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44 Mots doux de Strasbourgeois à leurs bars, clubs et bistrots préférés

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« Le seul endroit où la communication résiste, c’est le bistrot ».

Alain Peyrefitte, 1976

Et ce bon vieux Alain ne pensait pas si bien dire. Aujourd’hui, plus que jamais, à l’ère de Facebook et du téléphone intelligent, nos bars, clubs et bistrots sont devenus les lieux où les langues se délient, où l’on lève la tête et le coude, où l’on rit, chante, s’enivre, s’embrasse, s’engueule et se rabiboche dans la foulée. On y côtoie l’ivresse de près, en s’enfilant des pintes de lubrifiant social jusqu’à n’en plus pouvoir, on s’y rencontre, s’y retrouve et s’y perd. Certains sont devenus des repères bien ancrés dans nos routines, pour un café de bon matin ou une bière avec les potes après le boulot. On y a rencontré nos meilleurs amis, nos amours et nos emmerdes. Parfois, on y vient seul se changer les idées et discuter le bout de gras avec le tenancier. D’autre fois, on y vient en armée et c’est le tenancier qui rêverait d’être ailleurs.

Voilà maintenant des mois que nous sommes privés de nos bars, de nos dance-floors et de nos cafés, confinés dans notre solitude, à sociabiliser derrière nos écrans. Si nous avons plus que jamais hâte de les retrouver, nous avons le besoin de leur faire savoir. À nos lieux de vies préférés, voici quelques pensées volatiles de Strasbourgeois en peine. Des souvenirs, des anecdotes, des mots d’amour ou simplement des saluts fraternels, pour vous donner de la force, avant de pouvoir vous retrouver de l’autre côté du comptoir !

Note des auteurs : nous avons choisi de ne pas rattacher de noms à tous ces messages, pour que le résultat soit un message d’amour collectif et non personnel. Un grand merci à tous pour vos retours <3

Le Lavoir @Bastien Pietronave pour Pokaa

« Un jour après une soirée très très très arrosée qui s’est terminée au Fat, Rob m’a porté jusqu’à chez moi. Et franchement il en fallait du courage parce que j’en tenais une sacrée couche. Et se traîner 50 kg en poids mort sur 2 km, c’est pas un cadeau. Le plus chaton de tous les patrons strasbourgeois ».


« Je ne peux compter le nombre de nuits passées dans le secret du club et il me serait bien impossible de ne citer qu’un seul souvenir tant j’y ai eu d’émotions, de l’introspection solitaire au partage absolu de tous mes ressentis. J’évoquerai néanmoins cette sensation étrange, mélange d’excitation, de joie et de hâte, qui s’empare de moi quand je remonte lentement le couloir en me laissant porter par les basses, pour les sentir grossir à mesure que je m’approche. Je passe la porte de la salle et retrouve l’obscurité percée de flash, la chaleur moite, le son lourd et enivrant du booth et cette masse mouvante qui m’entraîne et me porte. Alors je ferme les yeux, j’écoute, je souris et je danse. Je suis seule, je suis avec les autres, je suis dans la musique, je suis là. K//ALT mon amour, tiens bon, il me tarde de te retrouver. »


« Hâte de retrouver ma bière au sirop de kiwi au Public House, malgré le fait que les serveurs se foutent gentiment de moi et de ce mélange bizarre. »


Le Purgatoire – © Bastien Pietronave pour Pokaa

« Hâte de retourner au Raven avec Léa et Linda et commander « Un petit salaud svp » en regardant le serveur droit dans les yeux. »


« Hâte de retrouver les amis de la Mandra et leur passion de cinéphiles hardcore, la déco que je désespère de reproduire un jour à la maison au grand dam de mes amis, les belles expos et les fous rires avec les copains le nez dans un St Germain. »


« La Mandragore : la gentillesse des serveuses et serveurs, le « Frananas coquin », la déco chaleureuse et enveloppante. Ils manquent les moments voyageurs dans ce petit joyau strasbourgeois. »


« Remercier tous les bars et leur personnel pour tous les bons moments passés grâce à eux…. tout particulièrement le Kitsch’n, les Savons d’Hélène, au Quai de l’Ill, et bien d’autres encore…. on reviendra ça c’est sûr »!


