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L’Alsace en force : quel bilan pour nos sportives et sportifs locaux aux JO de Tokyo ?

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Ils et elles étaient 18 au départ de Tokyo. Nos Alsaciennes et Alsaciens sont partis pour les Jeux, qui se sont déroulés du 23 juillet au 8 août. Alors que la flamme olympique s’est à peine éteinte et que le flambeau est désormais dans les mains de Paris pour 2024, petit bilan de nos sportives et sportifs. Avec des médailles d’or, d’argent, des révélations mais aussi quelques déceptions.



>> À lire ou à relire : Ils sont 18 : voici les Alsaciens qui vont tout péter aux Jeux Olympiques de Tokyo !



Trois médailles d’or

Cléopatre Darleux et Laura Flippes (Handball)

Le dimanche 8 août, les handballeuses françaises ont écrit l’histoire. En battant la Russie en finale, elles deviennent pour la première fois championnes olympiques. Une réussite à laquelle n’ont pas été étrangères nos deux Alsaciennes : Cléopatre Darleux et Laura Flippes. Alors que le tournoi des Bleues avait mal débuté, elles ont su se ressaisir en quarts de finale afin de mater les Pays-Bas puis la Suède.

En finale, elles mènent de deux points à la mi-temps 15-13. C’est le moment que choisit Cléopatre Darleux pour sortir de sa boîte, en réalisant 9 arrêts, dégoûtant les Russes. Derrière sa gardienne muraille, les Bleues ne sont plus inquiétées et s’imposent finalement 30-25. Une rencontre où Laura Flippes aura apporté sa contribution avec deux buts. Une juste récompense pour toute une formidable équipe, et encore plus de fierté pour nos deux Alsaciennes, qui repartent de Tokyo avec de l’or autour du cou.


Benjamin Toniutti (Volley-Ball)

Les handballeuses n’ont pas été les seules à écrire l’histoire durant ces JO. Les volleyeurs français ont également décroché leur première médaille d’or, là encore en écartant les Russes en finale. Et comme l’histoire sportive de France ne pouvait décemment pas s’écrire sans un Alsacien, Benjamin Toniutti repart de Tokyo couvert d’or. Alors qu’ils étaient placés dans le groupe de la mort (avec notamment le Brésil, l’Argentine et la Russie), nos Bleus se sont qualifiés ric-rac en quart de finale.

Se sont alors dressés face à eux les redoutables Polonais. L’équipe de France a livré une partition dantesque pour se qualifier 3-2 au bout du suspense, avec leur entraîneur qui a même donné de sa personne pour tenter de récupérer une balle. Après une victoire 3-0 face à l’Argentine en demi-finale, c’étaient les Russes qui formaient le dernier obstacle au rêve bleu. Après un départ canon, menant 2 sets à 0, les Bleus, tendus, se sont laissés remonter. Pour finalement s’imposer 15-12 au tie-break. Permettant au passeur Benjamin Toniutti de décrocher la plus belle des médailles. Que les Bleus n’ont pas volley.

© MaryG90 – Own work – CC BY-SA 3.0


Trois médailles d’argent

Frank Ntilikina (Basket)

Dans un samedi 7 août où le basket, le hand et le volley français étaient chacun en finale, c’était les basketteurs bleus qui ont débuté les hostilités. À 4h30 du matin, heure française, les Français avaient l’occasion de briller en battant les États-Unis. Alors qu’ils avaient remporté le match en poule face aux Américains, et qu’ils s’étaient sortis de deux pièges face à l’Italie en quarts et la Slovénie en demies, il se dressaient face à la meilleure équipe du monde.

Et ils n’ont pas démérité, sur les pas d’un Rudy Gobert qui a tout écrasé sur son passage. Mais trop de balles perdues et une certaine maladresse aux lancers francs, combinées à une grosse performance de Kévin Durant (29 points) ont condamné les Bleus à échouer à 5 petits points du plus gros exploit de leur vie (87-82). Dans ce match, et malgré un tournoi miné par une blessure, Frank Ntilikina a permis à la France d’y croire, les ramenant à -3 à quelques minutes de la fin sur un gros shoot à trois points. Ce fut insuffisant, mais une belle page du basket français s’est écrite tôt ce samedi matin. À confirmer à Paris en 2024, dans une équipe où notre prince du basket strasbourgeois aura son rôle à jouer.

