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Gagnez vos places pour « Sérénades », le nouveau ballet rempli d’amour de l’Opéra de Strasbourg

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Pour démarrer la nouvelle année avec le cœur léger, le Ballet de l’OnR (Opéra national du Rhin) nous invite à une soirée hommage aux grandes partitions à cordes, du 13 au 18 janvier à Strasbourg. Au programme : trois créations signées Brett Fukuda, Gil Harush et Bruno Bouché pour un spectacle 3 en 1, autour de la sérénade. Entre déclarations d’amour, émancipation féminine et besoin d’indépendance : Sérénades nous chantera l’amour. Mieux, il nous le dansera. Et pour nous gâter : 3×2 places sont à gagner à la fin de l’article !

Centre chorégraphique national depuis 1985, le Ballet de l’Opéra national du Rhin (OnR) est une maison d’excellence autant que d’innovation et de création, sur la scène nationale comme internationale. Avec des invitations de grand(e)s chorégraphes et la valorisation de talents émergents, il mêle un répertoire de grands classiques et de créations contemporaines. Un des plus diversifiés de France !

Pour sa rentrée 2024, il revient avec une création en trois volets chorégraphiques : Sérénades. Des pièces inédites de Brett Fukuda (Muse Paradox), de Gil Harush (Sérénade) et de Bruno Bouché (Pour le reste), et un spectacle à découvrir du 13 au 18 janvier à Strasbourg (à l’Opéra), puis les 26 et 28 janvier à Mulhouse (à la Filature) !

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Chanter et danser la sérénade

Trois créations, un spectacle, disions-nous. Mais : qu’est-ce qu’une « sérénade » ? « Une pièce musicale composée en l’honneur d’une personne et jouée, comme son nom le suggère, en soirée, le plus souvent en extérieur », nous explique-t-on en préambule.

Si elle apparaît dès le Moyen Âge au travers d’ « amants passionnés et [de] séducteurs invétérés » qui chantent leur amour à leurs « dulcinées », accompagnés d’instruments souvent à cordes (à l’instar de la mandoline), c’est au XIXème siècle qu’elle s’impose comme un genre musical à part entière.

Bonr + onr + opéra national du rhin + sérénades
Répétition avec les costumes de « Muse Paradox ». © Agathe Poupeney / Document remis

En 1880, Tchaïkovski s’en empare et compose Sérénade pour cordes en ut majeur que Balanchine adapte en 1934 dans son premier ballet américain, Sérénade. Un ballet dans lequel s’expriment tous les codes du néo-classicisme : « sobriété des lignes, netteté du geste et vélocité de la danse », repris à foison depuis par de nombreuses compagnies.

Pour ce nouveau spectacle du Ballet de l’OnR, Bruno Bouché, Gil Harush et Brett Fukuda livrent avec leurs trois créations chorégraphiques pour Sérénades, une forme d’hommage, autour de « l’ode amoureuse ».

Bonr + onr + opéra national du rhin + sérénades
Répétition avec les costumes de « Muse Paradox ». © Agathe Poupeney / Document remis

On y retrouve de l’œuvre iconique de Balanchine, « les ensembles d’instruments à cordes, la simplicité d’un espace scénique ouvert, la verticalité ou encore l’éventail des relations humaines ». Les trois chorégraphes nous chantent et nous dansent ainsi « une sérénade à trois voix », mise en musique par l’Orchestre symphonique de Mulhouse, dirigé par Thomas Rösner.

Bonr + onr + opéra national du rhin + sérénades
Répétition avec les costumes de « Muse Paradox ». © Agathe Poupeney / Document remis

Focus sur « Muse Paradox » : le regard féminin de Brett Fukuda

Découpé en trois parties, Sérénades s’ouvre sur Muse Paradox de Brett Fukuda, danseuse au CCN – Ballet de Lorraine depuis 2018. Après Anonyme, un solo qu’elle chorégraphie pour Danser Schubert au XXIe siècle (en 2021), voici sa deuxième création, une relecture d’Apollon musagète de Stravinski (1928).

