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Transformation des Halles, gare à 360° et conflit israélo-palestinien : ce que Strasbourg a décidé hier

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Bien reposé(e)s après les vacances de la Toussaint, nos élu(e)s reviennent en classe pour bûcher sur un nouveau conseil municipal. Dehors, la pluie tombe et les feuilles jaunissent dans une curieuse lenteur. Dans quelle ambiance les débats seront-ils infusés ? Café brûlant ou chaï latte douillet ? Pour le savoir, préparez le plaid, les grosses chaussettes et le chocolat chaud avec des marshmallows : c’est le retour de notre série politique strasbourgeoise préférée.

Un contexte assez lourd entoure ce conseil municipal de novembre. Jeanne Barseghian propose ainsi 3 minutes de silence différentes : pour Jean-Jacques Gsell, à l’initiative de Strasbourg Capitale de Noël, pour Dominique Bernard, professeur de français assassiné à Arras, et pour les « victimes du terrorisme en Israël et dans la bande de Gaza ainsi qu’aux populations civiles victimes du conflit ».

52 points sont ensuite énumérés à l’ordre du jour, dont seulement 8 retenus. Aussi décharné que le grand sapin à son arrivée place Kléber, il est légèrement remplumé par les 10 textes additionnels de l’opposition et trois motions sur le conflit israélo-palestinien. Si ce conseil municipal a peu de chances de durer aussi longtemps que celui de septembre, il n’est pas en manque de sujets à haut potentiel de débats. C’est parti pour le début des hostilités !

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hémicycle conseil municipal
L'hommage du conseil municipal. © Live conseil municipal du 6 novembre 2023

Les sujets chôs : la transformation des Halles et la gare à 360°

Double dose de sujets caliente au menu de ce conseil municipal : un sur la transformation du secteur des Halles en « hub multimodal », une gare de passage en français ; l’autre sur celle du secteur de la gare, qui va changer de visage d’ici 2027. Deux projets qui vont bouleverser Strasbourg mais aussi la façon de se déplacer et d’y accéder.

Transformation des Halles : « Redonner ses lettres de noblesse au transport » vs « Aspirateur à trafic »

On commence avec la transformation des Halles, « véritable sac de noeuds » selon Jeanne Barseghian. Le projet consiste à créer un parc autour de la place Clément, maintenir une desserte du centre-ville en transport en commun mais également l’accès à Strasbourg par les cars express du REME. Avec une nouveauté : l’ancien tunnel des Halles va être retapé.

Si la majorité vante un projet « d’élargissement du centre-ville dans son fonctionnement apaisé », pour l’opposition, le compte n’y est pas. Et comme en juin 2022, celle-ci dénonce le flou de la méthode de l’exécutif écologiste. Pierre Jakubowicz (Centristes et Progressistes) ronchonne contre un « coup juridique » et un budget qui passe de 5 à 12,3 millions d’euros.

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© Alfred Peter - Document remis

Dans ses palabres, il est rejoint par une Catherine Trautmann (Faire Ensemble Strasbourg) qui a ramené la sulfateuse. Sortant son dictionnaire de synonymes, l’élue critique pêle-mêle une délibération « incertaine, fautive, confuse et imprécise » créant avec la réouverture du tunnel des Halles « un aspirateur à trafic ». En résumé : trop peu d’informations données par la majorité « sur le trafic journalier actuel et sur le trafic attendu après réaménagement », selon Anne-Pernelle Richardot (Faire Ensemble Strasbourg). Et quand c’est flou, y a des ragondins partout comme on dit chez nous.

Côté majorité, l’heure est plutôt aux célébrations. Alain Jund se félicite d’un « projet majeur de l’évolution de la ville, après vingt ans d’immobilisme et d’impuissance », tandis que Pierre Ozenne évoque « une vraie plus-value pour les habitants qui vont avoir un espace square quatre fois plus grand ». Concernant le tunnel, l’élu précise qu’il s’agira seulement d’un accès d’environ 100m vers le P3 des Halles. Jeanne Barseghian clôture les débats en vantant « une métamorphose profonde qui se dessine pour ce secteur, impensé urbain ».