Au Kitsch’n Bar – © Bastien Pietronave pour Pokaa

« Les moments passés au Troc me manquent aussi beaucoup, à glander en terrasse, à faire des réunions ou des debriefs « peines de cœur », en voyant passer les collègues d’assos, les copains du quartier et du coup passer la soirée à claquer la bise à tout le bar. La gentillesse et la patience légendaire de l’équipe me manquent aussi ! »


« Bah moi j’adore le Phonographe, les serveurs et serveuses sont ultra sympas et accueillants (et la musique est cool aussi). Mais +1 au serveur nounours barbu qui a toujours le sourire. »


« L’accueil chaleureux de Renaud du Popol et de ses collègues, leurs pintes à gogo et les clients inconnus mais sympas qui tapent la discute me manquent. Les blagues de Manu…Rendez nous aussi la Peres et nos plus de 15 ans d’amour réciproque, nos moments épiques, beaucoup beaucoup de vodka vanille, des rencontres improbables, des fidèles accrochés au bar 24/24 et le service aléatoirement génial. Nous sommes à moins de 400 mètres et c’est le bout du monde pourtant… »


« Le Code Bar, par sa déco, son accueil, ses fameux cocktails et son authenticité, est l’un des meilleurs endroits que j’ai découvert sur Strasbourg ! Je n’attends qu’une chose, c’est de le faire découvrir à mon entourage dès la fin de ce confinement, afin de trinquer à la liberté retrouvée <3. »


Au Code Bar – © David Lévêque pour Pokaa

« L’accueil des mecs du Café des Sports me manque, quand t’arrive le palais sec et qu’ils te mettent un jus (de raisin obviously) tout frais pour te désaltérer ou alors une belle pinte de bière acide que les bobos (comme moi) adorent tant. En tout cas j’espère qu’ils vont revenir avec de la quille à s’envoyer derrière la cravate, j’y serai pour voir perso. »


« L’enchaînement Café des Sports, 12 Apôtres et Code Bar du vendredi me manque beaucoup… »


« Le Grognon me manque et pas uniquement parce que j’anime un quiz là bas, mais pour son équipe d’enfer totalement déjantée, la vie qu’elle apporte au sein du Neudorf (c’est l’un des rares bars du quartier, si ce n’est le seul). Aller au Grognon c’est venir comme tu es, prendre une pinte avec leur planchette XL, délirer avec tes amis, refaire le monde et essayer d’arriver en tête du mythique blind test de Julien. Le Grognon me manque mais je sais que dès que ce sera possible, je serai là avec une bonne pinte, pour retrouver la gentille équipe du bar et essayer de recommencer la vie comme avant. ».


« Le chemin de St Jacques du samedi avec le Café des Sports pour s’emplir de nature puis le Phonographe pour saluer papa Rob et chauffer son corps prendre la sueur pour finir au Kalt… »


La team de choc du Café des Sports – © Bastien Pietronave pour Pokaa

« Des souvenirs il y en a tellement… Parfois on se disait qu’on abusait, plusieurs fois dans la semaine + le week-end mais on ne pouvait s’empêcher de retenter l’aventure car l’ambiance des bars et des rues strasbourgeoises est tellement unique ! Se retrouver entre amis faisait tellement du bien, se changer les idées, refaire le monde… de quoi se créer du coup, un paquet de souvenirs qu’on ne regrette pas, même si le porte-monnaie lui, tirait la gueule!

On se disait entre deux pintes « hopla encore une pour la route, tant pis pour le porte-monnaie on a qu’une vie ! » Ces souvenirs sont aujourd’hui de la nostalgie… Hâte de pouvoir les revivre ! Retrouver les bonnes pressions et l’équipe super sympa du What the Fox quand on y allait pour un after-work ou pour terminer le week-end en beauté qui me manquent, l’accueil chaleureux, la super carte et les bons conseils de Pacôme de la Théière où je suis peu allée mais où je compte bien retourner !

