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Strasbourg : 9 nouveautés qui vont bousculer notre quotidien dès la rentrée

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À Strasbourg, plusieurs nouveautés sont à noter pour cette rentrée 2024. Des changements concrets dans la ville, qui modifient les habitudes du quotidien des Strasbourgeois(es). Petite liste non exhaustive.

Qui dit rentrée, dit nouveautés. Et à Strasbourg, ce n’est jamais un gros mot. En septembre, plusieurs changements concrets arrivent pour bouleverser notre quotidien, que l’on soit étudiant(e), actif/ve, cycliste ou automobiliste.

Pour les amateurs/rices de musique, de sport ou de bonne bouffe, quelques évolutions sont également à noter. Bref, pour cette rentrée 2024, Stras-bouge !

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Le prix de notre Vel’hop va peut-être diminuer (et on aura plus de choix)

Si tu es étudiant(e) boursier(e) échelon 3 à 7 et que tu bénéficies des repas du Crous à 1€ ou si tu as un revenu fiscal de référence par part à 7 100 € ou moins, le tarif de location Vel’hop diminue. Une volonté de l’entreprise pour la rentrée, qui vise à rendre plus accessible l’accès aux (premiers) vélos. Concrètement, le tarif étudiant boursier est de 24€ pour 10 mois, contre 48 € l’an passé, tandis que le tarif solidaire est à 54 € par an.

Vel’hop a également intégré dans sa flotte plus de 1 000 vélos supplémentaires, avec notamment 28 vélos adaptés, pour les personnes en situation de handicap. On y retrouve notamment le vélo twister et le vélo plateforme, réalisés avec CADR67, mais aussi deux vélos fauteuil et un vélo taxi, tous disponibles ici.

En tout, ce sont près de 20 modèles de deux roues différents, avec 6 500 vélos disponibles, dont 1 125 électriques et 15 avec une caisse en bois made in Alsace. Il y aura donc du choix pour débuter une nouvelle vie strasbourgeoise à vélo.


On peut désormais relier la gare et la Petite France à vélo

Toujours côté vélo, un gros chantier s’est tout récemment achevé sur le pont Matthis, entre la gare et la Petite France. Concrètement, il n’y a désormais plus que deux voies de circulation pour les voitures, contre quatre auparavant. Dans le même temps, 13 arbres seront plantés cet hiver au débouché de la rue de Molsheim, et l’éclairage public a été complètement rénové.

Auparavant très propice aux accidents en vélo, le pont Matthis a donc maintenant une piste cyclable bidirectionnelle qui débouche, de part et d’autre, sur des carrefours sécurisés. Les piétons ne seront plus gênés par les vélos sur les trottoirs, et les cyclistes ne seront plus menacés par les voitures, dont ils sont désormais séparés par une bordure. Surtout, cela permet enfin aux Strasbourgeois(es) de bénéficier d’une liaison cyclable aux Hôpitaux universitaires, à la CEA, à la gare et aux canaux du secteur.

pont matthis
© Nicolas Kaspar / Pokaa

On peut profiter des tout nouveaux abords de la Manufacture des Tabacs à la Krutenau

Vélo encore et toujours : en 2024, la Krutenau a beaucoup évolué, notamment concernant les aménagements cyclables. Des pistes de couleur grès des Vosges sont apparues autour de la Place du Foin et du square Allende pour faciliter la circulation des deux roues. Mais surtout, tous les abords de la Manufacture des Tabacs ont été refaits à neuf.

On peut désormais profiter, devant la Manuf’, d’une nouvelle piste cyclable bidirectionnelle de 3,5 mètres, depuis la place Sainte-Madeleine jusqu’à la rue des Orphelins. Pour garer notre bécane, 50 nouveaux arceaux à vélo ont également été installés. Si l’on a envie de se poser et de chiller un peu, des bancs classiques ont été installés, ainsi que des tables et des chaises pour télétravailler.

Enfin, à l’arrière de la Manuf’, on peut profiter d’une rue piétonne, entièrement réorganisée autour d’une place, afin de créer un futur lieu de vie et de rassemblement, sans vis-à-vis issus des habitations. Un chantier pas loin d’être bientôt terminé.


Tu pourras bientôt prendre le TER dans l’Eurométropole avec le ticket CTS

Après le vélo, le train. Alors que le REME continue son petit bonhomme de chemin, les Strasbourgeois(es) et les habitant(e)s de l’Eurométropole pourront, dans moins d’un mois, prendre le TER sans surcoût avec un billet CTS. Dès le 1er octobre, on pourra en effet voyager en TER dans toute l’Eurométropole, pour seulement 1€90.

Il suffira alors d’acheter un ticket en départ immédiat, via l’application CTS. Le titre de transport, au même tarif que le ticket CTS de base [soit 1,90€, ndlr] pourra ainsi être lu au format « code-barre » par la SNCF [ce format fonctionnant assez peu dans les bus, il faudra s’attendre peut-être à quelques difficultés, ndlr]. Un bon moyen de connecter deux moyens de transport entre eux.


