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Jeux olympiques : quel bilan pour nos 36 athlètes strasbourgeois(es) et alsacien(ne)s ?

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5 médailles, dont 1 en or et 4 en argent : voilà le bilan des médailles de nos athlètes alsacien(ne)s et strasbourgeois(es). Petit tour d’horizon de leurs performances, avec au menu : de belles médailles, de grosses émotions, et quelques déceptions.

Ça y est, les JO, c’est terminé. Après la cérémonie de clôture qui a eu lieu ce dimanche 11 août, la flamme olympique a quitté Paris pour aller vers Los Angeles, hôte des Jeux 2028. On a vibré, devant les exploits des Français(es), mais surtout des 36 Strasbourgeois(es) et Alsacien(ne)s de la délégation.

Nos athlètes ont, en effet, montré de quoi ils et elles étaient capables, malgré un bilan moins bon qu’à Tokyo. Alors que nos sportifs/ves étaient revenu(e)s du Japon avec 6 médailles, le bilan est cette fois-ci de 5, alors même que la délégation était deux fois plus grande [36 athlètes contre 16, ndlr]. Petit tour d’horizon.

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JO
© Paris 2024 / Capture d'écran

Les médaillé(e)s

Benjamin Toniutti : or en volley

Trois ans après les trois médailles d’or de Tokyo, l’Alsace n’en ramène « qu’une » de Paris : elle est l’œuvre de Benjamin Toniutti, désormais double champion olympique avec l’équipe de France de volley.

Un exploit majuscule obtenu à la suite d’une demie et d’une finale complètement maîtrisées face à l’Italie et la Pologne [deux victoires 3-0 face aux champions du monde et aux numéros 1 mondiaux, ndlr]. Un or clairement pas volley.

Sara Balzer : argent en sabre

C’est la première médaille obtenue par Strasbourg pendant ces Jeux : la sabreuse Sara Balzer a enchanté le Grand Palais de Paris lors de la compétition individuelle. Numéro 1 mondiale et favorite, elle n’a pas tremblé jusqu’en finale, où elle a rencontré sa compatriote Manon Apithy-Brunet.

Courant après le score toute la rencontre, elle s’est finalement incliné 15-12, remportant une magnifique médaille d’argent. Sa deuxième aux Jeux olympiques, après celle de Tokyo.

Laura Flippes et Cléopâtre Darleux : argent en handball

Trois ans après leur sacre à Tokyo, les Bleues avaient l’occasion de faire le doublé à Paris. Après un parcours impressionnant [aucune défaite avant la finale, ndlr], elles se sont néanmoins inclinées face à la Norvège, dans un match qu’elles n’ont jamais réussi à prendre par le bon bout (29-21).

C’est tout de même une médaille d’argent pour Laura Flippes et Cléopâtre Darleux, déjà présentes à Tokyo. Pour la seconde, qui revient d’une grosse commotion cérébrale et qui n’était que réserviste au début de la compétition, l’argent a sans doute un petit goût doré.

Frank Ntilikina : argent en basket

Dernière médaille obtenue par Strasbourg, l’argent au basket a un petit goût de frustration. Opposés aux Avengers américains, l’équipe de France et Frank Ntilikina n’ont pas été loin de faire jeu égal, alors qu’on ne les attendait presque plus en finale (98-87).

Le Strasbourgeois était même titulaire lors des trois derniers matchs, preuve de son importance, notamment défensive. Mais le festival de Stephen Curry a condamné les chances françaises de remporter l’or. Pour Ntilikina, c’est donc deux médailles d’argent, après celle de Tokyo. Peut-être l’or dans 4 ans ?

Les belles performances

Farida Abaroge (1500m)

Pour Farida Abaroge, la performance de ces Jeux olympiques, c’était surtout d’y être. Après des années mouvementées, l’athlète strasbourgeoise a pu participer aux Jeux avec l’équipe olympique des réfugié(e)s. L’aboutissement d’un parcours et d’un travail entamé à l’AS Strasbourg Athlétisme.

Dernière de sa série en 4’30”53 [en dessous de son record personnel, ndlr], elle a néanmoins pu profiter de l’ambiance des Jeux, et a même été porte-drapeau lors de la cérémonie de clôture. Une immense victoire.

Farida Abaroge
© Nicolas Kaspar / Pokaa

Jeff Erius (4x100m)

Toujours en athlétisme, Jeff Erius et ses compères du relais 4x100m ont réalisé une belle performance, terminant 6e de la finale. Une première belle étape pour le futur du sprint français.

