Le 24 novembre dernier, la Ville lançait la saison 4 de son plan Canopée, visant à planter 10.000 arbres d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, de nouvelles plantations sont au programme dans plusieurs secteurs strasbourgeois. Une décision qui résonne avec l’actualité : Strasbourg vient de recevoir le titre de « meilleure commune pour la biodiversité ».
« On ne parle pas que du grand sapin aujourd’hui » : la maire Jeanne Barseghian a le sourire en ce vendredi 24 novembre. Ce matin-là, au parc du Contades, ce n’est pas le conifère de la place Kléber qui est mis à l’honneur, mais bel et bien les 83.000 autres arbres de Strasbourg.
Car en cette veille de Sainte-Catherine, la Ville lançait la saison 4 de sa série préférée : le plan Canopée. Visant à planter 10.000 arbres d’ici 2030 et développer la couverture arborée de Strasbourg à 30% d’ici 2050, il a permis à 3.319 nouveaux arbres de prendre racine en 3 ans.
Des futures plantations un peu partout dans Strasbourg
Pour cette quatrième saison, de nouvelles plantations débarquent dans plusieurs lieux emblématiques de la ville, afin « d’enlever du bitume pour faire de la place à la nature », selon Jeanne Barseghian. Son adjointe, Suzanne Brolly, évoque notamment la poursuite de la végétalisation sur les quais Koch, Zorn et Rouget-de-Lisle.
L’adjointe à l’urbanisme annonce également que des arbres fruitiers seront plantés dans les jardins familiaux du Breitlach ou aux abords de la piscine de la Kibitzenau. De plus, des arbres peupleront bientôt la place Sainte-Madeleine, dans un travail engagé avec les enfants de l’école élémentaire voisine.
La maire décline encore quelques projets phares à venir pour le plan Canopée, avec la place du Temple-Neuf, le parvis de la Manufacture, la rue de la Division-Leclerc, le parvis du CSC Le Galet à Hautepierre ou encore la végétalisation de 15 nouvelles cours d’école.
On peut donc s’attendre à des tas de terre un peu partout dans la ville, avec de grandes fosses permettant aux arbres de bien prendre racine dans les sols.
De nouvelles mesures pour préserver et adapter l’existant
Mais ces 3.319 arbres pèsent finalement peu, face aux 80.000 autres déjà à la charge des services de la Ville et de son nouveau département Arbres. D’où la nécessité de préserver l’existant selon Suzanne Brolly : « Ce n’est pas tout de planter, il faut tenir compte de l’existant et préserver ces arbres centenaires ».
L’exemple de parc du Contades, choisi pour cette conférence de presse, est doublement parlant : le grand platane près de la synagogue est l’un des 30 arbres les plus suivis de Strasbourg, tandis que l’aire de jeux a été relocalisée pour protéger les habitué(e)s de la chute de branches, et notamment les enfants, mais aussi la végétation.
Au-delà de la simple plantation, la Ville souhaite aller plus loin dans la préservation des essences d’arbres, notamment dans les projets d’aménagement. Pour le dire autrement, elle souhaite adapter les chantiers aux arbres et à leurs conditions de développement, et non l’inverse. En ce sens, des « mesures fortes » sont à venir en 2024, annonce Suzanne Brolly.
Enfin, la municipalité compte également ajuster le plan Canopée au changement climatique. Jeanne Barseghian développe : « L’adaptation doit être de chaque instant sur les essences choisies pour faire des tests et voir celles qui résistent le mieux aux sécheresses, et suivre le comportement des arbres et leurs effets sur le microclimat urbain ».
Le pistachier de Chine, l’orme hybride Homestead et l’aulne de Spaeth arrivent donc à Strasbourg pour une phase d’essai.
Strasbourg, capitale de la biodiversité pour ses arbres et forêts
Enfin, la Ville a profité du lancement de la saison 4 de son plan Canopée pour recevoir son titre de « meilleure commune de plus de 100.000 habitants pour la biodiversité » sur le thème Arbres et forêts. Une « fierté » pour Suzanne Brolly.
Décerné par l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France (ARB ÎdF) et l’Office français de la biodiversité (OFB), le trophée récompense notamment la démarche de la ville sur la préservation de l’existant, selon Gilles Lecuir, chargé d’études à l’ARB ÎdF.
Il a surtout relevé « l’acte courageux » autour de la fermeture de routes dans la réserve naturelle nationale de Neuhof-Illkirch, permettant la création des zones de quiétude pour la faune et la flore et la renaturalisation de dizaines d’hectares.
Il souligne aussi la plantation d’un verger pédagogique dans le quartier de l’Elsau, après la demande de jeunes habitant(e)s du quartier dans le cadre du budget participatif. Un nouveau titre pour Strasbourg !
vous parlez du plan canopé frevant defenseur de la place d islande a Strasbourg ,construction d un immeuble de 500 chambres au prix de 50 millions d euro hors vrd ?Pourquoi ne pas mettre de la verdure sur cette place des jeux pour les enfants un terrain de basquet des bancs un boulodrome il n y as rien dans notre quartier sachez qu il y as 3 crèches dans se quartier bétoniser la place ? Ou vont se garer les étudiants ?Déja que nos rue sont surcharger ?En plus la ville veut transformer la place en face du college Vauban supprimer des places de parking pour quelques mètres de verdure cout 300000e un peu chère pour de la verdure le comble la ville veut installer du mobilier en béton voyez vous les personnes agées s assoir sur des bancs en béton en plus cette place deviendras un lieu de tous les trafics
Bonjour, merci pour cet article, on pourra bientôt y ajouter fin janvier les 2400 arbres des petites forêts du Grand Pré du Bruhling, le projet leader du deuxième budget participatif, qui sera planté par les habitants à l’entrée de la Montagne Verte à l’angle de la route de Schirmeck et de la rue de la Tour verte. Cette plantation sera un magnifique moment de partage entre les habitants porteurs du projet et tous les strasbourgeois volontaires pour les accompagner.