D’abord présente sur les réseaux avec le compte Instagram @DisBonjourSalePute (avec plus de 160 000 abonné/es), lancé par sa présidente Emanouela Todorova, l’association strasbourgeoise a depuis largement déplacé ses actions de l’écran à la réalité.

Elle a même édité un ouvrage (DBSP, Comprendre le harcèlement, le dénoncer et agir aux éditions Le Duc) et deux podcasts de sensibilisation.

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Engagée en faveur de la lutte contre le harcèlement sexiste et sexuel (harcèlement de rue, ou dans les espaces recevant du public comme les bars, clubs, festivals, etc.), on la retrouve depuis 2021 lors d’événements culturels, festifs ou associatifs, sur des stands préventifs.

Ou à la rencontre d’associations, de publics scolaires pour continuer ses campagnes de sensibilisation.

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Et depuis l’an dernier : sur son propre festival. En octobre 2022, on y débattait et informait sur le consentement. Avec un joli défilé de militant/es féministes : Marion Seclin, Thomas Messias (créateur du podcast Mansplaining), l’influenceuse et militante féministe Anissa (à l’origine du mouvement #MeTooAnimation), etc.

Pour cette deuxième édition, elle nous donne rendez-vous du lundi 9 au vendredi 13 octobre !

Une semaine de rencontres et d'ateliers pour mieux s'armer

Ce lundi, en ouverture de son festival, DBSP s’installe au Mito pour un brainstorming collectif autour du harcèlement nocturne, suivi d’une soirée festive et d’un dragshow avec la House of Marley.

Mercredi à Hey Mama, un atelier sur les « 5D » [Distraire, Déléguer, Documenter, Diriger, Dialoguer] nous apprendra à réagir en cas d’harcèlement de rue, si l’on est témoin.

Le soir, place à une table ronde. Avec Emanouela Todorova (Présidente de DBSP), Nathalie Marchak (réalisatrice du film Les siffleurs), Diariata N’Diaye (créatrice de l’application « App-Elles ») et Anaïs Tuyau (formatrice « Fondation des femmes ») qui se demanderont « Et si nous avions le pouvoir de stopper le harcèlement de rue ? ».

Le lendemain, le jeudi 12 octobre, DBSP réinvite Camille Aumont Carnel (du compte Instagram @jemenbatsleclito), déjà venue l’an passé, à présenter son nouveau livre Les mots du Q.

Et chaque jour du festival, en marge des autres événements, un stand mobile se déplacera dans les quartiers à la rencontre des habitant/es : Cronenbourg, Orangerie, Illkirch, place de la Gare… Si tu le croises, n’hésite pas à t’y arrêter un instant !

Un closing festif et inclusif au Molodoï !

Pour clore sa semaine de rencontres et d’ateliers, et après une déambulation artistique et festive, DBSP s’arrêtera le vendredi 13 au Molodoï.

Au programme : une soirée aussi engagée et inclusive que festive ! Monté en partenariat avec les assos Pelpass et Itawak, ce closing de festival invitera tout d’abord Pelicanto, le chœur LGBTQ+ de Strasbourg et sa cinquantaine de choristes.

Pour leur faire suite, une line-up éclectique et électrique ! Tout d’abord le loufoque Paddy Steer qui viendra agiter le Molo de ses « lumières disco, [et de son] punk anarchiquement intrépide », suivi de la « performance TechNoise rétrofuturiste » de V-Randa Fatale (« un batteur, une chanteuse, des machines, de l’improvisation non cognitive jubilatoire »).

Pour enchaîner ? Deadwood, trio électro-blues. « La promesse d’un concert aussi foutraque que démoniaque, aussi bluesy que noisy », nous dit-on. Et enfin : le Karaoké Les Filles Épicées pour finir la soirée à s’égosiller sur la VF de tes chansons pref’ !

Tu trouveras également sur place des stands de prévention, pour que la soirée se passe sans stress… Et pour voir la vie en rose et en paillettes : un stand « Claque Tes Strass ».

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