Petit regret cependant : alors que les Américains se sont disqualifiés, il y avait peut-être la place d’aller chatouiller le podium. On prend néanmoins rendez-vous pour Los Angeles, cette fois également en individuel.

Bassa Mawem (escalade)

Pour ses deuxièmes et derniers Jeux olympiques, Bassa Mawem était au rendez-vous. Le grimpeur de 39 ans, spécialiste de vitesse et révélation des JO de Tokyo, a atteint les quarts de finale du concours de vitesse, seulement battu par le champion olympique.

Dans une discipline devenue hyper compétitive, où tout se joue en-dessous de 5 secondes, l’Alsacien a tout donné. Désormais, c’est la fin d’une carrière et une reconversion à venir, avec son frère Mickael, toujours présent pour le soutenir.

Anastasia Bayandina et Ève Planeix (natation synchronisée)

Anastasia Bayandina, Ève Planeix et l’équipe de France de natation synchronisée ont terminé 4e de l’épreuve par équipes. Une médaille en chocolat au goût amer pour des nageuses qui avaient été hypnotisantes et audacieuses sur leur programme, avec une performance sur du French cancan et une autre sur la chanson Mesdames de Grand Corps Malade.

De gros risques qui ont failli payer, mais qui annoncent de belles choses pour les deux membres du Ballet nautique de Strasbourg, si elles continuent l’aventure.

Océane Muller (tir)

Chance de médaille annoncée au début des Jeux, Océanne Muller fait finalement la même performance qu’à Tokyo : une belle 5e place au concours individuel. La Haguenauvienne de 22 ans s’est vite remise de la déception du concours mixte, où elle a terminé à la 14e place, pour décrocher sa deuxième finale olympique en 3 ans. De beaux espoirs pour Los Angeles, où on espère la voir croquer à pleines dents dans une médaille.

Les petites déceptions

Sara Balzer et Sarah Noutcha (sabre féminin par équipes)

Au vu des chances de médailles, la plus grande déception reste sans doute le sabre féminin par équipes. Grandes favorites pour l’or, et encore plus après les épreuves individuelles, les sabreuses n’ont pas réussi à se libérer de la pression, perdant en demi-finale face à la Corée du Sud, puis lors du combat pour la 3e place face au Japon.

Résultat : pas de doublé pour Sara Balzer et pas de première médaille pour Sarah Noutcha. La revanche dans 4 ans.

Yanis Lenne (handball)

La deuxième plus grosse déception est forcément l’équipe de France masculine de handball, éliminée après un sabordage en règle en quart de finale [après avoir mené de 2 buts à 6 secondes de la fin, ndlr].

Pour Yanis Lenne, le tournoi olympique s’est même terminé plus tôt : victime d’une grosse entorse à la cheville face à l’Égypte, le Colmarien a dû quitter ses coéquipiers. Une fin de tournoi en eau de boudin pour un joueur essentiel du groupe, et un fort sentiment de revanche à venir pour les prochaines échéances.

yanis lenne handball
© Harpagornis - CC BY-SA 4.0 / Wikimedia Commons

Morgane Osyssek (gymnastique)

Après sa magnifique 3e place aux Mondiaux, l’équipe de gymnastique féminine pouvait légitimement viser une médaille. Malheureusement, une lourde chute de Marine Boyer a complètement pollué les esprits des gymnastes, dont Morgane Osyssek.

La performance collective a ainsi été très compliquée, lors d’un jour sans où l’équipe de France ne s’est même pas qualifiée en finale. Pas de finale en individuelle non plus pour la gymnaste de Haguenau, pour une première expérience qui lui servira sans aucun doute pour la suite.

Teuraiterai Tupaia (javelot)

Alors qu’il avait battu le record de France le 17 mai dernier avec 86,11m, on attendait une belle performance du lanceur de javelot licencié à Cernay. Blessé au coude, il a tenu à défendre ses chances, mais n’a réussi aucune marque lors des qualifications. Une élimination au goût amer, mais le rendez-vous est pris pour 2028.

Teuraiterai Tupaia
© Philippe.Millereau - Photojmhervio - KMSP - FFA / Photo d'illustration

Yann Spillmann (4x400m)

Alors que le relais 4x400m a terminé dernier de la finale, la vraie déception pour Yann Spillmann est de ne pas avoir participé au relais.

