Installé solidement au pied du quai des Pêcheurs et aux portes de la Krutenau, le Diable Bleu est devenu une institution de la viande et des plats du terroir depuis son ouverture en 2010. Reconnu pour son généreux brunch du dimanche et ses viandes maturées, l’adresse avait perdu de son magnétisme ces dernières années. Après 4 mois de fermeture, le Diable est prêt à rouvrir le 11 février, avec quelques nouveautés, mais surtout, l’envie de partager ce qui a nourri son succès bien mérité.
Pour celles et ceux qui ne l’ont pas connu à une autre époque, le Diable Bleu, c’était l’adresse qui répondait à l’appétit de viande rouge et de brunch gargantuesque au plus proche du centre-ville de Strasbourg. Ouvert par Rob, une figure de la vie strasbourgeoise, qui nous a brusquement quitté en mai 2021, le Diable était chargé d’une âme et d’un amour sincère pour la bonne bouffe.
Aujourd’hui, c’est l’attrait pour cette philosophie de la table qui a poussé Jérôme Eber, habitué du restaurant et fils de restaurateur, à vouloir rendre l’énergie du 1 rue Saint-Guillaume. Sans vouloir bousculer la déco, l’esprit ou la carte, sa volonté, en retravaillant avec l’équipe historique, est surtout de remettre la cuisine du Diable au centre des estomacs strasbourgeois. Endy, l’ancien second, devient le chef qui va insuffler le feu à nos viandes, et Valérie reste la cheffe en salle.
Petits changements et grands retours
Avec sa réouverture prévue ce 11 février, le Diable va refaire parler de lui, les frigos à viande n’attendent plus que nous pour être à nouveau remplis. Au menu : 40 couverts en salle et 40 en terrasse pour la belle saison, des produits sincères et authentiques, une ambiance bon enfant…
Il ne faudra plus qu’attendre le brunch qui reprendra vers le mois de juin, pour retrouver tout le charme qui a fait le succès de sa cuisine.
Ce qui change quand même, c’est une proposition avec un peu moins de viande maturée, plus de viande fraîche et une carte agrémentée de plats canailles et du terroir. Un désir de mettre le vin davantage à l’honneur devrait aussi se faire sentir sur place.
En bref, une belle institution qui reprend bientôt du service, dans une Krutenau qui renforce chaque mois un peu plus sa destination « d’estomac des Strasbourgeois(es) ».
