Vivier inépuisable d’artistes musicaux, Strasbourg a tout ce qu’il faut pour faire plaisir à tes oreilles. Rock, synthwave, rap, blues, electro, et même reggae, il y a une tonne de sons à découvrir. Ça joue, ça chante, ça mixe, et ça le fait bien. Voici donc quelques-uns de nos artistes coup de cœur, qu’on te conseille d’ajouter au plus vite dans ta playlist.
Depuis toujours, la rédaction Pokaa a à cœur de mettre en avant les artistes locaux et leurs projets. Et côté scène musicale, on peut dire que Strasbourg est particulièrement bien fourni. Voilà pourquoi Pokaa a créé son propre profil Spotify, sur lequel on peut retrouver pas moins de 11 playlists classées par genre musical, uniquement alimentées avec des artistes locaux !
Techno, pop, jazz, rap, instrumental, reggae et même schlager alsacien, il y en a pour tous les goûts et certaines playlists permettent d’écouter jusqu’à 12h de sons non-stop. Il y a des centaines de pépites à découvrir, mais on a préparé une petite sélection aux petits oignons pour te faire une idée. Évidemment, cette liste est non-exhaustive et entièrement subjective. Pour découvrir tous les artistes et les playlists, ça se passe par ici !
Philip Pentacle (Synthwave / Post-Retrowave)
Voiture de sport, des palmiers qui défilent et des néons, c’est dans cette ambiance que nous transportent les sons rétro-futuristes de Philip Pentacle. Avec ses mélodies des années 80, ses rythmiques empruntées aux jeux vidéos et en plaçant le synthé centre de ses compositions, il rassemble tout ce qu’on aime dans la synthwave. Les fans de Carpenter Brut et Kavinsky y trouveront largement leur compte.
Peter Later (Indie rock)
La recette de Peter Later, c’est une mélodie entrainante et un rock dansant. Avec parfois même un brin de groove et une ambiance rétro grâce aux claviers. Mention spéciale à leur titre The Way you heel qui résonne comme un hit qu’on connaît depuis toujours. C’est bon signe ça non ?
Londe (Pop)
Autrice, compositrice et interprète, Londe est une artiste complète. Mais ce qu’on retient avant tout, c’est sa voix. Alliant la puissance de la soul et une sensibilité authentique, c’est une véritable caresse pour les oreilles. Sa musique pop et ses textes empreints de mélancolie sont d’une justesse incroyable.
Elsa Criqui, alias Londe, la chanteuse strasbourgeoise qui monte, qui monte
UkNw (Techno)
Un son lourd avec des kicks comme on aime, UkNw s’écoute de préférence dans le noir, avec des grosses basses. Cet été, le duo de hard techno a même mixé au fameux Kitkat club. Et ça n’a rien d’étonnant. Leurs mix dégagent pile ce qu’il faut de noirceur, pour se faire happer par l’obscurité des nuits berlinoises. Un voile lourd et épais, qui fait trembler les organes.
Tribuman (Reggae / Raggamuffin)
Virtuose de la trompette, Tribuman est loin d’être novice dans la scène reggae. Les adeptes du style ont sûrement déjà entendu un de ses sons. Il est déjà monté sur scène aux côtés de Naâman et de Dub Inc, rien que ça !
Velvet Condom (Alternative / Coldwave)
Une nouvelle fois, les années 80 sont à l’honneur ! Des sonorités pop sombres, associées au beat répétitif et nostalgique de la coldwave, le style du duo Velvet Condom a su conquérir les Strasbourgeois.e.s, mais aussi les Allemands. Expatrié à Berlin depuis plusieurs années, le duo glam écrit ses textes à la fois en anglais et en allemand. Certain.e.s ont peut-être même entendu leur titre Samt Und Stein dans la saison 6 de la série Netflix Élite.
Caesaria (Pop rock)
Un rythme pop sur lequel on peut sauter ensemble dans la fosse, des refrains entêtants qu’on chantonne sans s’en rendre compte, le groupe Ceasaria a tout ce qu’il faut pour plaire. Difficile à définir exactement, ses membres se revendiquent du club rock. On sent l’influence britannique et certains pourront retrouver un peu des premiers albums de Panic! at the Disco ou encore de The Kooks, mais dans une version bien plus vitaminée et dansante.