On ne peut plus se garer gratos à l’Orangerie (ni au Neudorf)

Passons désormais à la voiture. Depuis le 2 septembre, il n’est plus possible de se garer gratuitement dans le secteur de l’Orangerie, sur les quais Zorn et Mullenheim et sur l’îlot Sainte-Hélène. Adios les bons plans près du bowling de l’Orangerie ou du boulevard Jacques Preiss pour laisser sa voiture ; désormais, il faudra payer le stationnement, en zone verte [2 € les 2h, ndlr].

Selon la Ville, ce sont ainsi près de 1 600 places payantes supplémentaires de stationnement qui seront créées à terme, nécessitant également l’installation de 25 horodateurs prélevés des secteurs voisins, déjà payants, et complétés par l’implantation de 25 horodateurs « virtuels », que l’on vous avait présentés au Neudorf.

Par ailleurs, c’est également le bon moment de rappeler que depuis le 1er juin dernier, il n’est plus possible non plus de se garer gratuitement dans le quartier du Neudorf. Une réforme du stationnement qui avait fait bien plus de bruit que celle de l’Orangerie.


On peut offrir 12 jours de stationnement gratuit à ses proches

Autre évolution niveau voitures : depuis le 1er septembre, si l’on possède un des trois forfaits résident, on peut offrir 12 jours de stationnement gratuits à ses proches, ou à des professionnel(le)s. Pour l’utiliser, c’est plutôt simple : on doit s’enregistrer, taper la plaque d’immatriculation du véhicule, choisir le(s) jour(s) et c’est bon.

Un pass stationnement qui va être expérimenté pendant 1 an pour voir comment il fonctionne, et notamment avec la masse de forfaits résident qui arrivent depuis le passage du stationnement payant à l’Orangerie et au Neudorf. Une fois que tout fonctionnera comme sur des roulettes, le dispositif s’ouvrira à l’ensemble des Strasbourgeois(es), même celles et ceux ne possédant pas de voiture.

stationnement strasbourg
© Nicolas Kaspar / Pokaa

On ne peut plus aller mater des concerts à La Laiterie

La culture prend un coup dans le coeur en cette rentrée 2024 : les Strasbourgeois(es) ne pourront plus danser jusqu’au bout de la nuit à La Laiterie. Et pour cause : la salle de concerts est rentrée en travaux depuis le mois de juillet, et ce jusqu’en 2026. Le but ? Augmenter la jauge de la grande salle de 870 à 1 164 places, agrandir des gradins, créer un nouvel espace fumeur et une nouvelle entrée, au sein de l’ancien Hall de la vache.

Mais attention : Artefact maintient sa programmation, en continuant d’inviter des artistes du monde entier. Désormais, pour assister à des concerts pendant les travaux, on devra juste se rabattre sur des événements délocalisés dans des salles partenaires, comme à Ostwald ou à Schiltigheim. Parce que même sans Laiterie, la musique continue à Strasbourg, comme aux alentours !


On ne peut plus aller à la Kulture, à What the Cake, ou à Velicious

Strasbourg est une ville en perpétuel mouvement, et des adresses disparaissent malheureusement de temps en temps. Cette année, on ne pourra par exemple plus faire la bamboche à la Kulture ou profiter des plats 100% végane de Velicious.

Toujours dans le végane, on a aussi dit au revoir aux pizzas d’Il Vivaio à croquer. Enfin, on ne pourra plus déguster les bonnes pâtisseries de What the Cake. Fort heureusement, Strasbourg bouge très vite, et de nombreuses nouveautés émergent régulièrement.


On ne peut plus siroter sa bière en tribune Sud à la Meinau

Pour cette rentrée, plusieurs changement sont à noter du côté de la Krimmeri, dans un Racing Club de Strasbourg en perpétuelle évolution. Déjà, on ne verra plus Patrick Vieira, le précédent entraîneur ayant quitté le club « d’un commun accord » avec ce dernier.

Il a été remplacé par le jeune Liam Rosenior (40 ans), qui a vite su se mettre les Strasbourgeois(es) dans la poche grâce à une bonne humeur contagieuse, une communication (très) travaillée et un jeu qui change radicalement de la médiocrité de l’an passé.

Mais surtout, on ne peut désormais plus se rendre en tribune Sud pour regarder les matchs du Racing. À cause des gros travaux dans la tribune, la Meinau compte désormais près de 6 000 places en moins que d’habitude. Une ambiance particulière dans un décor atypique, où les grues et le pré-fabriqué font désormais partie du spectacle.

Heureusement, tout reviendra à la normale ou presque pour la saison 2025/2026, avant d’arriver à une Meinau toute neuve de 32 000 places, plus en adéquation avec l’ambition nouvelle du club. Reste à savoir si tout le monde suivra la mouvement.


Beaucoup de changements pour cette rentrée, et ce n’est pas terminé : à seulement un an et demi des prochaines municipales, Strasbourg ne va pas s’arrêter d’évoluer.

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Commentaires (3)

    • Bonjour,

      Je vous avoue ne pas bien comprendre votre commentaire. Il est bien écrit dans l’article que : « Une fois que tout fonctionnera comme sur des roulettes, le dispositif s’ouvrira à l’ensemble des Strasbourgeois(es) ». Il n’y a pas encore de date annoncée, mais on peut s’attendre à ce qu’une telle mesure arrive dans l’année 2025.

      Bien à vous,
      Nicolas

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