Maintenus en réa par les aides de l’État, c’est les dents bien serrées que ce deuxième confinement est vécu par les restaurants strasbourgeois. Chômage partiel, commerce non-essentiel, PGE, couvre-feu, click and collect, soumission aux plateformes de livraison… Cette année aura autant portée des coups au moral qu’au portefeuille des pros du secteur. Menacés à nouveau par un marché de Noël qui risque de ressembler davantage à l’homme invisible qu’au Père-Noël, la confusion règne autour des fourneaux. C’est dans ce climat ambiant que Five Guys arrive sagement. Ils avaient dis que leurs portes ouvriraient le 9 novembre, et couvre-feu, confinement, fin du monde ou pas, ils l’ont fait. Les contraintes des communs ne touchent pas les puissants, et avec plus de 1 500 restaurants dans le monde, l’enseigne de burgers à le temps de venir voir les contraintes. Quand les souris boivent la tasse, la chat à seulement les pattes mouillés.
Rue des Grandes Arcades, la 19ème ouverture en France
Sur ces 167 m2 situé en plein coeur commercial de Strasbourg, le restaurant ne peut bien évidemment pas pour le moment inviter sa clientèle à manger sur place. Dans cette période, il se contente de la livraison, du click & collect et tout de même de faire entrer du public pour des commandes à emporter non réservées préalablement.
Niveau taro, comptez quand même 15€ pour burger + frites + boisson. Soit plus que tous les restaurants de burgers indépendants qui font la fierté des festins strasbourgeois : Starling Burger, Stück Burger, Mr & Mrs Buns, Strassburger, Empire Steak Building, Le Pied de Mammouth ou encore Burger Club. Faites votre choix, le nôtre est fait en tout cas.
Si c est comparable en qualité à ceux de Paris celui devrait fermer avant que les autres restaurants ne re ouvrent…
Le fait qu’Obama ait déclaré que Five Guys est son burger préféré n’accorde pas pour autant à cette chaîne une attractivité suffisante pour les consommateurs, en raison d’un rapport qualité – prix particulièrement défavorable (ce serait le burger préféré de Trump n’y changerait rien). Le destin du restaurant strasbourgeois ressemblera certainement à celui, entre autres, de la Rotonde à Aix-en-Provence, dont la somnolence est bien antérieure à l’apparition de la pandémie du Covid…