Le point est finalement adopté à 46 voix pour et 16 abstentions. Mise en service prévue aux dernières nouvelles en 2026.

Place des Halles
© David Levêque / Pokaa

Gare à 360° : « Ayons un peu d’ambition » vs « Légèreté juridique, technique et démocratique »

La transformation du secteur des Halles s’accompagnera également de celle du secteur de la gare. Avec celle-ci ouverte sur l’arrière, la Ville construira un parking de 800 places, dans la zone de la gare basse, côté ouest, avec un accès direct depuis la M35. Pour relier la gare, il faudra alors simplement emprunter une passerelle en hauteur au-dessus des voies ferrées et le tunnel de la Poste, en galerie souterraine.

Débarrassé des voitures, le parking souterrain de courte durée se transformera en un grand parking sécurisé pour 3 000 vélos, en gardant les dépose-minute des parkings Wodli et Sainte-Aurélie. Enfin, le tram E s’occupera de desservir la gare, tandis que les voitures ne circuleront plus sur le boulevard Wilson avec une voirie uniquement réservée aux bus, piétons et cyclistes.

train transport gare
© Samuel Compion / Pokaa

Là encore, deux visions s’affrontent lors des débats. Catherine Trautmann demande le report de la délibération, dénonçant que « les élus doivent une fois de plus se prononcer à l’aveugle ». En cause : le peu d’éléments techniques et financiers, des études évoquées mais jamais portées à la connaissance des élu(e)s ou encore le fait qu’il y ait un écart conséquent entre le rendu de la gare en 2027 et la création de la passerelle en 2030.

Une position à nouveau commune avec celle de Pierre Jakubowicz : « Pour la deuxième fois de la séance, vous nous demandez un chèque en blanc ». Un sentiment de flou partagé par Nicolas Matt (Centristes et Progressistes) : « On a l’impression que pour se tenir au courant, il faut lire la presse quotidienne régionale ». Pierre Jakubowicz demande finalement le retrait de la délibération, qui donne selon lui « les coudées franches sur la pénalisation du quotidien des habitants » à la majorité. 

train gare transport voyage
© Samuel Compion / Pokaa

Bien évidemment, celle-ci ne partage pas les critiques de son opposition. Alain Jund fustige une « petite politique avec un tout petit p » et se réjouit, jeu de mots à l’appui, de la fin d’un « vieux serpent de fer » : « Je voudrais qu’on ait aujourd’hui un peu d’ambition et que nous ne nous arrêtions pas sur des petites bricoles ». Des petites bricoles concernant notamment un retard calendaire tout de même conséquent de trois ans, évoqué par Catherine Trautmann.

Mais le sentiment général reste partagé par l’ensemble de l’exécutif, avec Pierre Ozenne déclarant : « Beaucoup en ont rêvé, nous sommes en situation de le réaliser, n’en déplaise à certaines personnes dans cette assemblée ». Jeanne Barseghian clôture les débats en refusant de décaler le vote, assénant : « Vous seriez très embêtés que ce projet réussisse, mais soit, c’est votre responsabilité ».

Le point est adopté à 46 voix pour et 10 abstentions, avec une particularité : les socialistes n’ont pas pris part au vote. Décidément difficile d’avoir leur voix pour les futurs projets de mobilité à Strasbourg. Désormais, direction 2025 pour le début théorique des travaux.

Gare de Strasbourg Attente Train Voyage
© Adrien Labit / Pokaa

Ce qui va changer pour Strasbourg et les Strasbourgeois(es)

L'extension des locaux du Parlement européen avec le bâtiment Osmose

On ne le répète jamais assez, mais Strasbourg, c’est la capitale européenne. Et depuis le 19 juillet dernier, elle l’est sans doute un peu plus. En effet, c’est à cette date que la commission des budgets du Parlement européen (PE) s’est exprimée en faveur (26 voix pour, 11 contre et 3 abstentions) de la location du bâtiment Osmose par le PE, précédemment acquis par l’État et les collectivités.

