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Jardins extraordinaires et nuit sous les étoiles : 2 jours hors du temps en Alsace Verte

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☀️ Collaboration commerciale (sans droit de regard) avec l'Office de tourisme de l'Alsace Verte ☀️

Située à environ 40 kilomètres au nord de Strasbourg, l’Alsace Verte est une destination qui n’a pas fini de nous surprendre… et de nous séduire ! Après avoir sillonné ses sentiers de randonnée, nous voici de retour sur ce territoire verdoyant, à la rencontre de jardiniers et jardinières hors pair. Paradis pour insectes, art topiaire ou encore inspiration asiatique : toutes celles et ceux que nous avons eu la chance de rencontrer nous ont ouvert les portes de leur jardin secret. Et comme on aime partager, on vous emmène avec nous découvrir leur petit monde, mais aussi quelques bonnes adresses pour dormir sous les étoiles ou assouvir vos fringales ! Bienvenue hors des sentiers battus, dans des lieux insoupçonnés qu’on prend plaisir à dévoiler.

Aujourd’hui, nous sommes de retour en Alsace Verte, un territoire qui porte bien son nom puisque la verdure, les forêts et les moyennes montagnes y sont omniprésentes.

Au cœur des Vosges du Nord, entre l’Allemagne et la Moselle, cette région (à laquelle on commence vraiment à s’attacher) dispose de bien des atouts pour celles et ceux qui aiment la nature, l’artisanat, les grands espaces, la culture et les légendes ancestrales.

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L'Alsace Verte. © Document remis

À force de parcourir l’Alsace Verte ces dernières années, on peut dire sans trop se mouiller que ses habitant(e)s, lorsque l’on prend le temps d’aller à leur rencontre, ont ce petit grain de folie qui donne envie de revenir.

Entre jardins extraordinaires, logements avec vue et restaurants bien gourmands, on vous emmène dans un monde pas si loin du vôtre, mais qui va à coup sûr vous dépayser.

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© Bastien Pietronave / Pokaa

Des jardins extraordinaires, entre oasis de vie et petit coin de paradis

Un jardin est souvent à l’image de son créateur ou de sa créatrice : chaque jardinier/ère a sa propre vision de la nature et chaque morceau de terre se transforme en petit monde unique sous leur main.

Nous avons eu la chance de pousser les portes de 5 jardins appartenant à des particuliers/ères, mais ouverts au public : de véritables petits paradis secrets, tous très différents, mais qui reflètent à chaque fois les personnalités hautes en couleur de leurs propriétaires.

Alors, si vous êtes sensibles aux fleurs, aux arbres, à la biodiversité, à l’histoire ou encore aux couleurs et à l’art, cet article est fait pour vous. C’est parti pour une petite balade hors du temps.

Hymenoptera, un paradis de biodiversité unique dans la région

Notre voyage à travers les différents univers botaniques de l’Alsace Verte commence chez Sébastien Heim, aussi appelé « l’homme insecte », le papa d’un bout de paradis nommé Hymenoptera.

Situé à Obersteinbach, ce jardin écologique est le fruit de la réflexion de ce passionné de nature, qui, depuis de nombreuses années, s’emploie à recréer des milieux favorables à la biodiversité. Son credo ? « Un jardin propre, est impropre à la vie. »

Selon lui, il est essentiel de créer des zones de contraste dans un jardin pour laisser ensuite la nature faire son œuvre. Le résultat ? La biodiversité explose un peu partout sur ses terres, dans un formidable bazar organisé !

Sébastien nous explique aussi que, pour qu’ils s’épanouissent, les insectes ont besoin d’un gîte et d’un couvert. Et justement, grâce à la création de zones humides, de petits marécages ou de zones sèches, ce jardin est devenu un véritable lieu d’accueil pour les insectes et les espèces végétales.

Au milieu de son terrain de 6 200 m2, il nous donne les noms des très nombreuses espèces qui vivent ici en parfaite harmonie, au cœur d’un petit monde en constant mouvement. Des plantes, des arbustes, des fleurs, des insectes et des animaux en tout genre (parfois très rares dans la région comme l’abeille noire, l’orvet ou la belette) : tous ces petits êtres se sentent ici comme à la maison.