© Frenchieinportland – Own work – CC BY-SA 4.0


Sara Balzer et Charlotte Lembach (Escrime)

On vous en parlait dans cet article : Sara Balzer et Charlotte Lembach ont décroché la médaille d’argent dans l’épreuve du sabre par équipe. Avant la finale, les Françaises, avec nos deux Alsaciennes, Sara Balzer et Charlotte Lembach, que l’on vous présentait ici, ont totalement maîtrisé leur sujet en s’imposant 45-30 face aux États-Unis en quart de finale. Puis ce fut l’Italie qui s’est dressée sur le chemin des Bleues. Et comme au fleuret par équipe chez les femmes, l’équipe de France s’est imposée 45-39, après s’être fait peur sur la fin.

Il restait donc la Russie, là encore comme au fleuret et comme au volley et au handball féminin. Les Bleues s’inclineront finalement 45-41, décrochant par la même occasion la quatrième médaille pour l’escrime tricolore lors de ces Jeux. Et un très joli cadeau pour notre Alsacienne Charlotte Lembach, qui avait annoncé prendre sa retraite sportive. Sauf que le goût argenté, et la perspective de Paris 2024, lui ont donné des envies de continuer. Alors à voir ce que cela va donner et, en attendant, nos Strasbourgeoises peuvent profiter de leur médaille bien méritée.


Les révélations

Les frères Mawem (Escalade)

C’était le début de l’escalade aux Jeux Olympiques et ce n’est pas peu dire qu’on a pris notre pied en regardant les épreuves. L’une des raisons ? Les frères Mawem, originaires du Haut-Rhin, ont fait le show les deux jours de compétition. Le grand frère, Bassa, a obtenu le premier record olympique de vitesse en gravissant le mur en 5 secondes 45, façon Spiderman. Le deuxième, Mickaël, finissait premier des qualifications.

Malheureusement, avant même la finale, Bassa s’est blessé au biceps, l’empêchant de défendre ses chances en finale. Mickaël s’est battu jusqu’au bout des trois épreuves, réalisant de très bonnes choses à la vitesse et au bloc, avant de céder à la difficulté. Il obtiendra finalement une très belle cinquième place. Désormais, les deux frères se tournent vers Paris 2024. On n’a pas fini d’entendre parler des frères Mawem, et c’est tant mieux !


Aline Friess (Gymnastique)

Dans un concours de gymnastique marqué par le retrait de la star mondiale Simon Biles pour se consacrer à sa santé mentale, les Françaises ont décroché une belle sixième place au concours par équipe. Soit le meilleur résultat pour une équipe française aux JO modernes ! Dans cette belle équipe, l’Obernoise Aline Friess a réalisé le meilleur résultat au saut à cheval parmi les 24 concurrentes. Une belle performance qui promet un avenir radieux à la jeune gymnaste, qui doit probablement déjà se projeter sur Paris 2024.

© FFGym – Thomas Schreyer


Océanne Muller (Tir)

On vous la présentait dans ce portrait : à seulement 18 ans, Océanne Muller a découvert la magie des Jeux. Et elle l’a plutôt très bien fait. Alors qu’elle est déjà double championne d’Europe de tir à seulement 18 ans, elle a abordé ses premiers Jeux de la même manière que toutes ses compétitions. Concentrée, cherchant juste à se faire plaisir et pourquoi pas viser les places pour les médailles. Après s’être qualifiée tranquillement en finale, on a commencé à y croire pour la jeune Alsacienne. Finalement, elle décrochera une cinquième place au tir à la carabine 10 mètres. Elle ne franchira pas en revanche les qualifications du tir à 50 mètres. Ce qui ne remet en aucun cas en cause ses Jeux, qui promettent beaucoup en vue de Paris 2024.

© FFTir/J.Heise – Document remis


Les autres

Benjamin Campaoré, Baptiste Mischler et Brigitte Ntiamoah (Athlétisme)

L’athlétisme français n’a pas vraiment brillé lors de ces Jeux de Tokyo et, malheureusement, nos Alsaciennes et Alsaciens n’ont pas su tirer leur épingle du jeu. Au triple-saut, Benjamin Campaoré n’a pas réussi à se qualifier pour la finale, en terminant dixième de son groupe de qualification avec un saut à 16m59il fallait sauter 17m05 pour se qualifier. De son côté, Baptiste Mischler souhaitait rejoindre d’abord les demi-finales du 1 500m, avant de rêver plus grand. Mais à moins d’une seconde près, il rate la qualification au temps, alors qu’il a couru en 3 minutes, 37 secondes et 53 centièmes.