Vides depuis la fin de sa construction en 2021, ses 15 000m2 de bureaux vont enfin trouver preneurs et permettre au Parlement de se développer. Une façon d’ancrer davantage Strasbourg comme capitale européenne. Pour ce faire, la Ville a acquis 12,5% du bâtiment, à égalité avec la Collectivité européenne d’Alsace (CEA), la Région et l’Eurométropole, ce qui représente un investissement de 8 millions d’euros. En retour, elle percevra un loyer annuel de 87.500 euros. Maigre pécule.

parlement européen wacken osmose
Le bâtiment Osmose, à droite. © Hugo Favre - Napoli / Pokaa

Néanmoins, cela n’arrête pas l’enthousiasme de notre conseil municipal, animé d’un esprit de concorde comme souvent dès que l’Union européenne est évoquée. Une fois n’est pas coutume, Jeanne Barseghian se rapproche même davantage de la position de Rebecca Breitmann (Centristes et Progressistes) que de celle de Joris Castiglione (Parti communiste français). Une incongruité qu’elle ne manque pas de relever avec le sourire.

Il faut dire que, pour ce dernier, Osmose représente un projet emblématique du quartier d’affaires du Wacken et de « la compétitivité, attractivité, métropolisation et excellence sous le dogme libéral », dénoncée par le groupe communiste. Néanmoins, ils votent pour la délibération, car « le pire a été évité », et le Parlement reste à Strasbourg. Un point adopté à l’unanimité.

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Archipel 1, le quartier d'affaires du Wacken. © Hugo Favre - Napoli / Pokaa

En septembre 2024, la toute première cuisine intégrée dans une école publique strasbourgeoise

Bientôt du changement dans l’assiette des enfants strasbourgeois. En ce conseil municipal, la Ville expose sa volonté de « conciliation d’une haute qualité nutritionnelle et la diminution de l’empreinte écologique, tout en maintenant une accessibilité à tous les revenus ».

Plus concrètement que la communication, grâce à un nouveau marché public opérationnel pour septembre 2024, elle souhaite viser les 50 % de bio dans les assiettes, deux repas végétariens en 2025 et moins de repas avec des aliments transformés.

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© Bastien Pietronave / Pokaa

La vraie nouveauté concerne la création de la toute première cuisine intégrée dans une école publique strasbourgeoise, le futur groupe scolaire rue Jean-Mentelin. Suivra à la rentrée 2025 la mise en service de la cuisine sur place dans le nouveau groupe scolaire Meinau-Krimmeri. Et d’autres écoles devraient emboîter le pas dans les années à venir.

Enfin, on peut rajouter à cela la passation d’un marché de fourniture de pain de tradition française au levain confectionné à partir de farines biologiques, afin de limiter le plus possible sa transformation. Un objectif de « mieux manger », adopté à l’unanimité.

Les petites cantines ouverture Caroline Alonso
© Caroline Alonso/Pokaa

L'instant philo sur le conflit israélo-palestinien : comment affirmer l'unité en temps de crise alors qu'on ne sait pas s'accorder sur un vote ?

Alors que les 8 points de l’ordre du jour ont été votés, le conseil municipal entre dans sa deuxième mi-temps avec un gros morceau : le conflit israélo-palestinien. Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas en Israël faisant des milliers de mort dans la population civile et des centaines d’otages, suivie d’une riposte de l’état hébreu qui a causé des milliers de morts dans les populations civiles de la bande de Gaza, le conflit a infusé dans la politique locale, et ce jusqu’à Strasbourg.

Dans le même temps, dans les rues de la Ville, les actes antisémites reprennent honteusement de la vigueur, notamment avec des tags aux abords d’une école élémentaire du Conseil des XV. Un sujet qui préoccupe nos élu(e)s et demande de l’unité. Difficile pour celles et ceux qui ont tant de mal à s’exprimer d’une même voix. D’où une nouvelle dissert’ de philo sur le paradoxe entre clamer l’unité et la dissidence des opinions.

