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Sueur et ballon orange : on a assisté au premier entraînement de la saison de la SIG Strasbourg

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Le 6 août dernier, la SIG effectuait son retour sur les parquets, avec la reprise de l’entraînement. Au programme : 2h30 d’exercices sous la houlette de leur nouveau coach, Massimo Cancellieri. L’occasion de s’immerger au cœur du début de la préparation de l’équipe pour cette saison.

Le bruit des ballons oranges rebondissant sur le parquet du Rhénus ne trompent pas : la SIG est de retour. Après une saison éprouvante en coulisses, avec un changement d’entraîneur, mais ponctuée de quasis exploits sportifs – à un match d’éliminer Bonn, futur vainqueur, en 1/4 de finale de la Ligue des champions et deux défaites de 4 et de 2 points face à Monaco, futur vainqueur des Playoffs, ndlr – l’équipe strasbourgeoise repartait à l’entraînement, avec plusieurs nouveautés.

Des recrues, comme Phil Booth et Quinton Hooker sur les lignes arrière ou encore Dan Akin, colosse britannique de 2m06 à l’intérieur, des retours aux sources comme celui d’Hugo Invernizzi, un budget moins important que celui de la saison dernière mais surtout… un nouveau coach.

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Crâne rasé et barbe fournie, l’Italien Massimo Cancellieri n’est pas là pour rigoler, mais bel et bien pour emmener son groupe le plus haut possible. Première étape : un entraînement de 2h30, qui esquisse déjà les premières ébauches de ce que sera le style strasbourgeois version 2023/2024. Avec une belle initiative : il est ouvert à l’ensemble de la presse locale, et pas seulement aux médias “traditionnels”. Un effort d’accessibilité dont pourrait s’inspirer d’autres clubs strasbourgeois.

Une fois dans le Rhénus, on remarque directement quelque chose : la séance n’a pas encore commencé que les joueurs sont déjà en train de s’entraîner au tir. On aperçoit les nouvelles recrues, certains vieux de la vieille comme Paul Lacombe mais aussi des plus jeunes. Les bruits d’arceau rivalisent avec ceux – toujours doux aux oreilles – du filet. Mais trêve de mondanités, l’entraînement va débuter.

Plus d’une heure d’entraînement physique pour dérouiller les corps

Alors que le championnat recommence plus tôt cette saison, le 17 septembre face à Nanterre contre le 24 septembre l’an dernier, il est d’abord l’heure de réhabituer les corps d’athlètes aux exigences du plus haut niveau. Cela passe par de la musculation et du renforcement, pour le bas comme le haut du corps.

Mais d’abord : échauffement. Tapis de yoga sur le parquet, les joueurs débutent par des étirements pour bien préparer les corps à ce qui les attend. Une fois ceux-ci bien chauds bouillants, place désormais au renforcement musculaire et à la musculation.

Pour rendre ça plus ludique, les assistants et préparateurs physique ont mis en place un circuit de plusieurs types d’exercices à réaliser. Pour le moment, Massimo Cancellieri se contente de marcher un peu autour du terrain, discutant çà et là avec des joueurs, observant de loin.

On remarque une bonne ambiance entre les joueurs, qui n’hésitent pas à s’entraider lors des exercices, avec des vétérans expliquant aux plus jeunes comment bien effectuer un mouvement. Au bout d’un moment, l’impatience se fait sentir : on veut retourner au jeu avec ballon.

« Fly with the ball » et grande exigence : les prémices de la méthode Cancellieri

Mais les amateurs d’exercice avec ballon devront encore quelque peu ronger leur frein. Prochaine étape : des exercices de défense, où l’on travaille le placement et le déplacement défensif, au son des petits pas qui crissent sur le parquet. Autre axe de travail : garder les mains actives pour le défenseur, qui doivent suivre le mouvement du ballon dans les mains de l’attaquant.

Après l’individuel, on passe à la défense d’équipe, où l’on entendra souvent la même phrase de la part de Cancellieri, qui s’exprime en anglais : « Fly with the ball »volez avec le ballon, ndlr. En somme : une préoccupation, suivre le ballon.

En observant, on a tout de suite quelques indices sur ce que sera la méthode Cancellieri dans les mois à venir : une intensité et une exigence à toute épreuve, quitte à aller remonter les bretelles de ceux qui ne font pas comme il aimerait. Les « victimes » de son courroux sont souvent les jeunes, qui ont un peu du mal à passer la barrière de la langue, qui plus est pour un entraînement de reprise.

Très expressif, le coach élève souvent la voix et n’hésite pas à se mettre en scène pour faire passer ses messages. Là encore, une belle solidarité d’équipe se montre, avec les plus expérimentés expliquant aux plus jeunes comment mieux faire.

Après quarante bonnes minutes, on passe désormais l’attaque avec deux premiers systèmes de jeu. Le premier consiste à créer du mouvement entre quatre joueurs avec des écrans et des coupes, pour marquer à l’intérieur ; le second consiste à faire la même chose, mais pour ressortir la balle pour un shoot ouvert à trois points. Là encore, comme pour les systèmes défensifs, il y a quelques jeunes un peu perdus. Le coach, toujours dans son style déjà bien affirmé, les intime alors à poser des « f****** questions » s’ils ne comprennent pas.

À grand renfort d’explications des joueurs plus expérimentés et de communication collective, les mouvements se fluidifient cependant au fur et à mesure, comme un ballet qui commence à se synchroniser. Les systèmes se font davantage à l’instinct, laissant déborder la créativité des joueurs. Le coach, aussi explosif que juste dans son management, ne manque alors pas de les féliciter.

L’entraînement se termine par une opposition 5 contre 5 sur demi-terrain, pour un peu de compétition. 2h30 d’efforts qui s’achèveront sur tapis de yoga, pour bien se remettre dans le bain. Et alors même que la séance prend fin, plusieurs joueurs remontent sur le parquet pour enchaîner des tirs.

Ce ne sera sans doute pas de trop, pour préparer une saison qui sera sans aucun doute pleine de surprises. Et, on l’espère, avec une SIG de haut niveau.

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En mode shavasana pour un repos bien mérité. © Nicolas Kaspar/Pokaa

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