S’il séduit les insectes, ce jardin est aussi un lieu de quiétude pour l’être humain. Car au milieu de cet écrin de verdure, on a très envie de se poser et de contempler chaque élément qui nous entoure, et ça pendant des heures. Bien sûr, Sébastien ne manque pas de nous dire que c’est ici, au milieu de cette profusion de vie, qu’il se sent le mieux. Et on comprend pourquoi.

Grâce à ce passionné, érudit comme Jamy Gourmand, on se promène avec des yeux remplis de curiosité, on s’étonne de toute cette diversité, et on se prend à réfléchir. Car notre hôte du jour, qui a transformé de ses mains un jardin en friche en paradis pour la vie, est un grand défenseur de la biodiversité, et on sent que ce combat l’habite.

Lors des visites qu’il propose (10€ par personne, et gratuit pour les – de 16 ans), il sensibilise, il interroge, et nous fait comprendre que, si on lui donne un petit coup de pouce, la nature est capable de se déployer partout. Et lorsque l’on voit le résultat de son travail, on se dit qu’il y a encore de l’espoir, et que cet espoir tient peut-être dans nos petits bouts de jardin.

Sébastien donne également des conférences dans des universités, et des biologistes viennent parfois du monde entier pour admirer son travail. Et puisqu’il aime partager ses connaissances, ses histoires et ses plus beaux clichés, il a même écrit un livre, La biodiversité augmenté au jardin, qu’il est possible d’acheter sur place !

Pour découvrir Hymenoptera, c’est par ici.

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© Bastien Pietronave / Pokaa

Les Jardins de La Ferme Bleue, un lieu mystérieux qui marie nature, art et fantaisie

Au milieu de la rue principale de Uttenhoffen, on croise le chemin de plusieurs bâtisses bleues, une couleur minérale, authentique, imaginée en Alsace au XVIIIe siècle que l’on appelle le bleu de Hanau.

Derrière l’une de ces bâtisses, dont certaines parties datent du XVIe siècle, se cache un jardin extraordinaire qui court sur 1 700 m2 de terrain : celui de Jean-Louis Cura et Alain Soulier.

Labellisé « Jardin remarquable », ce jardin d’agrément court tout autour d’une demeure alsacienne typique somptueuse, de son ancien corps de ferme réhabilité et de ses pièces à vivre, entre intérieur cosy et petits recoins ombragés.

En entrant ici, on ressent tout de suite une forte curiosité : on a non seulement envie d’en savoir plus sur ce lieu mystérieux aux innombrables recoins, mais aussi sur les personnes qui y vivent. Très vite, après quelques politesses d’usages, et le ronronnement d’un chat à nos pieds, on se sent à l’aise, presque comme chez nous.

Un petit thé et un kouglof à l’orange fait maison plus tard, dégustés à l’ombre d’une jolie terrasse, nos lentes déambulations nous mènent dans le jardin.

La particularité de ce domaine, ce sont les arbustes taillés de façon géométrique, selon les codes de l’art topiaire, dont Alain et Jean-Louis sont de véritables adeptes. Autour du jardin, on aperçoit notamment des arbustes en forme d’as de pique, de cœur, de carreau et de trèfle, qui donnent à l’ensemble des allures de Pays des merveilles.

Alain et Jean-Louis font également varier les techniques de jardinage : ils restreignent certains buissons et arbustes qui forment des lignes directrices strictes, mais ils laissent également quelques fleurs et plantes pousser comme bon leur semble. Ce mélange de style, qui forme un tout cohérent et harmonieux, semble déjà nous donner quelques indices sur les propriétaires de La Ferme Bleue.

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© Bastien Pietronave / Pokaa

Les différents espaces du jardin dévoilent également des œuvres d’art anciennes ou contemporaines, des statues… On a l’impression de déambuler dans un musée à ciel ouvert dans lequel on peut tout toucher, tout sentir… et même tout manger puisque nos hôtes nous invitent à déguster des pétales de fleurs cueillies directement dans le jardin.

Cet univers, qui forme une sorte de grand tableau dans lequel les visiteurs/ses (comme les hôtes) se baladent et se prélassent, est une invitation à la fantaisie, à l’art, à l’élégance, à la rêverie… Et ça fait un bien fou !