Amoure (Pop)
Tout est dans le nom. Le groupe Amoure nous veut du bien et ses textes sont de vraies déclarations. C’est bien simple, on dirait qu’ils ont volé tout le soleil de Strasbourg pour le mettre dans leurs sons. Ça sent bon le sable chaud et ça donne envie de porter des chemises à fleurs. Amoure, c’est un souvenir d’enfance. Quand on tendait la main par la fenêtre de la voiture en été, pour la faire onduler au gré du vent. Réussir à convertir cette sensation en musique, c’est une prouesse.
Macrowave (Cinematic)
Ce que propose Macrowave, ce sont des émotions. Une différente pour chaque titre. De quoi faire de sa vie un film, s’imaginant tour à tour comme le super-héros, le méchant d’un jeu vidéo ou planant à observer la terre depuis les nuages. C’est beau, c’est colossal, et ça nous enveloppe comme la ceinture de sécurité d’un grand huit. La montée est lente et la descente sensationnelle.
Skylark (Drum & Bass)
Les amoureux de la Drum’n’bass savent qu’elle se fait rare en France. Plutôt discrète ces dernières années à Strasbourg, elle reprend enfin sa place sur la scène musicale locale, notamment grâce au collectif Spectr. Skylark est l’une des figures du collectif qui promeut la Bass music. Il s’est déjà produit à la Rampage en 2021, mais on espère bien le voir un jour sur une des scènes du Let it Roll.
Willxsmic (Powerviolence)
“Ni dieu, ni maître, ni guitariste” telle est la devise de Willxsmic ! On ne va pas se mentir, ce sont les petits chouchous de la liste. Ça crie fort, ça tape fort, ça joue fort, c’est tout ce qu’on aime dans le powerviolence. Comme c’est souvent le cas dans la scène punk hardcore, certains textes sont plutôt engagés, d’autres vont à l’essentiel et parlent de… frites. Ils font le rock sur scène dès qu’ils en ont l’occasion et on nous dit dans l’oreillette qu’un nouvel album ne devrait pas trop tarder à sortir.
Antony No Limit (Eurodance / Rave)
Comment trouver les mots ? Vous aurez sûrement des PTSD à faire diagnostiquer chez le psy après avoir plongé dans l’univers eurodance d’Antony No Limit. Mais promis, ça vaut le coup. À la fois producteur de musique, développeur de jeux vidéo, vidéaste et bien d’autres choses encore, ce Strasbourgeois exprime son art avec tous les moyens qui lui tombent sous la main.
Dirty Deep (Rock / Blues)
Groupe de heavy blues, Dirty Deep jouit déjà d’une certaine notoriété et a tourné un peu partout. Ses membres sont même partis en tournée aux US, le berceau de leur style de prédilection. De la guitare, de l’harmonica, de la chemise à carreaux et bien souvent, un couvre-chef, la musique du trio strasbourgeois est authentique et rugueuse comme du bois.
Le Lou (Rap)
Vous l’avez peut-être déjà vu passer sur le compte Instagram de Pokaa, le rappeur Le Lou et son flow mélancolique parviennent à faire aimer le rap à celles et ceux qui regrettent les heures de gloires de la tendance emo. Des textes engagés et un DA précise, impossible de confondre Le Lou au milieu du troupeau.
Beer Me Up (Pop Punk)
Chacun de leur titre aurait pu être le générique de fin d’un American Pie, Beer Me Up ravira les nostalgiques des années 90. Avec une énergie débordante, ses riffs de guitare et ses refrains chantés en chœur, on dirait que le trio nous invite à partager une bière entre potes après une session de skate au soleil.
HIBA (Rap)
Deux frères, deux fauves, la comparaison est facile. Mais si la fratrie HIBA tient quelque chose du talentueux duo PNL, c’est son perfectionnisme. Des sortes d’intello du rap, qui soignent leur direction artistique au maximum, pour nous transporter dans leur univers. HIBA, c’est doux comme tout à écouter, mais ça se regarde aussi. Étendards de leur créativité, leurs clips donnent de la profondeur et sont particulièrement bien réalisés.