Un regard neuf, autour du personnage complexe de la muse. Autrefois déesse « omnisciente et influente [qui] confère à l’homme son génie artistique », comme la décrit Brett Fukuda, elle devient peu à peu passive, objet de désir, « servant la créativité de l’autre ». Un paradoxe qu’explore l’artiste, au regard de sa propre expérience de danseuse et chorégraphe [dans une forme de female gaze, « regard féminin » en français, ndlr].

Formée à la School of American Ballet fondée par Balanchine – à l’origine du premier ballet Sérénade –, elle explique que « toutes les professeures qui [l]’ont façonnée, toutes les femmes qui [l]’ont inspirée ont été les muses de George Balanchine », rêvant elle-même d’être une muse « sans comprendre que ce souhait impliquait de [la] mettre totalement au service des facultés créatives de l’autre ».

Aujourd’hui créatrice, elle se questionne sur sa capacité à « affranchir [sa] chorégraphie du regard masculin » alors même qu’elle a été « formée en tant que danseuse à évaluer [son] reflet avec ce même regard ».

Une confrontation, au fond, de ses « valeurs féminines modernes », « au champ exploré [qui] exalte une féminité dans laquelle [elle] ne [se] reconnai[t] pas ». Car dit-elle, « à bien des égards, la muse incarne la lutte associée à l’émancipation féminine ».

« Sérénade » de Gil Harush et « Pour le reste » de Bruno Bouché : le cœur au centre

Pour faire suite à Muse Paradox, Gil Harush livrera, quant à lui, un hommage à Sérénade pour cordes en ut majeur de Tchaïkovski. L’histoire d’un coup de foudre artistique : une belle rencontre faite en 2006 lors de ses études, avec le ballet de Balanchine qui l’a bouleversé, au point de dédier sa vie à la danse.

À l’invitation de Bruno Bouché, il en créé ici une version inédite, enrichie de ses expériences, et puisqu’il s’agit d’une pièce autour du sentiment amoureux : il utilise aussi ses amours passées.

Premier fil conducteur de cette relecture : l’accent mis sur la musique, composée pour un ensemble de cordes. Un élément qu’introduit physiquement Gil Harush avec « un espace limité par les cordes, comme si les danseurs se déplaçaient entre les cordes des instruments eux-mêmes ».

Puis, à la demande du chorégraphe, les danseurs et danseuses lui ont fait part de « leurs souhaits romantiques » lors de la première répétition. Le « privilège », confie Gil Harush « de faire une visite privée dans leur cœur, de visiter leur chambre à coucher, le jour de leur mariage, leurs brisures et leurs déceptions ».

Quant à Bruno Bouché, il conclut ce triptyque avec Pour le resteAu travers de la danse, le directeur artistique du Ballet de l’OnR nous donnera à voir « notre solitude, nos besoins paradoxaux d’indépendance et de présence de l’autre », nous explique-t-il. Un témoignage dansé de ce qui agite souvent nos pensées.

Jeu-concours : 3x2 places pour « Sérénades »

Pour bien commencer l’année, Pokaa et le Ballet de l’Opéra national du Rhin vous invitent à la représentation du mardi 16 janvier à 20h ! À gagner : 3×2 places pour y amener celui ou celle à qui tu chanterais bien des Sérénades.

Pour participer, rien de plus facile, il suffit de :

Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort très rapidement : reste connecté(e) !

Événement

« Sérénades »

Quoi ?

Ballet de l’Opéra national du Rhin et de l’Orchestre symphonique de Mulhouse (en trois pièces de Brett Fukuda, Gil Harush et Bruno Bouché)

Quand ?

À Strasbourg :
Samedi 13, mardi 16, mercredi 17 et jeudi 18 janvier à 20h
Dimanche 14 janvier à 15h

À Mulhouse :
Vendredi 26 janvier à 20h, dimanche 28 janvier à 15h

où ?

À l’Opéra national du Rhin
19 place Broglie à Strasbourg

À la Filature
20 allée Nathan-Katz à Mulhouse

Plus d'infos ?

+ d’infos sur le spectacle
L’événement Facebook

Bonr + onr + opéra national du rhin + sérénades
Brett Fukuda en répétition de « Muse Paradox ». © Agathe Poupeney / Document remis

Article soutenu mais non relu par l'Opéra national du Rhin.

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