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Ortie, lierre et consoude : on a cuisiné des plantes sauvages dans la Vallée de la bruche

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Si vous avez déjà pris le temps de regarder autour de vous, ça n’a pas pu vous échapper : l’Alsace a tout d’un grand voyage. Montagnes, vignobles, forêts, châteaux, lacs, gastronomie, expériences insolites, pas besoin de partir bien loin pour ressentir étonnement et dépaysement. Mais pour ceux qui en doutent encore, le site Visit Alsace a créé un livre, qui recense pas moins de 108 expériences à faire absolument dans la région, que l’on soit du coin ou de passage. Parmi elles : suivre une transhumance, dormir à la belle étoile au creux d’un vallon ou encore caresser le troupeau de rennes du père Noël. De notre côté, histoire de vous montrer qu’il y a de quoi s’occuper juste à côté, nous avons décidé d’expérimenter 5 de ces activités. Après la via ferrata souterraine du parc de Tellure et la rando chamois dans le massif des Vosges, c’est parti pour une nouvelle aventure. Cette fois-ci, aiguisez bien vos sens et préparez vos estomacs : on vous emmène cuisiner des plantes sauvages dans la vallée de la Bruche.





L’Alsace, terre d’expériences

L’été dernier, nous avions déjà été conquis par la douceur de la vallée de la Bruche, ce petit bout d’Alsace situé à moins d’une heure de Strasbourg. Loin de faire dans le sensationnalisme, ce joli territoire recouvert à 74% de forêt cherche à rappeler que la meilleure façon de découvrir une région, c’est en toute simplicité. Pas besoin d’artifices : le coin invite à un retour aux choses simples et vraies, dans le respect de la nature et des Hommes. Rien d’étonnant donc à ce que l’Office de Tourisme propose des « Expériences buissonnières », un concept qui place les habitants de la vallée en première ligne pour faire découvrir la région autrement !

C’est donc par ce biais que nous nous sommes retrouvés à Natzwiller, dans la ferme auberge de Colette, une vraie amoureuse de la nature qui propose des moments de partage autour de la cuisine sauvage. Le concept ? Aller cueillir dans le jardin et la nature environnante les plantes qui permettront de préparer un repas 100% local. Alors préparez tous vos sens et votre estomac : on vous emmène vivre la dolce vita… à l’alsacienne !


L’appétit vient en cueillant

L’auberge du Charapont est située au milieu d’un écrin de verdure. D’un côté, un petit sentier de randonnée qui mène vers un bois, de l’autre, le jardin de Colette, rempli des volailles qu’elle élève mais surtout de plantes en tout genre qui poussent dans tous les sens. Un vrai régal pour les sens : les odeurs et les couleurs nous mettent déjà en appétit. Après une petite tisane aux orties et du kombucha (ça annonce la couleur), notre hôte se munit d’un ciseau et d’un récipient : c’est parti pour la cueillette. Au menu du jour : totsches à la consoude, gougères au lierre terrestre, salade de plantes et cuisses de pintade cuites au thym avec des pommes de terre. Il va donc falloir trouver certains éléments directement dans la nature… Et mériter notre repas !

À chaque arrêt, Colette nous parle avec passion des bienfaits des orties ou des feuilles de consoude, nous raconte les vertus de telle ou telle plante. Elle nous parle aussi du temps de pause et de déconnexion que ce genre d’activité permet. Et c’est vrai : on se rend vite compte que, sous ce beau soleil de juin, entourés par les plantes et la nature, on se sent rapidement moins stressé que dans nos vies bien remplies de citadins. On comprend aussi assez vite que, en tant que consommateur, on oublie souvent d’où viennent les choses que l’on consomme aveuglément. Cette session de cuisine sauvage permet de comprendre que la nature n’est pas juste jolie : elle est aussi une nourricière très généreuse, pour ceux qui prennent encore le temps d’aller gentiment lui demander des vivres.


Aux fourneaux !

Une fois tous les éléments récupérés un peu partout, il est temps de passer en cuisine. Là, Colette devient un vrai chef : pendant que les gougères à la lierre terrestre se dorent la pilule dans le four, elle prépare des totsches à la consoude (des sortes de galettes) et dresse les assiettes de salade avec les plantes et les jolies fleurs que nous avons cueillies. La pintade, au menu, est élevée sur place, les pommes de terre ont été récupérées chez un maraîcher du coin et le vin est fait maison. 100% local, on vous dit. Notre estomac commence à s’exciter : pas de doutes, on va se régaler.


Une fois que tout est prêt, il est enfin l’heure de passer à table. Et je peux vous dire que le plaisir est décuplé quand on vient de passer plusieurs heures sous le soleil, à ramasser les éléments qui constituent le repas ! Tous nos sens étaient en éveil tout au long de l’expérience et Colette compte bien continuer dans cette direction : toujours dans le but de faire de ce repas gourmand un moment hors du temps, elle prend le temps de nous faire déguster chaque feuille, chaque fleur et chaque aliment présent dans notre assiette. Un vrai temps de pause, que nos papilles et nos pupilles ne sont pas prêts d’oublier.


Que vous soyez sensibles ou non à la naturopathie, chez Colette il suffit simplement d’être curieux et gourmand pour passer un bon moment. Vous trouverez sur place de la simplicité, du calme, beaucoup de verdure et surtout, un moment qui fait du bien autant au corps qu’à l’esprit !

***

Cuisine sauvage avec Colette

03 88 97 98 46
Plus d’infos

***

Office de Tourisme de la Vallée de la Bruche

114 Grand Rue, 67130 Schirmeck
03 88 47 18 51
Le Site web / la page Facebook / Le compte Instagram

***

*Article soutenu mais non relu par l’Alsace Destination Tourisme

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