Enfin, Brigitte Ntiamoah et le relais 4×400 m français rêvaient d’accéder en finale afin de pourquoi pas, créer la surprise. Mais comme aux JO de Rio en 2016, les Bleues ont été éliminées dès les séries du relais 4×400 m. Elles ont terminé 5ème de leur série, alors qu’elles auraient dû être dans les trois premières. 11ème temps au général en 3’25’’07, les Bleues ont largement amélioré leur meilleure marque de la saison, mais ça n’a pas suffi. Rendez-vous à Paris 2024.


Thom Gicquel (Badminton)

10ème paire mondiale en double mixte avec Delphine Delrue, Thom Gicquel espérait sans doute frapper un grand coup lors des JO de Tokyo. Néanmoins, dans une poule très relevée, la paire française a perdu ses deux premiers matchs, les condamnant d’entrée. Une première défaite (21-18, 21-17) face à la paire britannique 8ème mondiale, qu’ils n’avaient jamais battue. Après une deuxième défaite face à la paire thaïlandaise numéro deux mondiale, les Français ont finalement terminé sur une bonne note en gagnant tranquillement leur rencontre face à la paire canadienne 21-12, 21-13.


Anthony Caci (Football)

Trois petits matchs, 11 buts encaissés et une impression de par-dessus la jambe qui n’a pas été belle à voir. L’équipe de France de football olympique n’a pas donné une belle image de son sport durant ces Jeux. Avec une défense aussi apathique que catastrophique, les Bleus n’ont pas brillé et Anthony Caci a suivi le mouvement. Le jeune joueur du Racing n’a pas surnagé parmi ses coéquipiers, qui ont tous coulé lors du dernier match face au Japon, perdu 4-0. Désormais, cap sur la saison avec le Racing, qui a déjà mal débuté, avec une défaite 2-0 contre Angers.

© Racing Club de Strasbourg Alsace


Guillaume Burger (Kayak)

Après plusieurs désillusions en n’étant pas sélectionné pour les Jeux, Guillaume Burger vivait enfin son rêve à Tokyo, à 32 ans. Le kayakiste comptait jouer les trouble-fêtes dans l’épreuve du K1 sur 1 000m. Malheureusement, il n’a pas pu se qualifier pour les demi-finales, en terminant 4ème de sa sériealors qu’il fallait être dans les deux premiers – puis 5ème des repêchages – alors qu’il fallait à nouveau terminer dans les deux premiers. La donne n’a pas été différente dans le K2 1000m où, associé à Étienne Hubert, ils ont pris la dernière place de leur série, puis des repêchages.

Pierre-Hugues Herbert (Tennis)

C’est la double soupe à la grimace pour Pierre-Hugues Herbert, qui représentait une vraie chance de médaille pour le tennis français et l’Alsace. Avec son partenaire de toujours Nicolas Mahut, il s’est fait éliminer en deux petits sets au premier tour du double dans la chaleur de Tokyo, face à la paire britannique Andy Murray/Joe Salisbury. Également engagé sur le double mixte, il a été repêché avec Fiona Ferro pour disputer le premier tour. Las, la paire française a également été sortie au premier tour, face aux Polonais Kubot/Swiatek. Cap sur Paris 2024 pour l’Alsacien. Mais cette fois, sans doute sans Nicolas Mahut.

© JC – Herbert (2) – CC BY 2.0

Mélanie Couzy (Tir)

Accompagnant Océanne Muller aux Jeux dans l’épreuve du tir, la Haut-Rhinoise souhaitait sans doute mieux performer dans cette expérience unique. Mais après une première journée de qualification compliquée, elle n’a pas su trouver la mire à l’issue de la deuxième, terminant avec 110 points. Soit la 25ème place et avant-dernière du concours de fosse olympique. Néanmoins, l’aventure reste belle et est loin d’être terminée pour Mélanie Couzy, qui vise sans aucun doute Paris 2024.

Quelques médailles des plus beaux métaux, de belles surprises et quelques déceptions. Le bilan de l’Alsace dans ces Jeux olympiques de Tokyo est finalement assez semblable à celui de la France. Désormais, cap pour les Jeux en France, en 2024 à Paris. Nul doute que l’Alsace aura encore de bons sportifs à envoyer pour tout rafler. Et nul doute également que l’on découvrira de futures pépites dans les années à venir. En attendant, félicitations encore à toutes celles et ceux qui ont participé aux Jeux olympiques. On est fier de vous.

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