Il y a tellement d’autres bars que je ne peux les citer…. Les soirées du samedi au Delirium où tu revis ta jeunesse, sans compter leurs superbes pressions pendant l’Happy Hours (vive la Lupulus !)

L’Abbatoir Café où ils te trouveront toujours une petite place pour que tu puisses y boire une pinte et manger un de leurs bons burgers, même si le bar est toujours maxi plein (d’ailleurs super votre extension du bar j’adore !)

Que dire d’autre…. MERCI, BRAVO et COURAGE à vous tous qui avez un bar, un restaurant (Pour de bon, j’ai tellement hâte de pouvoir enfin venir vous découvrir !), une épicerie (coup de cœur pour Mon Oncle Malker de munster et l’épicerie italienne L’Ottima Scelta). »


« Le Café des Sports, le bar en bas chez moi, mon repère, le rendez-vous des copains. Je l’aime pour l’ambiance, on s’y sent bien, une atmosphère chaleureuse et amicale. Je l’aime pour le super vin, les planchettes et les produits frais et de qualité. Et puis surtout je l’aime pour le staff en or ce genre de bars où tu aimes te poser au comptoir et discuter avec les barmans. Toutes les soirées mémorables, chanter dans le bar, rire avec les amis, faire la fermeture et se coucher heureux. »


La Baraka – © Bastien Pietronave pour Pokaa

« Le quotidien n’a jamais été aussi grincheux depuis que la possibilité de boire une Bacchus framboise pendant une soirée quiz s’est évanouie ! Merci pour toutes ces soirées divertissantes le Grincheux.« 


« Moi ce qui me manque c’est le sourire et la bonne humeur d’Elena Krasteva au Café Berlin le matin ainsi que toute la bande du quartier de tous âges de tous milieux, un vrai melting-pot. »


« Le Mac Carthy et sa nouvelle équipe du tonnerre ! Hâte de se retrouver avec les potos autour d’une pinte et d’un baby ! »


Le Mac Carthy – © Bastien Pietronave pour Pokaa

« Beaucoup de personnes plus âgées que moi, me parlaient constamment du R Club Strasbourg. Leurs dires étaient envahis de souvenirs mémorables et de joie. Je voyais leurs visages transformés. Et leurs partages m’ont amenée à vouloir à tout prix découvrir ce lieu, qui paraissait si fantastique, merveilleux et l’endroit idéal pour vivre une excellente soirée. J’y suis donc allée avec deux amies, deux connaisseuses si je puisse dire. Cette soirée était excellente ; la musique, l’ambiance, le lieu, les événements… Je partage avec elles encore ce souvenir, cette magnifique soirée qui nous a rapprochées. On s’est réunies là-bas, on s’est découvertes encore plus et on s’est éclatées ! Depuis ce jour, je partage mon expérience dans cette boite à mes autres amis, le sourire aux lèvres et le cœur battant. J’adore ce lieu, pour me retrouver avec mes potes, sans me prendre la tête, pour évacuer le stress du quotidien et surtout passer un bon moment. »


« Aller après un cours d’improvisateurs aux bars le Canon, le What the Fox, le Dubliners, le Raven, le Supertonic (selon les soirs). Et manger un bon Venezolatino avant les cours. Certain de ces bars voient exactement qui nous sommes. »