Le jardin est ouvert aux visiteurs/ses du 1er mai au 15 septembre (5€ par personne, gratuit pour les – de 10 ans). On peut également venir passer une ou plusieurs nuits dans l’une des chambres d’hôte proposées par Alain et Jean-Louis.

Et gros bonus : le dimanche, les Jardins de La Ferme Bleue propose un brunch, avec des produits du coin et des douceurs faites maison ! La promesse d’un vrai moment de déconnexion dont vous vous souviendrez probablement longtemps.

Pour découvrir Les Jardins de La Ferme Bleue, c’est par ici.


Le Jardin des Quatre Temps, un paradis familial... sans une seule goutte d’eau

Dans le petit village de Kutzenhausen, on découvre ensuite le Jardin des Quatre Temps, un écrin de verdure de 7 000 m2, presque caché à l’arrière d’une bâtisse familiale datant de 1731.

Aujourd’hui, c’est Laura qui nous fait la visite de ce lieu créé au départ par la famille Hirlemann pour la famille Hirlemann, mais qui a finalement été ouvert au public… pour notre plus grand plaisir.

Avec des connaissances acquises au fil du temps, notamment grâce à son papa et à sa formation de paysagiste, Laura a apporté sa propre vision à ce jardin, lancé initialement par son père. Car c’est ici que toute la famille a grandi. Ce jardin, créé de leurs mains, ils l’ont aussi vu grandir, année après année, comme un membre à part entière de la communauté.

D’ailleurs, Laura, pas peu fière de l’accomplissement d’années de travail et de bichonnage, partage avec nous un album photos qui retrace la vie et les péripéties du jardin au fil du temps. Les passages à l’hiver, la construction de la mare, les arbres disparus, les nouveaux venus. Tous les moments marquants sont là, capturés pour toujours sur des photos qui forment un magnifique album de famille.

Imaginé pour s’y promener, pour s’y amuser et pour contempler les collines au loin, ce jardin a aussi une particularité étonnante : ici, aucun produit chimique ni aucun arrosage n’est utilisé. Et quand on voit la diversité des fleurs et les différentes essences d’arbres qui s’y développent, et qui ont fière allure, on se dit qu’on a encore bien des choses à apprendre de mère Nature.

En se baladant, on a l’impression que le Jardin des Quatre Temps est infini. À chaque pas, on découvre un nouveau coin pour bouquiner, pour observer les hérons qui viennent se servir dans le bassin, ou pour fixer les branches du saule pleureur que le vent fait danser. On s’y sent tellement bien, qu’on a beaucoup de mal à partir…

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© Bastien Pietronave / Pokaa

Pour venir visiter le jardin, c’est gratuit (hormis pour les groupes de + 15 personnes), mais pour rendre viable cette activité, Laura et sa famille proposent à la vente des arbustes et des plantes vivaces qui grandissent sur place ! Allez y faire un tour et ramenez quelques plantes avec vous, elles formeront un joli souvenir.

Pour découvrir le Jardin des Quatre Temps, c’est par ici.

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© Bastien Pietronave / Pokaa

L’Asie est au cœur de l’Alsace avec le Jardin chez Pia et Alain

C’est du côté du village de Walbourg que l’on retrouve Pia et Alain Millerand, un couple qui a quitté la ville il y a près de 20 ans pour créer leur petit cocon : un jardin très atypique, aux influences asiatiques.

On pénètre dans leur univers comme on voyagerait dans l’espace : en passant à travers une immense porte ronde, qui nous emmène au coeur d’un petit monde très dépaysant.

De l’autre côté de cette porte, inspiré de la culture chinoise, on découvre un immense bassin dans lequel de sublimes carpes koï nagent lentement, une petite fontaine sous un patio ombragé et bien sûr, des plantes par centaine. L’atmosphère et le bruit de l’eau sont propices à la méditation et on a tout de suite le sentiment d’être très, très loin de l’Alsace.

Plus loin, après un second bassin où poussent des nénuphars, on découvre une autre partie du jardin.

Plantes vivaces, rosiers, arbustes et arbres exotiques et/ou immenses : le lieu est ombragé toute l’année et la douceur règne même en plein été. D’ailleurs, sur leur chemin, les curieux et les curieuses trouveront des bancs et des petits espaces pour se prélasser. C’est ici que les visiteurs/ses, mais aussi Pia et Alain, aiment se retrouver pour passer le temps et refaire le monde.

