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Et si les boîtes de nuit de Strasbourg devenaient des centres de vaccinations le temps de la crise ?

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C’est un chiffre qui fait aussi mal qu’un lendemain de grosse soirée : 430 discothèques ont mis la clé sous la porte en France depuis l’arrivée du Covid. Aujourd’hui, même si un mouvement pour reconvertir les boîtes de nuit en centre de vaccination est en cours, c’est leur existence et leur avenir même qui sont menacés, si bien que l’on peut se demander si les discothèques ne sont pas en train de disparaître à petit feu au fil des mois.


À Strasbourg, une dizaine d’établissements sont contraints de rester portes closes depuis le début de la crise sanitaire, soit depuis plus de 10 mois. En France, 430 de nos 1600 clubs ont déjà mis la clé sous la porte, soit près d’un tiers d’entre eux, selon Patrick Malvaës, président du Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs. Ce dernier dresse un portrait alarmant de la situation dans une interview accordée à France Info : « Les fermetures judiciaires, on en est à peu près à 200, mais le reste, ce sont des fermetures volontaires, la moitié d’entre elles. Dans les fermetures volontaires, beaucoup attendent la fin des aides, de voir comment ça tourne, parce que les factures commencent à tomber, à s’alourdir sacrément. Et puis, vous avez un deuxième gros problème, c’est qu’il n’y a pas de salaire pour les dirigeants. Il y a un système de prise en charge du personnel, mais pas des dirigeants. »

© KALT Club


Une solution ? La reconversion en centres de vaccination d’urgence

À défaut de pouvoir suer sur nos dancefloor favoris, on peut trouver une autre utilité à ces établissements. Pourquoi ne pas les transformer en centre de vaccination ? C’est en tout cas l’idée du Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs qui a proposé une réquisition nationale de ses établissements adhérents, fermés depuis mars, au service de la santé publique.

Dans un communiqué publié lundi 25 janvier, le président du syndicat Patrick Malvaës propose de mettre à disposition les 1 600 établissements de métropole et d’outre-mer pour les « transformer en centres de vaccination d’urgence pour toute la population ». « À l’arrêt depuis le 13 mars 2020, les discothèques représentent à ce jour le secteur d’activité commercial le plus touché par les conséquences économiques de la Covid-19 », estime-t-il. Après avoir « mobilisé ses adhérents », le SNDLL invite dorénavant tous les pouvoirs publics et toutes les municipalités qui le souhaitent à entrer en contact dès à présent avec les exploitants.

Selon le syndicat patronal, « aucun autre commerce n’est aussi bien adapté à l’accueil d’un public avec distanciation et règles de sécurité ». De plus, « une telle réquisition nationale paraît tout à fait naturelle », afin de « tout mettre en œuvre au service de la santé publique et au-delà de la reprise de l’activité de tous les établissements au plus tard à l’été 2021 ».

© Coraline Lafon / Pokaa


À Strasbourg, des boîtes de nuit qui sombrent dans l’oubli

En ce même temps, à Strasbourg comme partout, les clubs, au même titre que les bars, tombent peu à peu dans l’oubli. Nous avons oublié qu’un temps, nous dansions en ces lieux jusqu’au petit matin, oublié le sourire de nos barmans préférés, la paume de la main de ce portier qui ne nous laissait jamais entrer. Nous avons oublié les vibrations, les guilis dans le ventre quand le DJ pousse les potards. Nous avons oublié la file pour aller aux chiottes, oublié l’inhibition, oublié comme on aimait se perdre dans la magie et la profondeur de la nuit. Mais pire encore que l’oubli, il y a le sentiment d’impuissance, l’obligation de subir en silence, alors que nous aimons l’action et le bruit.

Et il va falloir prendre notre mal en patience. Si quelque 400 établissements ont déjà fermé en France, on peut s’attendre à voir ce chiffre escalader très rapidement. Certains clubs s’attachent à un espoir qui sans cesse s’éloigne, survivent avec les maigres aides accordées par le gouvernement. Selon Patrick Malvaë, il y a même « un effet d’aubaine qui a incité certains à ne pas déposer tout de suite le bilan ou à ne pas fermer leur établissement ». Mais qu’en sera-t-il lorsque ces aides cesseront ? D’ici là, courage à tous. On ne vous oublie pas.

>> À lire ou relire : 44 Mots doux de Strasbourgeois à leurs bars, clubs et bistrots préférés

© R Club

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