L’Icônic : © Bastien Pietronave pour Pokaa

« Une fin d’après-midi ensoleillée à la terrasse estivale du Kitsch’n Bar. J’attends le premier rendez-vous amoureux d’un homme rencontré sur une de ces fameuses banques de profils… Je le vois au loin, il a un de ces regards avec ses yeux verts étincelants ! Il me reconnaît aussi et s’assoit à ma table. Sourires gênés pendant qu’on se découvre physiquement et qu’on essaie de se dire des trucs pertinents… Je me souviens avoir commandé une bière de la brasserie locale La Mercière, fournisseur apparemment fidèle du Kitsch. Lui, un Coca je crois. Et forcément, le serveur s’est trompé en nous amenant la commande : la bière pour le monsieur, le soda pour la dame (petite pique gentille sur un a priori apparemment ancré…) L’échange devient de plus en plus fluide, au point qu’il m’invite à rester dîner. On commande les fameuses et succulentes frites du bar, dont la renommée n’est plus à faire (je me rattrape). Le temps s’écoule entre la moiteur d’un soir d’été et l’émotion d’une tendre promesse… Tout à coup, je vois son visage s’allonger et son regard se figer sur une personne qui rentre dans le bar. Je lui demande ce qui se passe. « C’est mon ex… » Puis deuxième coup de chaud : « En plus, elle a amené les enfants ! » Pas moins de deux minutes plus tard, j’entends des cris affectueux d’enfants « Papa ! Papa! » puis je vois débouler à notre table deux petits, super contents de voir leur père, dans un tourbillon d’embrassades et de bisous. Et lui, ne sachant plus où se mettre… Moi j’ai trouvé ça drôle, ça m’a fait rire ! Lui, moyen moyen. Cela a été notre premier et dernier rendez-vous ! »


« Le Phonograph, parce que ce lieu est emblématique. J’y ai passé plus de temps que dans mon propre appartement. »


« Fatty ou le Fat, parce que c’est la suite logique du Phono. Et ils ont des planchettes de ouf, du bon vin et une belle équipe surtout. »


 » Je ne suis une habituée dans aucun bar, mais je me sens bien, assise au soleil chez Baraka Jeux Strasbourg. Le bar va fêter son premier anniversaire en confinement. J’ai hâte de pouvoir participer à un de leur quiz ou blindtest, mais en attendant on fait ceux proposés sur leur story. »


Le Baraka Jeux – © Bastien Pietronave pour Pokaa

« Un samedi soir, tout a commencé par un before avec quelques amis dans mon appartement. Je décide d’aller ensuite au Molodoi, et mes potes vont autre part. J’ai l’habitude de sortir seule, ça ne me dérange pas et ça me permet de rencontrer du monde. Je monte dans le tram, je repère direct deux jeunes de ma tranche d’âge, de sortie. Je leur demande s’ils vont au Molo, ils acquiescent, et on papote tout le long du trajet ensemble et pendant la queue du Molo. Sur place je fais la soirée solo tranquille, tout se passe bien. Je retrouve mes deux nouvelles rencontres à la fin. Ils me disent qu’ils vont au Next, pour une soirée techno. Bourrée, grave motivée, et ne connaissant pas l’existence des after techno au Next, je vais avec eux. Et une fois là-bas, trou noir. Je me réveille le dimanche soir à 21h chez moi. Plus de téléphone, pas de veste, pas de clés. Et zéro souvenir de ce qu’il s’est passé, à part un vague passage express au Caupona, et moi en train de sonner à mon appart espérant que ma coloc ouvre parce que je n’avais pas les clés. Là je me dis que c’est vraiment la merde.

Avec ma coloc, on géo-localise mon téléphone. Il a encore de la batterie, et il est au centre-ville ! J’envoie un message du téléphone de ma coloc pour dire que si quelqu’un est en possession de celui-ci, merci de rappeler au 06 machin bidule pour que je puisse le récupérer. Une nana appelle, me disant qu’elle avait bien le téléphone, qu’elle avait aucune idée de pourquoi elle l’avait, qu’il était dans son sac. Je m’empresse d’aller la rejoindre pour le récupérer. On ne se connaissait pas du tout, elle ne se souvenait pas non plus trop de sa soirée… trop bizarre, mais au moins j’avais mon téléphone ! Il me manquait maintenant mon pull, ma veste et mes clés….