Original par ses espèces venues parfois du bout du monde, par l’ambiance et la quiétude qui y règne, ce jardin de 1 700 m2 est un vrai havre de paix qui plaira forcément à celles et ceux qui aiment l’harmonie et la rigueur des paysages asiatiques.

Et puisque nos hôtes du jour aiment recevoir, le duo propose également une petite chambre qui donne directement sur le jardin. Pour les visites, il faut compter 6€ par personne.

Pour découvrir le Jardin chez Pia et Alain, c’est par ici.


Le Jardin du Presbytère : quand le jardinage rend hommage à l’histoire locale

Pour finir cette déambulation au milieu de tous ces jardins extraordinaires, direction Drachenbronn-Birlenbach, un tout petit village de 800 âmes à l’histoire riche.

Ici, on rencontre Jean-Claude Ruscher, un historien qui s’affaire depuis 2011, avec un groupe de bénévoles, à faire vivre le Jardin du Presbytère, un petit espace à la fois plein de charme et riche d’une histoire étonnante.

Divisé en trois parties, le jardin célèbre l’histoire du village, et plus particulièrement celle d’un ancien château qui trônait fièrement tout proche de là, et qui est resté debout de 1619 à 1755 : le Catharinenburg.

Ce château a été construit comme demeure princière sur les hauteurs du village, en l’honneur de la princesse royale de Suède. Imposant, mais abandonné au fil des années, le lieu existe encore à travers les pierres, qui ont été récupérées par les habitant(e)s, et que l’on peut retrouver dans certaines maisons du village (et dans le presbytère). On peut donc dire que ce village a littéralement l’histoire dans la peau !

Sur le parvis du presbytère, on peut voir une immense maquette métallique qui représente trait pour trait le château disparu, et c’est l’une des fiertés de monsieur Ruscher.

Autour de cette reproduction, un petit jardin botanique est entretenu soigneusement, mais aussi un jardin de plantes médicinales et un autre dédié aux plantes et fleurs anciennes que faisaient pousser nos grands-mères.

Peu visible au premier coup d’œil, ce microscopique bout d’Alsace, si on prend le temps de s’y intéresser, nous emmène très loin dans un passé ou certains des villages étaient sous domination suédoise, oui oui. Ce jardin est donc, non seulement le témoin d’une histoire méconnue, mais aussi un espace de curiosité, de balade et de fraîcheur dans lequel les visiteurs/ses peuvent s’installer librement.

Pour découvrir le Jardin du Presbytère, c’est par ici.


Des logements loin des grands hôtels pour des moments hors du temps

Si l’envie vous prend de visiter l’Alsace Verte, il se peut que vous ayez envie de dormir dans un lieu atypique, un logement qui sort de l’ordinaire et qui offre une autre fenêtre sur la région.

Ça tombe bien : au fil de nos visites végétales et de nos rencontres étonnantes, on a croisé le chemin de certains spots (en plus des chambres d’hôtes dont on vous a parlé) dans lesquels vous pourrez passer la nuit. Suivez le guide !

Dôme sous les étoiles et chalets : le domaine du Heidenkopf à Niederbronn-les-Bains

Accessible directement à pied depuis la gare de Niederbronn-les-Bains, le domaine du Heidenkopf est un immense camping de 15 000 m2, situé en pleine nature. Ici, les vacanciers/ères, comme les visiteurs/ses d’un soir, viennent profiter d’un cadre charmant et d’un moment hors du temps.

C’est en 2022 que Christel et Jean-Pierre ont repris les rênes de ce domaine. Depuis, le couple redonne des couleurs au camping, grâce à leur volonté de rafraîchir les propositions d’hébergements, mais aussi grâce à deux personnalités aussi attachantes qu’accueillantes. Chez eux, on se sent tout de suite comme à la maison, et ça change tout.

Le domaine du Heidenkopf accueille aussi bien des camping-cars sur des pistes en dur, que des tentes déployées sur l’herbe. Mais si le Heidenkopf remporte de plus en plus de succès, et ce, en toute saison, c’est aussi et surtout pour ses logements insolites…

Géodômes, pods, wigwam (les sphères avec vue sur les étoiles), ou encore kotas : ces nouveaux hébergements étonnants peuvent accueillir jusqu’à six personnes.

