Deux années entières sont passées et Egeria est enfin né. Il y a 2 ans de cela, presque jour pour jour, je me rendais à proximité de Strasbourg pour assister à la naissance de ce court métrage réalisé par Florian Coulon.
IL FAISAIT FROID, très froid… Mais nous étions une bonne équipe à rendre ce dream come true.
Qu’est ce qu’Egeria ?
Egeria c’est avant tout un moyen métrage auto-produit de 48 minutes, entièrement conçu en noir et blanc !
Financé par crowdfunding, le tournage a été réalisé en une semaine durant le mois glacial de Février et a mobilisé plus de 30 personnes issues du monde de l’audiovisuel et du cinéma.
Le Synopsis :
-Dans un petit village de France, un peintre vit reclus dans son atelier, terrifié par le temps qui passe et par la peur d’une mort imminente. Mentalement déséquilibré et hanté par le désir de laisser une trace de son passage parmi les vivants, il est prêt à tout sacrifier pour réaliser son plus beau tableau : le chef-d’oeuvre qui le fera passer à la postérité. –
https://www.youtube.com/watch?v=jhD3zLDevAc
ACTEURS
REGIS LE ROHELLEC : Le peintre
AURORE PHILIPPON : La fille du peintre
JEAN-CLAUDE TISSERAND : L’ami du peintre
Que représente Egeria pour toi Florian ?
“L’idée d’EGERIA est née lors de la lecture d’une phrase de Jean Cocteau «Un chef d’oeuvre est une bataille gagnée contre la mort». Immédiatement des images se sont entremêlées. Le noir et blanc s’est imposé de lui même. En tant qu’auteur, c’est un film que j’ai moi-même du mal à définir. J’ai voulu transmettre l’idée du temps qui passe : le tic-tac oppressant d’une horloge dont les aiguilles nous rappellent à chaque seconde que nous nous rapprochons inexorablement de notre propre saut dans le néant. Toute tentative de marquer son temps est vaine puisque tout est voué à disparaître un jour ou l’autre.”
Du 23 au 24 janvier s’est déroulée pour la première fois la projection d’Egeria dans la Galerie Cheloudiakoff de Belfort. Une bonne partie de l’équipe et des donateurs furent mobilisés.
Egeria est pour moi un très beau projet artistique qui mérite d’être vu. C’est avant tout un énorme travail plastique mélangeant les grandes lignes directrices de l’histoire de l’art : les plans de natures mortes, une maîtrise absolue des noirs et blancs, une gamme de gris pour le plaisir de nos yeux… Le tout, justement contrasté.
Je vous tiendrai au courant dès que les dates de projections tomberont !
Quelques photographies argentiques :
Facebook : EGERIA : Le Film
Le site : EGERIA
contact : [email protected]
Photographies : Maria Fernandes
Photographie de couverture : Igor Cheloudiakoff