En rentrant chez moi, je capte en voulant prendre ma douche que le ticket de vestiaire du Next était encore dans mon soutif ! Je me dis ça y est c’est ça, je suis juste partie sans mes affaires du Next ! Super ! Donc le mardi, je vais au Next vers 19h avec mon ticket de vestiaire rescapé, en leur expliquant mon problème. Ils vérifient, rien au vestiaire… on m’emmène voir le patron, je lui explique la situation. Et là il me dit : pas de soucis, on a les caméras, on va pouvoir voir si t’es sortie avec ou sans ta veste! Et je vous jure que c’est pas une blague, on a passé 1h15 à checker les vidéos de la soirée, à me suivre dans la boîte, suivre mes allers-retours, me voir danser, et surtout pour voir comment j’étais sortie. Vous imaginez bien à quel point c’était un moment gênant, mais le patron était vraiment sympa et c’était dans l’unique but de m’aider. Je passe les détails, mais on ne m’a jamais vue sortir par la porte principale du Next parce que j’étais sortie la dernière de la boite par la sortie de secours, vers 12h. Avec ma veste… ça voulait dire que je l’avais égarée entre le Next et chez moi… j’avançais donc dans ma péripétie, mais j’avais pas encore tous les éléments.

Je me rappelle alors d’un vague passage au Caupona. Mais j’avais tellement honte, je me suis dit que j’ai dû aller là-bas dans un sale état, vers 12h10 (le temps de venir du Next), alors que les Strasbourgeois devaient parler du beau temps en savourant leur brunch du dimanche. Et si les serveurs me reconnaissaient ? Bref, trop stressant. Mais le jeudi, je me dis : vas-y, essaie pour voir, ça coûte rien. Je prends mon courage à deux mains, j’y vais, je mytho à un serveur que j’étais venue pour un brunch le dimanche et que j’avais perdu ma veste (j’assumais rien du tout ahah). Il me demande de la décrire, il va derrière… et revient avec ma veste !! Et avec mes clés à l’intérieur !! Alors là, j’étais trop contente (même si j’avais absolument aucune idée de pourquoi j’étais allée au Caupona, et ce que j’avais pu y faire…). En 4 jours, j’avais réussi à mener mon enquête, à suivre mes propres traces et à récupérer tous mes effets personnels. Tous ? Non. Il manquait un pull encore. Mais je me suis dit, vu toute mon aventure, et ce que j’avais réussi à récupérer, ça pouvait bien me coûter un pull.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là : 1 an après, je sors de l’Elastic fumer une cigarette et je tombe nez à nez avec un mec qui porte MON pull ! C’était évident que c’était le mien puisqu’il venait d’une édition d’un événement festif de mes études d’une autre ville, personne n’a le même ici ! Je lui demande alors où est-ce qu’il l’a eu. Il me dit qu’un pote lui a filé. Je lui fais comprendre que c’est le mien, et j’ai pas eu à insister pour qu’il l’enlève et que je le récupère. J’en revenais pas de ce qu’il s’était passé. J’avais réussi après 1 an et demi à clore cette histoire.

Toute cette épopée pour me rappeler quand même que c’est dangereux de sortir seule si on boit. Qu’on peut faire des erreurs, à trop boire seule, mais punaise merci à vous mes deux compagnons de début de soirée, à toi la fille qui a récupéré et gardé mon téléphone, au patron du Next pour son aide et son non jugement, aux serveurs du Caupona, et à toi jeune homme qui a assumé que ce n’était pas ton pull et qui a passé ta fin de soirée en t-shirt.

