En décembre dernier, les bénévoles de Pelpass nous distribuaient déjà des flyers colorés à la volée pour nous l’annoncer : en février, c’est le retour du Fanfarodoï ! Un événement phare de l’asso et de son public qui se retrouve à fêter les fanfares, du centre-ville au Molodoï.

Car oui, qu’elles soient « étudiantes, professionnelles, de hip hop, de balkan, de funk ou de reprise », les fanfares ont depuis 2006 leur festival à Strasbourg. Et pour 2024, voilà déjà la 17ème édition !

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Pendant quatre jours, au détour d’une rue ou d’une place, prépare-toi à croiser ici ou là une fanfare. Mais si elles ne manqueront pas d’agiter, en journée, le centre-ville strasbourgeois jusqu’au dimanche 11 février, les fanfares invitées te donnent aussi rendez-vous au Molodoï du jeudi au samedi soir ! Enfile tes baskets, mets des paillettes : ça va être la fête !

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Trois soirs de concerts : Fanfarodoï au Molodoï

Fanfarodoï ne serait pas ce qu’il est, sans ses trois soirs de concerts au Molodoï !

Dès le jeudi, tu pourras te mettre en jambes avec trois fanfares de 20h30 à 1h, dont deux de chez nous… Insabanda (issue de l’INSA Strasbourg) et la FEIS, l’incontournable fanfare strasbourgeoise qui te fera danser sur le « dernier hit groovy tout droit sorti des States au tube pop des années 80, en passant par des sons latinos ou balkaniques ».

Elles seront rejointes par la Band’à Joe, la fanfare de l’école CentraleSupélec (région parisienne), et son répertoire varié qui te fera voyager « des Balkans à la Nouvelle-Orléans, de Paname à Cuba ».

Dès le lendemain, on passe la seconde : les vendredi et samedi, place à 7h de programmation avec cinq fanfares chaque soir, de 20h30 à 3h30 !

Vendredi, on annonce Les Boules de Feu (la fanfare excentrique de Médecine de Reims), MDBB (Mi Dièse Brass Band) et une affiche bien électro…

Citons ainsi LGMX qui « revisite les musiques électroniques dans une rave acoustique littéralement explosive ». Un ensemble à l’univers « solaire et dark à la fois », « ultra festif » aussi qui « fait voyager entre les harmonies planantes de la house, le galop industriel de la techno, et les textures acides et imbriquées de la psytrance ».

Ou les Belges de NAFT et leur prods entre techno et house, une « fanfare de rue de guérilla » devenue « gros kickeur sur les plus grandes scènes des festivals d’Europe », nous dit-on.

Et enfin, Veine, DJ membre du collectif strasbourgeois Bienvenue au Club qui « aime apporter des vagues d’amour et transformer l’énergie des clubs en pure chaleur », grâce à « des influences variées telles que la bass, breaks ou reggaeton ».

Samedi, on croisera de sacrées bandes de loustics… Les Tapages Noc’Burnes, par exemple : « une joyeuse brass-bande de potes soudés comme leurs cuivres, dont émane un amour spatio-universel ».

Les Pompiers répondront aussi à l’appel… Dans leurs concerts ? « Jazz, musiques de transe, courage, musiques électroniques et amour de son prochain, grandes échelles, musiques répétitives, traditionnelles parfois, gyrophare et bandes rouges, hymnes fédérateurs et interventions d’urgence. »

On y attend aussi Dumb and Brass, un « ensemble cuivré énergisant [qui] transmet avec passion ses rythmes funk, antillais, reggae, dub et New Orleans », de Paris où il est né, dans ses tournées en Europe et jusqu’au Brésil ou les Caraïbes.

Dans la même veine ? Le Gustave Brass Band, avec au programme : « Des cuivres, du swag, de magnifiques marcels et une ambiance de folie. »

Et enfin, Bananou finira de nous mettre la banane avec son style qui mêle « musiques électroniques, turntablism et beaucoup de potassium », entendu dans ses soirées bass music de « Dirty Safari ».

Tu l’as compris : Fanfanrodoï, c’est de la bonne humeur garantie ! Alors chope tes places : ça commence jeudi !

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