Avez-vous entendu parler du Caillou?
Moi oui. Je l’ai croisé en travaux, à l’ouverture, un soir en semaine et à son inauguration.
Avec son nom semblant sorti tout droit d’un film français des années soixante, ce nouveau restaurant a déjà su faire vibrer la corde sensible des gastronomes strasbourgeois.
Pourquoi? Qu’y mange t’on? Qui se cache derrière? Je vais faire de mon mieux pour vous y répondre !
L’activité d’un restaurant se divise en deux grandes parties : d’un côté la salle et de l’autre la cuisine. Elles sont liées et dépendantes l’une de l’autre dans le succès d’un établissement.
Au Caillou, la salle s’appelle Maxime et la cuisine s’appelle Célia. Le premier vous accueillera d’un grand sourire et la deuxième vous mitonnera de délicieux plats avec amour et dextérité.
Unis dans la vie et issus de l’hôtellerie-restauration, leur parcours étaient faits jusque là de riches expériences à travers le globe. La Corse, l’Espagne… Ils y ont travaillé et ils les ont aimées. Cette influence venant du Sud se perçoit très nettement, dans la cuisine, sur les photos et dans la déco.
Les photographies, c’est Célia qui les a prises. Passionnée des appareils et amoureuses des objectifs, vous en trouverez sur chaque meubles et chaque murs.
Pour ce qui est de la cuisine, les saveurs méditerranéennes sont au rendez-vous :
Ratatouille maison, belles pièces de boucher, huile d’olives, basilic, poissons blancs, aneth, citron, sauce tomate maison, pâtes fraîches…
On retrouve cette cuisine chaleureuse, simple et conviviale où le choix des produits prend tout son sens. Dans cet esprit de partage, la nonna de Célia est originaire de Naples et lui a transmis des recettes que sa petite-fille fait aujourd’hui découvrir au strasbourgeois. L’idée me plaît, j’aime quand un plat a une histoire.
L’ambiance est posée, il est maintenant temps de goûter.
Un verre de Jurançon sec en main et une dizaine de plats sous les yeux, je choisis une osso buco de veau. Maria quant à elle opte pour une Parmigiana.
Tous les plats se situent dans une gamme de prix entre 10 et 20 €. Le midi, vous pouvez suivre les plats du jour choisis sur leur page facebook. Et pour les économes gourmands, ils vous restent encore une semaine pour profiter de l’offre du midi : un plat du jour acheté, un plat du jour offert !
− Le temps de la préparation, nous nous invitons en cuisine pour y voler quelques clichés −
Après avoir observé béatement nos plats durant une quinzaine de minutes en cuisine, c’est enfin le moment de les dévorer.
Mon osso buco est parfait : la viande est tendre, la sauce tomate me pousse à hurler “VIVA ITALIA” et les pâtes sont fraîches.
Il ne me reste plus qu’à tartiner la moelle sur du pain avec un peu de sel de Guérande et je suis au 7ème ciel !
De son côté je vois Maria prendre autant de plaisir avec sa parmigiana. Bref, nous sommes satisfaits.
Curieux, je demande à voir les desserts : Mousse au chocolat et ses feuilles de menthe, panacotta à l’orange/vanille ou café gourmand. Une tarte de saison viendra bientôt s’ajouter à la liste.
Je ne sais pas vous, mais le seul fait d’énoncer le mot Panacotta suffit à me faire sortir ma carte de crédit et à crier “mettez-en moi un demi-conteneur“. J’aime la panacotta.
Celle-ci avait un je-ne-sais-quoi de particulier. Peut-être la vanille de Madagascar, ou bien les zestes d’oranges confites… en tout cas je peux dire sans aucun doute que c’était la meilleure que j’ai goûté à ce jour. (pardon maman)
– La décoration
– Le personnel souriant et passionné
– La fraîcheur des plats et le renouvellement de la carte
– Le rapport qualité/prix
– Cette panacotta qui hante mes nuits !
LES –
– Rien à signaler, et pourtant je me suis forcé à en trouver.
CONCLUSION
Le Caillou est tout simplement mon coup de coeur du moment. Avec une cuisine mettant en avant de bons produits dans toute leur simplicité et un cadre travaillé sans pour autant en devenir guindé, il arrive à nous proposer un endroit où la cuisine est chaleureuse et synonyme de partage. La maîtrise des produits frais y est bonne et les huiles de qualité viennent remplacer nos habituelles crèmes sans difficulté. Que ce soit en famille, avec des collègues, entre amis ou pour une soirée plus romantique, je retournerai au Caillou.
Pour finir, j’aimerais vous dire deux choses :
– Tout d’abord, pourquoi “le Caillou” ? C’est tout simplement un surnom donné aux objectifs des appareils photos.
– Ensuite je voudrais partager quelque chose avec vous : Écrire cet article m’a donné très faim. Mais nous sommes lundi, et le Caillou est fermé. Que me reste-il donc à faire ? Souffrir ? Pleurer ?
Si vous avez des idées, elles sont bienvenues…
LE CAILLOU
5 rue de la Chaîne
67000 STRASBOURG
03.88.32.00.92.
La page facebook
Le site internet
Photographies : Maria Fernandes
belles photos!! haha et je l’attendais la phrase de la moelle sur le pain 😉
C’est Maria qui s’est chargée des photos avec mon horrible appareil 🙂
La moelle, la pata negra… toute une histoire !