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Des bulles, des bières et des concerts en plein air… J’ai (encore) survécu aux Décibulles

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Comme chaque année depuis 9 ans maintenant, on sait que le premier week-end de juillet (à peu de chose près) est réservé ! On le sait, c’est comme ça. « Et c’est bien mieux que si c’était moins bien ! »

Désormais, on connait la route par coeur. Départ des States (= Sélestat, pour les gens has been) les cheveux au vent. On traverse la vallée, entre le Haut-Koenigsbourg, l’Ortenbourg et les champs de blé.

On est vendredi, il est 18h. Friday Night Fever. Le soleil tape encore de son plein, le ciel est bleu, les oiseaux chantent ! (La la la hi ouh). Qu’est-ce qu’on peut espérer de mieux que de retrouver ses potos pour groover dans un champ complètement bourrés ? Pas grand chose.

Ça tombe bien, on arrive sur le spot. Organisation du parking au top (comme tout le reste d’ailleurs). Quelques mètres de marche avant l’entrée du camping et là… On ne l’a pas oublié, mais on espérait quand même qu’elle ne soit plus là à nous narguer… LA montée de la mort.

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200 mètres, c’est rien. Mais avec 3 maxi pack sous le bras, sa tente Quechua (DKT rpz), 2 bouteilles de jack et 1 paquet de chipster (autrement dit ses provisions pour survivre 3 jours), c’est BEAUCOUP moins drôle ! Allez, on ne se laisse pas démonter. On sait qu’en haut nous attend un bon vieux schluk de schnaps à la bien cousin !

Les campements sont déjà installés. On entend gueuler « APÉROOOOOO » de tous les côtés ! Et ça ne tombe pas dans les oreilles de sourds… La preuve, à peine arriver, on pose nos ravitaillements et on trinque à la santé du colonel !

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DSC_0145Après ce fameux schluk de réconfort, les festivités peuvent commencer ! Et l’ambiance est de mise : on chante, on picole, on rigole. Chaque année, c’est la même chose, mais en mieux ! Quand on commence à être bien arrosé (c’est-à-dire de plus en plus tôt, jour après jour), on se dirige gaiement vers le site. À partir de ce moment là, dur dur de décrire de manière lucide la suite des évènements, mais je vais faire un effort pour vous…

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Le site >>> C’est une seule et unique scène, magique et magnifique, posey en plein milieu de la vallée de Neuve-Église (dans le 67). C’est là où se déroule la quasi totalité des concerts, de 17h à 3h le vendredi & le samedi, et de 15h à 1h le dimanche.

Côté programmation >>> Cette année s’annonçait haute en couleurs ! Tous les styles sont invités : de la Lune Rousse de Fakear à Bye Bye Macadam de Rone, du hip-hop Old School de Cunninlynguists à l’Hymne de nos Campagnes de Trio ! Il y avait même The Grand Bay, notre band strasbourgeois du moment (coeur coeur), présent grâce au tremplin des Décibulles. Bref, vous l’aurez compris, il n’y en avait pour tous les goûts !

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13644327_10209658027069146_346166603_nMais il ne faut pas non plus oublier les évènements « OFF » >>> arts de rue & impromptus musicaux.
► C’est quoi ça ? Des groupes de musique, comme la fanfare heavy metal des Blaas of Glory, mais aussi des cascadeurs burlesques, un pestacle de marionnettes ou encore un solo clownesque qui font leur show de part et d’autre sur le site. C’est un peu des truc de hippies, mais c’est vraiment sympa !

On ère entre les concerts, les stand de bières (LA 8.6 ABSINTHE bonne nuit), les saucisses paysannes et les secours… On se perd des fois, mais on se retrouve toujours. Et puis quand toute cette douce folie s’arrête, une autre prend le relais. Retour sur le camping, on met la radio en route. Et là, la Mambo du Décalco nous enivre. On a plus qu’à attendre patiemment que le soleil pointe le bout de son nez…

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Photo prise avec un Nokia 3310. Bisou

C’est ça, toute la magie des Décibulles. On a beau avoir vu, voir revu les groupes ; on a beau rester dans les plaines alsaciennes ; on a beau dormir dans une pente sur des bosses (dans un reste de raviolis ou de vomi), “on s’en bat les couilles” !
L’atmosphère est si particulière qu’on a l’impression de voyager sur une autre sphère. Et puis surtout, il y a “des pommes, des poires et des scoubidou bidou” ! 

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ALLEZ, À L’ANUS PROCHAINE ! 

>>> ILS ONT TOUT COMPRIS :

  • Les perches à selfie sont interdites sur le site (Alléluia), ainsi que tout ce qui pourrait générer une flamme importante… (donc on range son pistolet lance-flamme les gars)
  • Il y a une monnaie Décibulles : on troque l’argent contre des bu-bulles.
  • Des sachets poubelles sont à disposition, pour trier ses déchets.
  • Le camping est GRATUIT ! Et ça, c’est plutôt cool !

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IMG_3410IMG_3456DSC_0207DSC_0116Crédit photos : Adèle, Hélène & Rollk (with love).

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