Tout équipés pour certains, ou disposant d’une douche et d’un sanitaire séparés pour d’autres, ces habitations s’ancrent clairement dans ce que l’on appelle le « glamping », un mélange entre le camping et l’hôtellerie. On arrive, on pose ses valises, et on pro-fite !

Il faut dire que Christel et Jean-Pierre ont travaillé dur pour proposer un lieu à la fois intime et familial, un espace de quiétude loin des prises de tête, qui donne envie que le séjour s’éternise. Et si on souhaite se faire livrer le petit-déjeuner directement devant notre logement, le couple s’occupe de tout.

Pour notre nuit passée sur place, on a eu la chance de dormir dans le wigwam Vénus, un dôme avec un toit transparent qui laisse voir le ciel. Cette nuit-là, les éclairs qui cassaient la pénombre ont constitué le meilleur des spectacles !

On a également pu tester le kota, un grand cabanon avec cuisine équipée, lit double et lit superposé, le must pour une famille ou une bande de potes. Comme pour le wigwam, la literie était vraiment de qualité, les tarifs sont très abordables (à partir de 53€ la nuit), et le petit-déjeuner ramené discrètement aux aurores est un vrai plus. 

Une très belle expérience, qu’on renouvellera sans hésiter. Surtout que le camping est facilement accessible depuis Strasbourg et que les environs grouillent de bonnes randonnées et de petits restaurants sympas à tester ! Le plan parfait pour s’organiser des micro-vacances, juste à côté…

Pour découvrir le domaine du Heidenkopf, c’est par ici.

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© Bastien Pietronave / Pokaa

Bleu Minuit : une fenêtre sur le ciel, un pied dans la montage

Autre option pour dormir dans la région : dans le village d’Obersteinbach, sur le domaine du très réputé hôtel restaurant Anthon, se trouve quelques hébergements proposés par Bleu Minuit, un concept de lodges insolites haut de gamme, dont on vous parlait déjà il y a quelques mois.

Chaque lodge propose une vue imprenable sur la campagne environnante, sur le ciel, et surtout sur le rocher du Wachtfels, que l’on vous faisait également découvrir il y a peu !

Très lumineuses et ouvertes sur l’extérieur, les lodges de 24 m2 offrent une vraie bulle de verdure et de confort.

Et pour encore plus de détente, un espace commun avec sauna et bain nordique se trouve à quelques mètres de chacun des logements. Niveau restauration, l’accès au restaurant Anthon se fait très facilement, et on doit dire que l’aperçu de la carte nous a donné très envie de revenir…

Pour les tarifs, il faut compter 334€ pour une nuitée, avec le petit-déjeuner au restaurant. Un budget non négligeable, mais un chouette cadeau à s’offrir si on en a les moyens !

Pour découvrir Bleu Minuit, c’est par ici.


Un petit creux ? Trois restaurants pour ponctuer la journée avec de jolies gourmandises

L’Hôtel restaurant Muller à Niederbronn-les-Bains

Muller, c’est un établissement multiple qui regroupe à la fois un hôtel, un spa (l’un des premiers a avoir ouvert dans le coin), et un grand restaurant divisé en différents espaces.

Dans le village, tous/toutes les habitant(e)s sont au moins venu(e)s manger une fois chez Muller, une figure incontournable et centrale de Niederbronn-les-Bains que l’on ne peut pas rater (surtout si on arrive en train).

À la carte, on trouve tout aussi bien des spécialités alsaciennes, que des plats de bistrot ou des plats à la française, plus classiques. Magret de canard, bouchée à la reine, escalope de veau, filet de bar à la fleur de sel, tournedos Rossini, truite fumée maison : il y a du choix et de la diversité, même si les végétarien(ne)s seront peut-être un peu déboussolé(e)s.

Côté prix, les menus sont raisonnables (28€ ou 40€) et les plats sont entre 15€ et 22€.

À noter également : depuis peu, une toute nouvelle salle, plus moderne, avec de beaux volumes et des matériaux bruts, vient d’ouvrir, avec un joli espace extérieur pour manger à la fraîche ou pour prendre l’apéro.

Malgré quelques petits problèmes techniques ce soir-là, liés au rodage de la nouvelle cuisine, l’expérience était très bonne, et nous reviendrons sans hésiter !