Le coureur de 400m formé à Altkirch n’a en effet pris part à aucune course durant les Jeux. Désormais, le regard est tourné vers les prochains, pour un coureur qui progresse très vite, et qui sera sans aucun doute revanchard.

Yann spillmann athlé
© Équipe de France olympique / Photo d'illustration

Charlotte Lutz (tennis de table)

Première expérience riche en émotions pour la pongiste alsacienne, vice-championne de France 2023 et 2024, médaille de bronze aux Championnats du Monde par équipe en 2024 et aux Championnats d’Europe par équipe en 2023. Alors que l’équipe de France féminine pouvait viser un podium par équipes, le parcours s’est arrêté dès leur entrée en lice face à la Thaïlande.

Charlotte Lutz a d’abord perdu en double, avant de passer par toutes les émotions lors du simple décisif : lors de la dernière manche, elle a d’abord sauvé deux balles de match, avant d’en avoir une. Elle finit par perdre 13-11. Un scénario cruel, mais aucun doute sur le fait que la pongiste reviendra plus forte.

charlotte lutz tennis de table
© Ailura - CC BY-SA 3.0 AT - Wikimedia Commons / Photo d'illustration

Hugo Fontani (water-polo)

Éliminé dès les phases de poule, le water-polo français et leur gardien Hugo Fontani visaient sans aucun doute mieux lors des Jeux de Paris. Sortant d’une 4e place historique aux derniers Mondiaux, les Bleus n’ont pas réussi à renouveler l’exploit, ne gagnant qu’une seule rencontre sur cinq.

Deux défaites rageantes d’un point face à la Hongrie et l’Australie, puis une dernière de 2 points face aux Espagnols ont condamné les Bleus. Dommage.

water polo team strasbourg pokaa 2
© Cyril Gife Photography / Document remis

Sans oublier les autres !

Pour le reste de nos athlètes, Pauline Stey a terminé 26e d’un 20km marché sous un cagnard de tous les diables. Au badminton, Thom Gicquel a réalisé en double mixte le même parcours qu’à Tokyo : deux défaites inaugurales, avant de terminer par une victoire. Avec sa partenaire Delphine Delrue, ils nous ont tout de même gratifié de sacrés matchs, même si la qualification en quarts n’a pas suivi.

Pour Margot Lambert, cela a été encore plus dur : aucune victoire et un seul set pris en double femme, toujours au badminton.

Du côté de nos céistes et kayakistes alsaciens, l’Irlandais Liam Jegou a fini 7e de la finale en C1 slalom remportée par le Français Nicolas Gestin, tandis que le Tunisien et porte-drapeau Selim Jemaï terminait 17e de la demi-finale en kayak, et 3e de son quart de finale en kayak-cross.

Toujours dans l’eau mais cette fois en natation, Marina Jehl et ses coéquipières du relais 4x200m ont terminé 7e de leur demie, ne se qualifiant pas en finale.

Le tour de l’Alsace aquatique se poursuit avec les épreuves du plongeon et le Fédinois Gwendal Bisch. Le récent champion d’Europe du plongeon à 3m n’a pas réussi à se qualifier pour la finale de sa spécialité, terminant 16e [seuls les 12 premiers se qualifiaient en finale, ndlr].

Au water-polo, les 8 joueuses de l’équipe de France licenciées à Mulhouse ont fait mieux que de se défendre : pour leur première participation, elles ont même décroché une victoire face à l’Italie. Malheureusement, des défaites trop larges les ont empêchées de disputer les quarts de finale.

Toujours dans le registre des premières fois, l’équipe de France de volley de la légende alsacienne Christina Bauer a vécu une première olympiade compliquée : trois défaites 3-0.

Enfin, les tireurs Sébastien Guerrero et Mélanie Couzy n’ont pas créé l’exploit en fosse olympique : le premier a terminé 19e, notamment à cause d’une première journée compliquée, loin des 6 premières places qualificatives ; la seconde termine 29e et avant-dernière du concours, comme à Tokyo.

JO PARIS 2024 jeux olympiques
© Nicolas Michaud - Flickr / Photo d'illustration

Des sportives et sportifs qui ont vécu un rêve en participant aux Jeux, mais qu’il ne faut pas oublier de soutenir aussi tout au long de l’année. Et dans quatre ans, l’Alsace et Strasbourg reviendront plus vite, plus haut et plus fort.

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