Depuis mai, le campement de l’Étoile accueille à nouveau une vingtaine de tentes occupées par des familles. Mais ses occupant(e)s vont bientôt devoir évacuer les lieux. Saisi par la Ville, le juge des référés a ordonné aux concerné(e)s de quitter le parc sous huit jours. Passé ce délai, la Ville procédera à leur expulsion.
Le campement de l’Étoile avait déjà été évacué cet hiver, alors que presque 200 personnes, dont une quarantaine d’enfants, vivaient sous des tentes, dans des conditions particulièrement difficiles.
À l’époque, la Ville et la Préfecture s’étaient tour à tour renvoyées la responsabilité de prendre en charge les familles migrantes installées dans le parc. Mais le Tribunal administratif avait finalement tranché en faveur de la Préfecture, en ordonnant à la Ville de procéder à l’évacuation.
Mais depuis le mois de mai, de nouvelles tentes ont fait leur apparition au parc de l’Étoile. Le campement se reforme lentement et compte aujourd’hui une vingtaine de tentes occupées par des familles en situation de précarité extrême.
Craignant que le scénario de cet hiver se répète, la Ville a saisi le Tribunal administratif afin de lui demander d’ordonner l’expulsion. La décision a été rendue jeudi dernier. Le juge des référés donne aux occupants jusqu’au vendredi 23 juin pour évacuer le camp de l’Étoile. Au-delà de cette date, la Ville pourra procéder à l’expulsion.