Une volonté d'union des socialistes et des écologistes sur un texte commun

Première (bonne) surprise : écologistes et socialistes s’unissent autour d’une motion commune, nommée Strasbourg pour la paix et la protection des populations civiles. Largement amendée par les socialistes – 12 selon Anne-Pernelle Richardot – ce texte représente une tentative de discours commun de la Ville de Strasbourg.

Celle-ci s’engage ainsi pour la paix et la protection des populations civiles, mais également pour une libération immédiate et sans condition de tous les otages retenus par le Hamas. Un signe d’unité qu’on a pas entrevu depuis longtemps entre deux groupes politiques qui ont plutôt l’habitude de s’affronter ces derniers mois.

Avant les débats, les groupes LR et Centristes et Progressistes proposent plusieurs amendements au texte, afin de pouvoir s’y rallier : le remplacement de « cessez-le-feu humanitaire » par « trêve humanitaire », condamner les slogans haineux entendus en manifestation depuis le 7 octobre, l’adoption de la définition de l’antisémitisme par l’IHRA – sur laquelle les débats avaient été affligeants – et dénoncer la propagation de fausses informations.

À ce méli-mélo politique se rajoute une deuxième motion, portée cette fois-ci par le groupe communiste, nommée Strasbourg s’engage pour une paix juste et durable au Proche-Orient. Jeanne Barseghian décrète alors une suspension de séance, afin de permettre aux élu(e)s de pouvoir se mettre d’accord ou non sur les différents textes proposés. Et comme les débats sur ces questions n’étant pas ceux où le conseil municipal parle d’une seule voix, le doute subsiste sur la potentielle unité.

Un conflit politique aux interprétations diverses

Au retour, l’inquiétude de voir le débat déraper est haute. Il faut dire que notre conseil municipal a la tradition depuis 3 ans maintenant de se déchirer sur le sujet de la religion. Des débats qui n’ont fait honneur à personne, et encore moins à Strasbourg. Heureusement, le conseil municipal a discuté de ce sujet comme un conflit politique, laissant la foi de côté pour des discussions nourries, d’interprétations diverses et variées, mais dans un débat toujours bien tenu.

Céline Geissmann (Faire Ensemble Strasbourg) débute pour « dénoncer l’ignoble et y remédier » et non pas « rajouter de la haine à la haine », position suivie par Benjamin Soulet. Rebecca Breitman brise l’unité en laissant éclater son désarroi vis-à-vis de l’exécutif : « Je ne crois plus en votre capacité à mener ces actions contre l’antisémitisme ». Quant à Pierre Jakubowicz, il dénonce le fait que le Hamas « ait autant provoqué la mort d’innocents Israéliens que d’innocents Palestiniens, dont il se sert comme boucliers humains, indifférent à leur sort ».

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© Live conseil municipal 6 novembre 2023

Si tous insistent que chaque vie se vaut, la suite des arguments diffère. Pour Jean-Philippe Vetter (Les Républicains) « si les victimes israéliennes et palestiniennes sont aussi importantes », en revanche « les responsables de ces victimes ne peuvent pas être mis au même niveau et leur intentionnalité ne peut être occultée ». Une position de « oui mais » partagée par Anne-Pernelle Richardot : « Toutes les vies se valent mais Israël a un droit à la légitime défense face au terrorisme ».

Si pour Salem Drici, « les crimes barbares des terroristes du Hamas ne peuvent rester sans réponse », il dénonce également celle « inacceptable » d’Israël, qui « prend la forme d’une punition collective sans distinction associée à une rhétorique déshumanisante et d’incitation à la purification ethnique par les haut-responsables israéliens ». Il est également un des rares à évoquer les milliers de victimes côté palestinien.