HIBA : leur musique, les bonhommes de sapes, Chicken Run, les Reptiliens…
Iron Bastard (Rock)
Là on est dans le vrai, le pur, l’authentique rock. Ça gueule comme on aime, ça va vite, très vite même. Mais les Iron Bastards savent tenir la cadence. Leurs titres feront inévitablement penser à ceux du groupe Motörhead. C’est l’heure de foutre le bordel dans un bar avant de reprendre la route à cheval sur sa moto.
Laventure (Électro / Glo-fi / Chillwave)
On vous en avait déjà parlé sur Pokaa, mais qu’est ce qu’on aime la bizarrerie de ce duo strasbourgeois attachant. Une voix soul associée au synthé et aux sonorités électro de la chillwave, ça donne envie de swinguer sous les lumières projetées par une boule à facettes. Les clips témoignent aussi d’un amour de la pop culture. Laventure a des faux airs de Tame Impala, mais en bien, bien plus barré.
Epic Schmetterling (Punk chiptune)
C’est l’histoire d’un duo de musiciens strasbourgeois, qui ont pris tous les genres musicaux qu’ils aiment, pour les mixer au hachoir en en foutant partout sur les murs et paf, ça donne Epic Schmetterling. Punk, électro, metal, hyperpop et même du gabber, on a du mal à comprendre comment ils font pour que le résultat soit aussi bon. Mais il faut toujours Trust the process. Chacun des morceaux est d’abord cute et coloré, mais il y a toujours un moment où ça part en c*****. On se balade avec plaisir parmi les souvenirs des vieux jeux d’arcades. Epic Schmetterling, c’est du retrogaming sous acide, mais dans les oreilles. On ne peut pas être plus clair.
Elkinn (Death metal / progressif)
Elkinn, c’est beaucoup de cheveux au mètre carré, du headbang et du grunt. Ça s’écoute en secouant la tête jusqu’à s’en dévisser le cou. C’est méchant bien comme il faut, mais on recommande tout de même l’achat de boules quies. On vous conseille de commencer par leur titre Anugu Vaxa, véritable pépite !
Ouais Stéphane (Électro)
Celui-ci d’accord, c’est un peu de la triche. Ouais Stéphane est un produit irish-sudiste MAIS il a posé ses valises à Strasbourg. Bidouilleur dans l’âme, il crée ses propres instruments de musique à partir d’objets du quotidien. À l’instar de l’artiste Jacques, une grande part de sa musique repose sur l’expérimentation. Cet Ableton master propose une électro complètement perchée. En juin dernier, il a même mixé sur la plateforme de la cathédrale, est-ce qu’on peut faire plus strasbourgeois que ça ?
entre les groupes qui ne sont pas de Strasbourg, et certains groupes n’existent même plus depuis longtemps, dommage de ne pas voir les las baklavas, ou Hermetic delight par exemple 🙂
Hello Vince !
Les artistes cités dans cet article et ceux qui figurent dans les playlists Spotify Pokaa sont des artistes locaux et non obligatoirement strasbourgeois. Il y a aussi quelques exceptions ; quand il s’agit de personnes ayant vécu de nombreuses années dans la région ou quand cela concerne un membre d’un duo par exemple.
Quant aux groupes qui n’existent plus, si leur musique est toujours accessible, rien n’empêche les lecteurs/trices de l’apprécier et d’ajouter certains de leurs titres dans leur playlist. Enfin, nous alimentons en permanence le profil Spotify, n’hésite pas à nous envoyer en DM les artistes que tu écoutes pour que l’on puisse les ajouter !
On a 2 ou 3 trucs qui piquent en réserve chez 3rd Lab, genre Dah Conectah en rap, ou Ena Eno qui a sorti récemment “Synchronicity”, accompagné d’un clip réalisé par le pianiste et vidéaste du Chapelier Fou… A découvrir !
Mais comment avez-vous pu oublié “El Kazed” il produit de la house avec les plus grands ! Une pépite à ajouter dans la liste pour attendre le nombre 22 😉
Crash server, duo de live coding experimental, audacieux et talentueux 😃
Oui, il en manque. Mas très chouette initiative ce petit recensement //:0)
Je recommande également Megadog Mammouth, trio strasbourgeois de métal rock fluide, 1er album sorti mi mars sur toutes les plateformes de streaming.
Oh mais vous avez oublié Bon Vivant !! Je vous met le lien! 😉https://open.spotify.com/track/5suh68Lw7agDToixAdZcnZ?si=rXGfyushSaqiR6waVN2Dfw