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De nouveaux endroits deviennent « sans tabac » à l’Université de Strasbourg

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Depuis le 1er novembre, les étudiants et personnels de l’université qui souhaitent fumer sont invités à s’éloigner des entrées d’une dizaine de bâtiments de l’Unistra, répartis sur plusieurs campus. Une étape supplémentaire dans la lutte contre le tabagisme, amorcée par l’Université de Strasbourg il y a plus d’un an.



Griller une clope sur le campus de l’université de Strasbourg ? C’est encore possible à condition que ce ne soit pas devant les entrées du Patio, de l’Institut Le Bel, de la Faculté de Droit, du Nouveau Patio, de l’Escarpe, du Portique sur le site de l’Esplanade, devant les portes du Palais universitaire, de la Faculté de médecine, ou de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation.

Lancée dans une opération visant à en faire un campus sans tabac, l’Université de Strasbourg vient de généraliser, début novembre, une mesure déjà expérimentée sur le site d’Illkirch, devant la Faculté de Pharmacie et l’Institut génétique de biologie moléculaire (IGBMC). Depuis un an, les porches de ces bâtiments sont en effet des zones non-fumeurs.

“Un sondage a été mené en mai 2020 par le service sanitaire des étudiants en pharmacie, et largement diffusé auprès des étudiants et personnels, retrace le Dr Aude Rochoux, directrice du service de santé universitaire. 68% des 3300 personnes interrogées se sont montrées en faveur du projet de campus sans tabac.” Des non-fumeurs ont également profité de l’étude pour signaler une gêne due à la fumée de cigarette, aux abords des entrées des bâtiments.

>> À lire ou relire : L’université de Strasbourg devient le premier « Campus sans tabac » de France

© Samuel Compion / Pokaa


Des médiateurs sur le campus

“L’opération lancée début novembre s’inscrit dans une démarche nationale, voire même mondiale, de multiplication des espaces sans tabac ces dernières années, poursuit le Dr Aude Rochoux. L’objectif est à la fois de dénormaliser la consommation de tabac en changeant les habitudes, et de protéger la santé.” Celle des fumeurs, mais aussi celle de ceux qui pourraient être concernés par le tabagisme passif.

La mise en place de ces nouvelles zones non-fumeurs se veut incitative, grâce à une campagne d’affichage dédiée. “Nous ne sommes pas dans la répression, il n’y aura pas de contrôle”s, insiste la directrice de santé universitaire. En somme, le succès de l’opération reposera sur la bonne volonté des étudiants et personnels fumeurs.

© Martin Lelièvre pour Pokaa

Une vingtaine d’étudiants ont toutefois été formés à la médiation par les équipes du service de santé universitaire, le Comité du Bas-Rhin de la Ligue contre le cancer et l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé. Leur mission ? Déambuler sur les parvis concernés tout au long du mois de novembre pour informer les usagers de cette nouvelle mesure et recueillir leur sentiment sur la question.

Entre le 3 et le 4 novembre, 282 personnes ont été interrogées. 75% d’entre elles sont tout à fait favorables à cette mesure. Fin 2022, c’est la totalité du campus qui devrait devenir non-fumeurs, avec la création de zones fumeurs dédiées. Rappelons qu’en France, 75 000 personnes meurent chaque année du tabac, dont 45 000 d’un cancer lié au tabagisme.


Un accompagnement pour arrêter de fumer

Dans le cadre du mois sans tabac, le Service de santé universitaire de l’Université de Strasbourg propose gratuitement des consultations de tabacologie aux étudiants qui souhaiteraient arrêter de fumer. Après une première consultation, il est possible de rencontrer un médecin qui répondra aux différentes questions. Un suivi peut alors être proposé en fonction de la situation et de l’envie du patient : consultations médicales de tabacologie ; de nutrition ; suivi psychologique et ateliers de gestion du stress/sophrologie. Si nécessaire, une prescription de substituts nicotiniques peut être faite (remboursée par l’Assurance maladie). Il est possible de prendre rendez-vous via Doctolib en cliquant ici, ou bien par téléphone au 03 68 85 50 24.

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