Ils étaient 1 601, l’an passé. Cette année, ce sont 2229 courts-métrages qui se retrouvent en compétition ! Où donc ? À la 13ème édition du Nikon Film Festival ! Un concours ouvert aux « jeunes espoirs » comme aux « talents confirmés » du cinéma (français et international). Le défi ? Produire une vidéo de 2 minutes 20 maximum sur un thème imposé. Cette année, qu’il leur porte chance ou non, il s’agissait du « nombre 13 ». Parmi les milliers de courts, on a croisé quelques réalisations locales, avec des équipes venues de Strasbourg ! Mises en ligne début du mois, certaines commencent même à se faire une petite place dans le game. N’hésite pas à les encourager, tu as jusqu’au 10 avril pour voter !
Pour faire bref, le Nikon Film Festival, c’est un concours de courts-métrages créé en 2011 qui a « pour ambition de soutenir la création vidéo et de favoriser l’émergence de nouveaux talents ». Pour ce faire, il ouvre sa compèt’ à tous et toutes, amateurs ou confirmés, autour d’un thème commun et d’une longueur max de 2 minutes 20. Un format court parfait pour la diffusion web, tout en rendant la réalisation accessible au plus grand nombre (quelque que soient les moyens de production de chaque équipe).
Lancée le 25 octobre, la 13ème édition se découpe en plusieurs étapes-clefs. Les équipes souhaitant y participer avaient jusqu’au 25 janvier pour envoyer leurs courts-métrages avec pour thème, « le nombre 13 ». Mis en ligne sur le site du Nikon Film Festival depuis le 1er février, les 2229 sont depuis, soumis au vote du public jusqu’au 10 avril. Et c’est maintenant que tout se fait, puisque c’est le moment de voter pour nos préférés, afin de désigner le « Prix du Public ».
En parallèle, une cinquantaine de courts-métrages seront sélectionnés par un « comité composé de plusieurs professionnels du secteur de l’audiovisuel ». Et enfin, le 21 avril, l’annonce des lauréats. À la clef ? De jolis lots : des financements, de la visibilité et du matériel vidéo.
Et parce qu’il ne fait pas les choses à moitié, le festival a su s’entourer – dès ses débuts – des meilleurs, en constituant chaque année des jurys au casting impressionnant. On y aura vu défiler Jonathan Cohen, Pierre Niney, Cédric Klapisch, Louise Bourgoin, Ana Girardot et tant d’autres… À la tête du jury 2023, un invité de choix : Alexandre Astier. Réalisateur, auteur, acteur, monteur, musicien et compositeur… Et le père de Kaamelott !
Alors, qui est en bonne voie d’empocher le Graal ? Eh bien, si l’on n’a évidemment pas (encore) vu l’entièreté des films postés (une bien longue quête), on a déjà pu croiser quelques réalisations locales dans le lot. Comme on est sympa, on te facilite la tâche en te les partageant ici. Si elles te tapent dans l’œil, n’hésite pas à leur donner de la visibilité, ou mieux : à voter.
La sélec' strasbourgeoise
« Y t'arrive quoi là ? » : quand tu chantes Cocciante
Sur une musique de Richard Cocciante, on découvre deux potes dans une caisse. L’intrigue ? Treize balles qui disparaissent.
On ne t’en dit pas plus sur ce petit bout de vie, qui oscille entre comédie et roadmovie… Si ce n’est que dans cette équipe locale, on trouve au scénar’ et à la réal’, Cécile Mourier qui se décrit comme un « enfant hybride curieux entre cinéma et théâtre, joue avec la caméra et l’humour, aimerait beaucoup que Quentin Dupieux soit son parrain ».
Voir "Y T'ARRIVE QUOI LÀ ?"
« La dernière danse » : de l'ultra-Local
Proposition bien différente de la première, La Dernière danse est on ne peut plus… Local. Si certains reconnaîtront nos paysages montagneux et le Donon, d’autres ne manqueront pas de repérer le bar strasbourgeois Le Local !
En effet, Léa Huiban et Rose Peters – deux amies rencontrées au cours Florent – y ont tourné leur premier Nikon, entourées de quelques proches… Dont plusieurs membres de la team Pokaa que l’on retrouve à l’écran comme au générique !
Le pitch ? Un aperçu d’un futur dystopique situé en 2053 où il y a « un temps pour tout ». Que cela soit pour « rire, jouir, danser, peu importe, dépasser le chrono et c’est fini ». …Si le court ne dure que 2 minutes 20, dans cette autre réalité, nous n’en aurions pas tellement de plus pour danser :
Voir "LA DERNIÈRE DANSE"
« Le 13ème passagé » : une comédie glaçante
En 2022, nous te parlions d’Anthony Marzin, un Strasbourgeois qui s’était lancé dans l’aventure du Nikon Film Festival. Cette année, le voilà de retour, toujours bien entouré, avec Pour une poignée de pixels, une équipe de passionnés qui n’a pas froid aux yeux… Mais qui s’est bien pelé les miches pendant le tournage.
Pour 2023, ils nous livrent une petite pépite qui va te faire frissonner : une comédie glaçante, tournée par grand froid… Le 13ème passagé. Pas d’erreur dans le titre : seulement dans l’effectif… « Un mythe populaire raconte que les moniteurs auraient le droit à 10% de perte… Mais que faire s’il y en a un… de trop ? », nous dit-on en préambule.
Accroche ta ceinture, réponse en vidéo !
[Petit conseil : si tu constates des soucis de son, passe ta vidéo en 2160p]
« Dedans » : drame en prison
On finit cette sélection avec une proposition qui nous entraîne dans un tout autre répertoire. Comme quoi, avec un même thème et un temps d’écran réduit, les réalisations au Nikon Film Festival sont aussi variées que les équipes qui les proposent.
Dedans, « c’est l’histoire d’une rupture dans un parloir de prison », lit-on. On pourrait se dire que tout est déjà dit. Mais en 2 minutes 20, on a pourtant le temps de se laisser surprendre. …Autre surprise, aussi : son générique puisqu’on retrouve le Strasbourgeois Hugo Roth Raza derrière et devant la caméra, dans un registre qu’on ne lui connaissait pas. Rendu célèbre par ses sketchs et parodies de clip de rap sur YouTube, l’humoriste s’essaie – avec brio – au drame dans cette capsule tournée en cellule.
Même défi réussi aussi, pour sa partenaire Jenny Letellier que ses abonné(e)s suivent habituellement dans des parodies télé et autres pastilles humoristiques dans Le Monde à l’envers. Y a pas à dire… Ils nous y ont bien fait plonger, Dedans :
Voir "DEDANS"
Tu t’es toi aussi lancé dans le concours cette année ? Poste ton court-métrage en commentaires, qu’on puisse le retrouver ! Sinon, n’hésite pas à aller explorer et voter pour les milliers d’autres propositions jusqu’au 10 avril !
Trop bien de mettre en avant les création strasbourgeoises de ce concours 🙂
J’ai aussi réalisé un court-métrage pour le festival made in Strasbourg : Abnoba 🙂
Super de les envoûter 👍
Il y a aussi le court métrage « Seul sur terre » en compétition avec Coline Kuentz une strasbourgeoise