Merci Strasbourg de me permettre de me sentir en toute sécurité et de m’avoir protégée quand je n’étais pas capable de le faire moi-même.« 


Le Caupona – Pokaa

« Le Nelson, mon lover cuite qui me met des fleurs dans mes cheveux pendant que je vomis mes tripes. »


« Ma meilleure cuite à Stras a commencé par une bonne jam au Grincheux, la suite je ne m’en souviens pas… »


« Il était fermé bien avant le confinement mais le Rafiot ne m’a jamais autant manqué. »


« Le Mudd Club, beaucoup trop d’histoires dans ce lieu que beaucoup n’auront pas la chance d’avoir connu. »


« Un petit mot d’amour pour le Barberousse ! Quand je pense à la première fois où j’y suis allée. J’ai fait un aller-retour express, aujourd’hui il faut nous sortir à la fermeture. L’ambiance, le chartreusito, la musique et évidemment l’équipe de choc. Vous manquez beaucoup à nos soirées. Hâte de pouvoir revenir et de pouvoir chanter “Sous le vent” à la fermeture. »


Le Philibar – © Bastien Pietronave pour Pokaa

« Les soirées barbecues d’été au Square des Moulins : Hot dog et Fisher à volonté ! »


« Les soirées filles du Rétro Club. Repas gratuits, vins à volonté et spectacles de stripteasers. »


« L’Exil ! J’ai invité tout le bar dans mon studio d’étudiante de 26m2… No comment. »


« Le Bunny’s me manque trop ! J’ai envie de pousser la chansonnette ! »

Le Blue Moon – © Bastien Pietronave pour Pokaa

« Deux semaines avant le confinement j’ai passé une soirée au Korrigan grâce à laquelle je me suis mise avec mon copain actuel. On passe le confinement ensemble, j’ai trouvé l’amour dans mon bar et dans ma ville préférée. »


« J’ai rencontré mon amoureux à La Lanterne il y a un peu plus de deux ans. C’est devenu notre QG. Big up à Élise au bar, prétresse du Gin To. Du coup on a décidé d’être idiots et niais et on s’est fait encrer cet endroit dans la peau. »


« Je me suis endormi, cuvette baissée sur les toilettes du Garde Fou. Mes potes ont pensé que j’avais filé en douce. Les boss n’ont pour une fois pas pensé à vérifier les toilettes… je me suis réveillé dans le noir trois heures après la fermeture. L’alarme a résonné dans mes oreilles les trois mois suivants. L’équipe accompagnée des flics m’ont cueilli moche comme j’étais dans le sas d’entrée. Heureusement qu’ils me connaissait. C’est devenu assez mythique, je doute qu’ils retombent sur un débile de mon genre de sitôt. »


Le Garde Fou – Pokaa

Vous l’avez compris, même s’il est arrivé des bricoles à certains, parfois drôles, parfois un peu moins… ce qui nous manque le plus dans les sorties nocturnes ou les apéros bistrot, ce n’est ni l’ivresse, ni la qualité de l’alcool que l’on y ingurgite. En confinement on peut se faire des mojitos framboise ou danser la Salsa à la maison. Mais le charme est absent.

Ce qui nous manque réellement, ce sont tous ces bons souvenirs qui se créent naturellement lorsque l’on passe du temps hors de chez soi, avec ses amis, dans certains endroits précis. Ces moments précieux qui créent de belles histoires, on les passe dans des espaces apprivoisés, avec lesquels on ressent une affinité personnelle très particulière… qui ne s’explique d’ailleurs pas vraiment. Un jour on s’est juste assis là, à cette adresse, et on a voulu y rester.

Ces moments, ils sont dédiés uniquement aux plaisirs, au partage et à la connerie… Et on se rend compte, comme jamais auparavant, qu’ils sont non seulement un luxe, mais aussi une aubaine. Alors oui, nos établissements préférés, leurs murs, leur chaleur, leurs terrasses, leurs petites histoires, les blagues de merde qu’on y entend… les vins juste frais et les discussions désintéressées aux heures perdues nous manquent vraiment. Mais ce qui manque aussi, ce sont tous les visages, les noms, les charismes et les personnalités de ceux qui font vivre ces métiers.

C’est justement à eux que l’on souhaitait dédier cette petite compile d’histoires diverses et de bons souvenirs bruts de Strasbourgeois. Si on peut faire sourire juste un peu on aura tout gagné.

Ne doutez pas que nous répondrons présents lorsque les portes des 1600 bars et restaurants de la ville rouvriront.

Bon courage à vous !

***

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