Pour découvrir l’Hôtel restaurant Muller, c’est par ici.


Au Relais du Bois à Mertzwiller

Si vous êtes de passage dans le coin, vous pouvez également vous arrêtez les yeux fermés au Relais du Bois à Mertzwiller, un établissement installé dans une grande maison rouge, et tenu par la famille Labbé.

Ici, on déguste une cuisine traditionnelle française rehaussée de touches alsaciennes, et les associations de saveurs font mouche.

Des sauces puissantes qui sublimes les viandes, des cuissons justes : malgré le monde ce jour-là (c’était une journée spéciale barbecue), nos plats étaient vraiment bons, généreux et bien assaisonnés. Seul(e)s les végés seront peut-être un peu déçu(e)s, ce qui est dommage au vu de la qualité et de la popularité du restaurant.

La carte, ou plutôt l’ardoise, change toutes les semaines et le week-end, le choix se fait entre trois entrées, trois plats, et trois desserts. Une formule simple et efficace, qui est souvent gage de qualité.

Avec sa jolie terrasse, sa bonne ambiance et son petit côté nature peinture, on a beaucoup aimé ce restaurant et on vous le recommande chaudement.

Pour découvrir Au Relais du Bois, c’est par ici.


Le restaurant La Chaumière à Woerth

Dernier arrêt en Alsace Verte : La Chaumière. Situé sur la route principale de Woerth, c’est un restaurant que l’on ne peu pas rater avec son imposant bâtiment… qui ne laisse pas du tout présager ce que l’on va trouver à l’intérieur : un cadre cosy, confortable, à la fois classique et moderne.

Ici, tout le monde s’est passé le mot, et sur les coups de midi, les convives arrivent nombreux/ses pour découvrir le menu et les suggestions du jour.

La carte est courte, claire, diversifiée, les produits de saison sont de sortie : c’est le genre de table qui rassure à peine assis. En plus, le service est ultra détendu, on rigole bien avec le personnel et c’est très agréable !

Au menu ce midi-là, on avait le choix entre une bavette sauce au poivre, un filet de bar sauce curry, une entrecôte au beurre maître d’hôtel, et même les végétarien(ne)s trouvaient leur compte avec une croustade de chèvre frais !

Le menu du jour complet est proposé 16,50€, le plat le plus cher à 24€. On a bien mangé, on a bien bu, on a bien rigolé, que demander de plus ?

Pour découvrir La Chaumière, c’est par ici.


C’est ainsi que s’achève notre séjour en Alsace Verte. Une fois de plus, ce petit bout d’Alsace, si proche de Strasbourg et pourtant si méconnu, nous a complètement charmé et étonné. Nous sommes reparti(e)s avec des souvenirs plein la tête, bercé(e)s par toutes ces belles rencontres et notre nuit sous les étoiles.

Mais si vous pensiez qu’avec tout ça, on avait fait le tour de l’Alsace Verte, vous vous trompez. Et bientôt, on sera de retour pour vous le prouver. En attendant, vous trouverez quelques indices sur nos prochaines aventures sur ce territoire décidément plein de ressources directement sur le site de l’office de tourisme.

Établissement

Office de tourismre de l'Alsace Verte

Quoi ?

Office de tourisme

Quand ?

18 Juil. 2024

où ?

6 place de L’Hôtel-de-Ville, 67110 Niederbronn-les-Bains

Plus d'infos ?

Le site de l’Office de tourisme

Tel : 03 88 80 89 70

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Commentaires (2)

  1. Bonjour
    Je lis toujours avec grand plaisir vos articles qui stimulent mon envie de découvrir les endroits que vous présentez.
    Mais je suis toujours dérangée par les fautes de grammaire qui se glissent dans vos commentaires…
    Je vous écris cela en toute amitié…
    Au plaisir de lire votre prochain article
    Sylvie

    • Bonjour, merci pour votre commentaire 😉 Si, quand vous parlez de “commentaires”, vous parlez du texte de l’article, sachez que nous faisons notre maximum pour relire et corriger les fautes. Quand les articles sont longs, il est possible qu’il reste 2-3 coquilles, surtout que chaque jour nous relisons plusieurs milliers de signes 🙂

      Anthony Jilli, journaliste pour Pokaa

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