persister.
Ça commence toujours comme ça, calmement. Puis d’un coup, la nuit tombe et ça part en couilles. T’as un pote saoul qui danse sur les marches d’une propriété privée, un autre qui se fait la malle à toute allure avec un plot de signalisation entre les mains parce que « héééé ça ferait pas beau dans mon salon woooooo ? » pendant que toi là, oui toi, on sait que c’est toi, armé de ton marqueur noir, tu dessinais une bite sur un mur fraîchement repeint. On t’a vu. Hé bien saches que ce n’est pas très mature. Et qu’il y en a d’autres qui ont plus d’imagination. Prends exemple petit loup-garou.
Alors… “tu me souffres” on est pas convaincus. On va dire que c’était pour la rime. Et on est pas non plus très serein à l’idée de ce qu’il se passe avec la dernière phrase les copains. Quoi ? On a pas un esprit malsain, c’est toi qui a un esprit malsain.
Alors vous allez nous demander : y a que des déclarations toutes pétées comme ça ou y a d’autres trucs sympa ? Et là, on dégaine ça :
UN DIALOGUE ! Sous une boite aux lettres, et sûrement des locataires ravis. On est partis d’une revendication qui se voulait légèrement politique pour parler bouffe, fric et finir sur une ref’ de Diam’s et ça, c’est beau. Mais très honnêtement, on espère, notamment si vous vous reconnaissez, que vous étiez bel et bien ivres. Sinon on ne peut plus grand chose pour vous. Et côté revendication, le prochain est plus court, mais tout aussi efficace.
Simple, basique et quelque peu déprimant, mais toujours dans un esprit collectif. Le partage. Comme quoi, l’alcool réunis. Commence dans la misère, se noie dans la bière, finis chez ta mère, en soi, un bon programme, reste à voir de qui est-ce qu’on parle. On ne veut vexer personne, il y a sûrement assez de proprios en rogne.
Mais en soi, que serait cette ville sans ces deux trois petits tags éphémères ? Sans sa nightlife bourrée et jeune dans sa tête qui crie à s’en brûler les poumons et à faire rager les dormeurs ? On vous le demande. Alors, avant de vous laisser sur quelques mentions honorables, on tenait à vous dire : sortez, vivez, buvez, riez, mais toujours, respectez. Et comme dirait ta mère : tu fais attention ! Tu sors couvert !
Mentions honorables :