Publié hier au Journal Officiel, un arrêté fixant la liste des marchandises dont les pharmaciens peuvent faire commerces a été modifié. Désormais, « des masques non sanitaires fabriqués selon un processus industriel et répondant aux spécifications techniques applicables » pourront être vendus aux clients. Plus simplement, l’interdiction de vente de masques « textiles » imposée jusqu’alors aux pharmaciens est levée. Mais attention, ce n’est pas la peine de se ruer dès aujourd’hui dans votre officine préférée. Ces derniers n’auront le droit de commander ces masques qu’à partir de lundi.
Une filtration du virus d’au moins 70 %
Ils ne sont ni FFP2, ni chirurgicaux, ces derniers sont reservés au corps médical. Non, les masques « grand public » sont produits par la filière textile, ils sont en tissu, filtrant le virus au minimum à 70 % et sont lavables et réutilisables. D’ici la fin du mois, 15 millions de ce masques devraient être produits chaque semaine et une partie seront distribuées gratuitement aux plus précaires. Pour les autres, les prix devraient être jugulés entre 2 et 5 € pour un masque de base. Et 10 et 15 € pour les plus qualitatifs, réutilisables une cinquantaine de fois.
Pour rappel, les départements alsaciens en association avec leurs maires fourniront déjà gratuitement 2 masques par habitants d’ici fin mai.