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Le duo décalé de Laventure : la révélation musicale strasbourgeoise qui fait du bien à nos playlists

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Elle vient de Reichshoffen, lui est « de Strasbourg depuis toujours. […] De Saverne, en vrai » ; et à eux deux, ils forment Laventure, la nouvelle révélation musicale strasbourgeoise qui va bouleverser ta playlist à coup de sons pop, soul et glofi. Elle et lui, c’est Ingrid Laventure, 24 ans, et Boris Lodel, 32. Un duo né d’une rencontre dans le monde d’avant, lors des jams sessions du Local. Un « projet sous-marin » né en janvier de l’an dernier, et arrivé sur les réseaux sociaux en octobre : c’est qu’il a aussi du bon, malgré tout, le cru 2020. Avec déjà deux clips un peu dingues et une année pleine de projets, c’est le groupe sur lequel il faut miser. Allez, c’est parti pour Laventure.


L’interview se passe dans le salon d’un petit appart’ coquet du vieux Cronenbourg, 10 min seulement après la fin du montage de leur troisième clip. De l’autre côté du mur, des dizaines d’instruments, de pédales et un studio d’enregistrement maison entourent un lit qui rappelle que l’on est dans la chambre de Boris. Auto-produit, Laventure maîtrise son univers en toute indépendance, de la compo jusqu’au clip : le DIY, c’est la patte du groupe. En résulte une fraîcheur qui fait du bien, un son authentique, loin des labels, et un esprit bricolage maison emprunté à Gondry pour l’image, et les grandes lignes de la mouvance glo-fi/chillwave, pour la musique.



Laventure, ça déménage

Main géante rappelant La Science des Rêves, perruques kitsch, maquillage qui déborde, ambiance rétro 80s, VHS à gogo… Après la Trilogie du samedi, voici la leur : trois singles, trois clips, une unité. Un triptyque déjanté qui part loin et nous embarque avec. Laventure, quoi. Ça y chante le « love », comme ils disent, et la vie. « GIVE », sorti le 21 Janvier 2021, journée internationale des câlins, est un hymne à l’amour : « « GIVE » c’est un peu comme un code à 4 chiffres pour ouvrir un cœur. C’est quelque chose que deux personnes doivent faire pour vraiment ressentir une connexion », lit-on sous leur vidéo.

Aperçu du clip “Little Dog” (sortie prévue le 4 juin) © Thaïs Breton



Le second, « I thought I Knew », lancé le 30 avril, tabasse fort, lui aussi. Ils dégainent grands écarts, effets spéciaux et hommages à Karaté Kid et autres Kill Bill pour parler… d’amour, toujours. « Des amours sans réciprocité, de celles qu’on doit amèrement abandonner, du sentiment d’être invisible face aux personnes qu’on aime ». Décalage. Et pour clôturer en beauté leur saga – co-réalisée avec Malu França – Little Dog, prévu pour le 4 juin, promet un délire scénaristique et visuel de près de 4 minutes. On adore.




Léger mais pointu

Malgré l’apparence légèreté donnée par les sonorités distordues des synthés qui s’emballent, et la loufoquerie de leurs vidéos, les compos du duo témoignent du pointu de leurs expériences musicales passées. Boris baigne dans le milieu strasbourgeois depuis quelques années en tant que batteur (on peut citer ses groupes Amor Blitz et Whateverest), et Ingrid est en partie prof de chant. Et si au départ, elle commence la musique ado, en solo dans sa chambre « pour imiter [ses] frères qui en faisaient aussi» ; en 2017, elle finit par pousser les portes du Conservatoire de musique de Strasbourg section jazz, comme Boris avant elle.

© Franck Hess



Côté instru, les deux font la paire et ont plus d’une corde à leur archer : batterie, claviers et guitares pour Boris, et la contre-basse pour Ingrid, qu’elle n’embarque que sur leurs lives. Et le chant, évidemment. Voyageant de la soul au rap, on se laisse séduire dès la première écoute par sa voix suave, polymorphe et entraînante, riche de leurs influences communes. Ils citent Blood Orange, Mac DeMarco, Connan Mockasin. « À chaque fois, si tu prends ces gens, tu peux voir des clips et thèmes qui sont très marqués »,précise Boris. Résultat, à l’instar de leurs aînés, c’est dansant, ça ne se prend pas au sérieux et c’est assez dément. Leurs titres invitent à onduler, là sur sa chaise, quand ça passe sur Fip, et à s’imaginer quitter sa banquette de bar – enfin rouvert –, pour rejoindre le dancefloor, boule à facettes et paillettes incluses.




2020-21, années tremplin ?

Groupe de studio avant d’être un groupe de scène – époque sans concert oblige –, pour ce jeune groupe, finalement « le Covid était un bon tremplin pour tout finir […] et ne pas se retrouver noyés dans la masse », explique Boris, surtout que « même si c’est qu’à Strasbourg, c’est rapide, y a tellement de projets, de groupes […] ».

Le printemps 2021 signe cependant le retour de la vie culturelle et des concerts, et Laventure se prépare doucement à quitter ses studios pour la scène, entre légère appréhension et excitation. Au sein de la pépinière de l’Espace Django, qu’ils ont rejointe en septembre dernier pour deux ans, ils testent et se préparent pour leurs dates à venir… Le Molo’ avec Pelpass en juin, puis les Décibulles et Jazz à la Petite France, le mois suivant. L’été strasbourgeois se fera donc sous le signe de Laventure.

© Franck Hess



L’année réserve d’autres surprises qu’ils taisent encore, mais ils laissent fuiter que trois autres singles et clips sortiront à l’automne, et pour juin, un projet de BD pour le merch’. Un petit fanzine à tirage ultra-limité et à prix abordable. Une collab’ avec l’illustratrice Jeanne Idatte, une ancienne de la HEAR, retraçant l’aventure des trois premiers singles, où Boris apparaît sous les traits d’un mille-pattes à casquette et Ingrid, un petit lapin. Un objet collector à leur image : décalé, plein d’humour, créatif, et inattendu. …C’est ça, Laventure.


Laventure

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Laventure + Hiba

Samedi 19 juin 20h, au Molodoï
L’événement Facebook

Décibulles

Lundi 12 juillet à 19h
L’événement Facebook

Jazz à la Petite France

Samedi 17 juillet à 18h, place Saint-Thomas
L’événement Facebook



Fanny Soriano

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