Se lever tôt. Prendre sa douche, s’habiller. Prendre son petit-déjeuner. Se taper le train, le tram ou le bus. Le tout pour se coltiner un cours dans lequel le prof lit paisiblement son powerpoint. Puis regretter après 5 minutes, en se demandant pourquoi on est venu. On l’a tous connu. Toi, moi, Pokaa, tout le monde. Et parfois, même sans cette excuse du prof qui lit son powerpoint, même si le cours était très bien, t’as quand même séché… ou au moins, tu as eu envie ! Mais t’avais aucune excuse ? Petit joueur. T’en fais pas, une équipe de spécialistes (non, vraiment juste moi) du pokaabsentéisme t’ont déniché les meilleures excuses 100% locales pour t’aider dans ta noble entreprise qu’est la préservation de ton sommeil. Par ici les cancres.
10. “C’est la choucroute d’hier soir, elle est mal passée” : toujours se servir de la choucroute. Pourquoi elle est là à ton avis ? Spécialité culi… quoi ? Culinaire ? Pardon ? Nous tout ce qu’on voit c’est un attrape touristes et une raison de ne pas aller en cours parce que la knack était pas fraîche. Du même acabit et qui marche aussi : “désolé, j’ai consommé une forêt noire mais la crème n’était plus très fraîche” ou encore le très (trop) connu “j’ai mangé au Morfal“.
9.“J’ai bu une bière au chocolat au Grincheux”. Alors, pour le coup, on s’excuse auprès de tes toilettes, parce que même si elle semble inventée de toute pièce, celle-ci peut belle et bien être une excuse tout à fait valable. On a dit valable hein, pas crédible attention.
8. “Je suis resté coincé dans mon 9 mètres carré à Paul Appell”. Ben ouais, c’est petit, y’a quoi ? Une excuse valable qui te fera passer pour un militant de la cause étudiante et donc tu seras, en plus d’être resté paisiblement sous ta couette, apprécié de tous ceux dans la même galère. Un activiste du sommeil, c’est beau.
7. “Je peux pas, j’ai Yoga Paddle au Baggersee“. Il est important de se détendre. Quoi de mieux que le yoga pour ça ? Sont inclus dans cette catégorie tous les “je peux pas, j’ai + (insérer activité insolite que vous pouvez aller piocher dans cet article)”.
6. “Je pouvais pas venir, je me suis fait voler mon vélo”. Est-ce que celle-ci a vraiment besoin qu’on en rajoute ? Désolé pour ceux qui ont déjà vécu ça pour de vrai, mais pour ceux qui n’ont pas de vélo (on va pas s’attirer les foudres du karma), voilà une excuse pas trop bête. Même si techniquement, y a le tram.
5. “J’ai fait une allergie à l’odeur des travaux dans ma rue, je pouvais pas sortir”. Hé oui, Strasbourg = travaux. Tout le temps, Partout. Travaux = poussière. Poussière = Allergie. ALLERGIE = NETFLIX AND CHILL. CQFD. Pas besoin de chercher plus loin !
4. “J’ai croisé le prof en soirée au Superto, il m’a conseillé de pas venir, je l’ai cru”. Le gin a soigné plus de monde que les médecins en Angleterre, disait Churchill. Ben apparemment il donne aussi des belles grosses excuses pour pas poursuivre ton éducation. C’est pas beauuuuu. Combo excuse si t’as pécho ledit prof par la suite.
3.“Je suis agoraphobe et en ce moment, il y a trop de touristes, du coup impossible pour moi d’aller en cours.” Franchement, simple et efficace, notamment en période de Noël. C’est pour nous, de rien. #capitaledenoël
2.“Je ne peux pas venir, j’ai mon plan cul qui me propose un quicky à la BNU”. Cette excuse, aussi compréhensible soit-elle (et encore on en est pas certains), passe dans un contexte de dalle et entre potes uniquement, parce que si tu sèches ton TD pour ça, un conseil : ne va pas le dire à ton prof de cette manière. Remarque, ça t’aura fait une excuse pour mettre les pieds dans une bibliothèque et qui sait, peut être même que t’auras ouvert un livre. Avant, Pendant, ou Après. Les variantes du type “mon gars voulait qu’on s’enfile avec vue sur l’Ill” ou “mon ex à suggérer qu’on enterre la hache de guerre au musée Ungerer” sont à inclure dans cette catégorie. Plus ça rime, mieux c’est.
1.“J’avais pas fait mon taff, je lisais un article sur comment sécher les cours. Pa-ssio-nnant.” Dites nous si vous arrivez à la caler celle là, on veut des preuves #POKAABSENTEISME.
Voilà voilà, si avec ça, l’art de l’école buissonnière tu ne maîtrises toujours pas, pour toi, plus rien nous ne pouvons. Mais quand même, si tu t’es reconnu là dedans, admets le, t’avais juste la flemme. T’as pas assumé. Allez, c’est pas grave, on t’aime quand même.
Et n’oubliez pas : What do we say to ton prof qui fait cours le lundi à 8h ?
Claire Arbogast.
Photo de couverture : Le nouveau Cénacle, site web.