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© Live conseil municipal 6 novembre 2023

Pour terminer les débats, bien meilleurs que ceux que l’on a pu vivre et dont on a pu avoir honte il y a 2 ans, Jeanne Barseghian prend de la hauteur et évoque « une triple responsabilité ». En premier lieu, « la responsabilité de qualifier et de condamner des actes terroristes comme tels avec fermeté et sans aucune ambiguïté ; c’est un préalable, que de condamner l’effroyable ».

Elle demande ensuite à ce que tout le monde soit « solide et uni autour de ce qu’incarne Strasbourg, des valeurs de notre ville, capitale des droits humains, des mots qui dans ces moments-là prennent tout leur sens ». Et enfin : « Maintenir la cohésion de notre belle ville cosmopolite et surtout ne pas exacerber les différences ; garantir la sécurité des habitantes et habitants et condamner fermement actes et propos antisémites et racistes, porter plainte systématiquement et prévenir ces actes ».

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© Live conseil municipal 6 novembre 2023

Une incapacité à se mettre d'accord

À la fin de son discours, Jeanne Barseghian demande à ce que la motion écologiste et socialiste puisse « rassembler le plus largement possible ». Un voeu pieux, dont il était simple de prévoir l’issue au regard des différences d’opinion de la classe politique nationale sur le sujet, qui n’épargnent pas nos élu(e)s. 

La maire dénonce ainsi les amendement proposés par la droite, « clivants et réactivant d’anciens débats, dans un moment où nous sommes dans une volonté de rassemblement », ainsi que la « ligne rouge pour les deux groupes écologistes et Faire Ensemble » qu’a été le refus de Jean-Philippe Vetter et des groupes de droite du terme « cessez-le-feu humanitaire » en lieu et place de celui de « trêve humanitaire ». Plus étonnant, elle dénonce également la motion du groupe communiste, qui ne qualifie pas selon elle le Hamas de terroriste ; une autre « ligne rouge indépassable ».

hémicycle conseil municipal
© Live conseil municipal 6 novembre 2023

Les amendements de la droite sont donc rejetés, tout comme la motion du groupe communiste, pour laquelle plusieurs élu(e)s écologistes ont pourtant voté. Un rejet qualifié de « honte absolue » selon Hülliya Turan (Parti communiste français), qui « donne à voir l’impossibilité de poursuivre un intergroupe majoritaire ». Un vote qui pourra avoir des conséquences quant à la place des communistes dans la majorité.

La motion socialiste et écologiste est quant à elle adoptée avec l’abstention de la droite et la non-participation au vote des communistes. Dans un mélange de laconisme et de douce résignation, Étienne Gondrexon a la synthèse de fin : « Comment pouvons-nous espérer une unité internationale si l’on n’est pas capable de voter d’une même voix ? ».

Le point bingo

bingo cm novembre 2023
© Celia Van Haaren/Pokaa

Punchline battle

  • « Si le maréchal de Lattre de Tassigny revenait sur sa place, il n’y resterait pas longtemps », Jean-Philippe Maurer
  • « Nous écopons la mer avec une cuillère », Benjamin Soulet
  • « Ce serait un bon moyen de voir le bout du tunnel… de l’intermodalité », Catherine Trautmann
punchline politique
© Pokaa
  • « Strasbourg n’a qu’une flèche à la cathédrale mais a bien deux gares », Pascal Mangin
  • « Je ne suis pas sainte, vous le savez », Catherine Trautmann
  • « C’est un vieux serpent de mer, ou plutôt un vieux serpent de fer », Alain Jund

Il est 20h52 lorsque Jeanne Barseghian siffle la fin de la récré. Un conseil municipal avec plusieurs sujets chauds qui promettent de transformer Strasbourg dans les années à venir. Les débats sont restés relativement cordiaux, même sur des sujets inflammables, avec tout de même quelques montées dans les tours ici et là. Désormais, Strasbourg se pare de ses plus belles couleurs de Noël, en attendant le dernier CM de l’année, prévu le 12 décembre prochain.

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